Toulon : La programmation du Comedia

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Vendredi 29 Septembre à 20h45
Matin Brun
Compagnie Demain Existe

« On aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ?
Charlie et Tom vivent dans une époque trouble. L’État Brun, au pouvoir depuis peu de temps, impose une nouvelle loi : “nul ne doit posséder de chat non brun”. Puis cela s’applique aux chiens. Charlie et Tom acceptent docilement ces nouvelles règles. Ils veulent être de bons citoyens, ne pas avoir de problèmes.
Les deux jeunes gens, ballotés entre leur aspiration naturelle à croquer la vie et une société de plus en plus tyrannique, sentent que quelque chose cloche. Une nouvelle loi restrictive, et déjà, le divertissement rattrape nos protagonistes et les détourne de leurs questionnements. Peut-être se réfugient-ils dans des pratiques récréatives pour oublier les souffrances que leur imposent les lois brunes ? Peut-être est-ce pour conserver l’illusion d’être libres ? De fil en aiguille, presque imperceptiblement, l’Etat Brun durcit ses exigences. Vont-ils commencer à s’alarmer ?

Distribution
Adaptation et mise en scène : Pauline Marey-Semper
Assistante : Clémentine Moser
Avec : Jules Cellier, François Chary ou Logann Antuofermo, Manon Simier
Scénographie & Décor : Diane Mottis, Julien Puginier
Musique : Édouard Demanche
Coproduction : Théâtre Madeleine Renaud, Ville de Taverny.
Soutiens : Théâtre des Muses à Monaco , Centre Culturel La Comète à Hésingue, Ville de L’Haÿ les Roses, Ville de Louvres

« On aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ? » Matin Brun, Franck Pavloff 

Mardi 10 Octobre à 20h45
Géli
Mine de Prod

« Je ne suis pas mon oncle ! Je ne suis pas le IIIe Reich ! »
En 1931, Angela Maria Raubal, la nièce d’Hitler que l’on surnommait Geli, est retrouvée morte  à 23 ans, une balle dans la poitrine, dans le bureau de son oncle.
Un auteur fasciné par ce personnage se rend à Munich pour écrire une pièce sur cette jeune femme au rôle central et pourtant inconnu de l’Histoire. Il tente de résoudre « avec elle » le mystère de sa mort…

Distribution
Texte et mise en scène : Diastème
Avec : Frédéric Andrau et Aliénor de la Gorce
Lumières : Stéphane Baquet
Musique : Mathieu Morelle
Régie : Sarah Ancel
© M. Morelle

Presse:
«L’histoire passionnante et déchirante de la nièce d’Hitler, sortie de l’oubli avec brio. Une pièce d’une élégance rare. Une sublime réflexion sur l’acte d’écriture, sur l’amour, la responsabilité. Tendre et poétique, éclairée par une mise en scène épurée d’une grande beauté, la partition de Diastème brille par la puissance de sa prose et la force d’interprétation de ses comédiens.» Le Parisien
«Les deux comédiens nous attrapent dès les premières notes pour ne plus nous lâcher. C’est passionnant ! N’hésitez pas ! » Au balcon
« Une pièce qui rayonne d’humanité, d’empathie et de résilience. Aliénor de la Gorce et Frédéric Andrau sont bouleversants d’authenticité.» La Provence
« Aliénor de La Gorce est une révélation. Frédéric Andrau est épatant, bouleversant. Un texte d’une puissance qui nous atteint au plus profond de notre réflexion sur le monde et sur l’amour » L’Œil d’Olivier
« Subtilement dérangeant » Le Canard enchaîné

Vendredi 10 Novembre à 20h45
Rimbaud – Verlaine : Vioelences
Compagnie Artaban

« Oui, ils se sont aimés. Oui, ils se sont tapés sur la gueule, et non, ce n’est pas romantique »
Éventail de violences, « Rimbaud-Verlaine : Viœlences » nous propose de vivre le fil rouge tendu par la relation entre deux poètes majeurs de la langue française. Fin du 19e siècle, Arthur Rimbaud, 16 ans, rencontre Paul Verlaine et se retrouve projeté dans les mondanités françaises qui lui sont étrangères. Cet amour naissant entre les deux hommes signera le début d’une plongée dans la violence.
On est emportés des cafés enfumés où on se gorge d’absinthe aux barricades de la Commune de Paris en passant par le tribunal de Bruxelles jugeant Verlaine après son coup de pistolet contre son amant. Un voyagedans une fin de siècle dont les enjeux politiques nous font cruellement penser à notre actualité : homophobie, violences conjugales, sexisme, luttes sociales.
« Rimbaud-Verlaine : Viœlences » recrée la relation de ces deux grands poètes français à travers leurs écrits. Une relation ballottée entre amour, poésie, violences intérieures et politiques.

Distribution:
Texte & mise en scène : Antoine Giet
Assistant & vidéos : Antoine Motte dit Falisse
Avec :  Marine Zovi, Valéry Stasser, Antoine Motte dit Falisse, Antoine Giet
Avec des textes de : Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Auguste Creissels, René-François Sully Prudhomme, Mathilde Mauté, Olympe de Gouges

Presse:
« Violence au sein de ce couple, violence dans la toile de fond politique de leur histoire. Mais la poésie est là et nous sommes conquis » Caroline Veyt, RTBF
« On ne raconte pas leur histoire. On ne dit pas leur poésie. On nous les jette à la volée. C’est rude. Ça fait mal. Et c’est beau. Trèst beau. » André Neyton

Vendredi 17 Novembre à 20h45
Le lac des cygnes
Compagnie Petipa – Ballet Studio Marius

« Mais un jour surgit un cygne noir… »
Le Lac des Cygnes est le chef-d’œuvre par excellence du répertoire de la danse classique. Un incontournable. Inspiré par une légende allemande ce ballet en quatre actes reste un symbole du romantisme par la puissante musique du compositeur russe Tchaïkovski qui l’accompagne.
Le Lac des Cygnes c’est l’histoire d’un amour impossible entre le Prince Siegfried, sentimental et rêveur, et la Princesse Odette. Envoûtée par un sortilège du magicien Rothbart, la Princesse se transforme en cygne blanc le jour et redevient femme la nuit. Seule une promesse d’amour éternel pourra la libérer de cet envoûtement. Mais un jour surgit un cygne noir…
Le Lac des Cygnes est ici interprété par les danseurs du Ballet Studio Marius, dans une chorégraphie de Marie-Claude et Eric Dufrier.

Distribution
Chorégraphie originale : Marie-Claude et Eric Dufrier
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski

Vendredi 24 Novembre à 20h45
Dimanche 26 novembre à 16h

Les Trompe-la-mort de l’an 2
Compagnie CDO

« Une confrontation entre deux conceptions de la Révolution »
CRÉATION 2023 D’ANDRÉ NEYTON
Toulon. 1793.  An II de la République.
Un face à face entre deux hommes pourtant tous deux républicains : Barras, député conventionnel varois, jacobin, fidèle de Robespierre et son prisonnier girondin, “suspect d’hostilité à la République“. Un abîme semble séparer les deux hommes , entre centralisme jacobin et révolte du midi, sur fond de trahison de Toulon qui vendit la ville aux Anglais venus sauver la monarchie. Une lutte sans merci entre deux visions de la société sur laquelle plane la perspective de la guillotine au bout d’un interminable voyage en charrette jusqu’à la capitale.
La pièce est inspirée du livre de François Trucy, « Pièges », consacré à l’extraordinaire aventure de l’un de ses ancêtres.

Distribution
Texte et Mise en scène : André Neyton
Avec : Xavier-Adrien Laurent et Jacques Maury
Création lumière : Michel Neyton
Costumes : Isabelle Denis
Musiques : Miqueu Montanaro
Piano : Maya Tris Krakatau
Création vidéo : Hélène Bez

Presse:
« André Neyton, en véritable homme de théâtre, sait parfaitement mêler l’histoire et l’actualité et montrer à travers ses textes une puissante évocation des tourments et des passions humaines. Sa dernière création est une réussite totale tant sur le plan du texte, de la conception théâtrale et de la scénographie. De plus c’est une belle performance des comédiens. Les deux protagonistes Xavier-Adrien Laurent et Jacques Maury sont des comédiens de haut lignage. Ils tiennent la scène avec tour à tour émotion, passion et efficacité. Le texte d’André Neyton dégage en une heure les thèses du girondisme français qui s’opposa courageusement au centralisme jacobin » Jean-François Principiano, TV83.info

Vendredi 1er Décembre à 20h45
Camus … Sartre : Miroir d’Enfances
Compagnie Hé Psst
« Il fallait oser les mettre face à face, ou plutôt côte à côte, les meilleurs ennemis de la littérature française »
Le petit Jean-Paul a grandi près du jardin du Luxembourg. Le petit Albert dans un quartier pauvre d’Alger. Ces deux génies de la plume ont raconté leur enfance, magnifiquement.
La querelle entre Sartre et Camus fut publique, violente et ses arguments idéologiques. La pièce se situe en amont. Elle rapproche et confronte des extraits de leurs deux ouvrages (« Le premier homme » et « Les mots ») dans une mise en scène espiègle et pétillante. Un voyage en deux enfances étonnamment semblables et, dans le même temps, si radicalement opposées.

Distribution
Texte et Mise en scène : Cliff Paillé
Création Lumières : Yannick Prevost
Avec : Alexandre Cattez, Cliff Paillé
Avec des textes de : Albert Camus (« Le premier Homme »), Jean-Paul Sartre (« Les Mots »)

Presse
« L’idée est géniale, le spectacle captivant, nous faisant sans cesse rebondir d’une émotion à l’autre, entre sourires et épaisseur » La République des Pyrénées
« Il fallait oser les mettre face à face, ou plutôt côte à côte, les meilleurs ennemis de la littérature française : Jean-Paul Sartre et Albert Camus. À partir de leurs autobiographies respectives /…/ Cliff Paillé dessine, comme il avait déjà pu le faire avec Chaplin 1939, Van Gogh /…/ ou Un soir chez Renoir, les contours de ce tandem, et notamment de leurs enfances, plus méconnues que leur crépuscule. /…/ Alexandre Cattez et Cliff Paillé utilisent leur rivalité comme un tremplin joliment drôle. »  Télérama

Vendredi 8 Décembre à 20h45
Algorithme
Compagnie Les 7 Fromentins

« Son histoire pourrait bien être la vôtre »
Max vit enfermée dans un cube, métaphore de ce qu’est devenue sa vie. Sa seule relation extérieure est représentée par Léo, son assistant vocal. Les robots, l’intelligence artificielle, ne font plus partie du futur ni de la science fiction. Ils font partie intégrante de notre présent. Cette subtile fable futuriste va, comme dans la série d’anticipation britannique « Black Mirror », pousser la logique dans ses derniers retranchements. Comme une métaphore de sa vie. Elle n’est plus libre, Max. Les dialogues, inspirés de véritables réparties d’intelligences artificielles , interrogent sur notre rapport aux machines, sur le pouvoir que nous  leur accordons dans nos vies, et mettent en évidence le dangereux pouvoir que les algorithmes prennent dans nos vies, alors même qu’ils échappent de plus en plus, au fil de leur développement, à leurs créateurs.
Une occasion toute trouvée de lâcher son smartphone ou tout autre écran, et se rendre au théâtre pour découvrir cette formidable performance.

Distribution:
Texte : Émilie Génaédig
Mise en scène : Francois Bourcier
Avec : Barbara Lambert
Création lumières : Romain Grenier

Presse:
« Un spectacle novateur sur l’incidence des nouvelles technologies dans notre quotidien /…/ Superbement mise en scène par François Bourcier, Barbara Lambert accomplit une performance époustouflante » Arts Culture Evasion
« Impossible de se détacher une seule seconde de ce qui se passe sur le plateau » De la cour à jardin
« Pièce diablement efficace, à la croisée des genres entre « Black Mirror » dans le traitement des dérives du virtuel et « Requiem for a dream » sur le côté addiction oppressante. Barbara Lambert, qui n’en est pas à son coup d’essai, nous livre là une prestation impressionnante » La Provence

Dimanche 10 Décembre à 16h
Prov’Oc – 5ème édition
Miquèla –  Daumas – Nicola – Bastien Psaïla

« Chansons occitanes des années 70 et aujourd’hui »
Dans la première partie, cette édition de Prov’Oc réunira les chanteuses et chanteurs   occitans des années 70 en Provence. On y retrouvera leur combat pour la langue et le pays. On y entendra aussi un « jeune » chanteur  d’aujourd’hui qui naissait dans ces mêmes années.
Entendrem, de luenh, Gaston Beltrame qui fut le tout premier en Provence à choisir de chanter en Oc.
Se sovendrem ambe Miquela que : «  dans les années 70 la nouvelle chanson occitane était de tous les combats, de toutes les luttes, les ateliers en grève, les coopératives paysannes, les universités occupées, le Larzac. Avec ma guitare et une « petite » voix j’ai osé prendre part, à ces concerts dans ma langue, pour rester toujours du côté de la Vie. Utopie ? »
E ambe Daniel Daumas que : « dans les Années 70 sur les murs de la ville  : lo monde sarà beu deman. Et maintenant ? Toujours pas plus beau, le monde. Alors ? Dire, conter en français, cantar en occitan. Au vòstre quora voletz. Quand vous voulez. »
Per Nicola, avoir entendu Guy Broglia chanter en occitan des poèmes de Robert Lafont fut le choc. « Alors, comme une évidence, j’ai écrit dans cette langue que j’ai chevillée au corps, avec les mots appris dès mon enfance auprès de mes grands-parents. J’ai défendu dans mes chansons le pays massacré, les gens humiliés et bafoués. »
Mai, Mèfi ! Bastian Psaïla est aujourd’hui un artiste pas triste, souvent mi-dingue et bilingue de longue. S’il prête à rire c’est en offrant des mots qui donnent à réfléchir, pour vivre au pays, pas à Paris, et nous souffler à la face, mais en ami, ses chansons-bourrasques.
La deuxième partie sera consacrée à la projection de la Révolte des Cascavèus de Robert Lafont produite par FR3 et montée par le CDO au début des années 80 : Richelieu veut imposer la noblesse. Celle-ci pousse le peuple à se révolter. Effrayés par la violence populaire les nobles aixois font alors volte-face et changent de camp.
Distribution:
Avec : Miquèla, Daumas, Nicola, Bastien Psaïla

Dimanche 31 Décembre à 21h
Zoom avant
Compagnie In Extremis

« Fabcaro vise tout ce qui grince, rate, énerve ou dégénère »
Fabcaro, auteur de bandes dessinées et de romans, a un univers absolument savoureux. Il est dans son genre un spécialiste de l’humour noir, absurde, décalé.
Fabcaro vise tout ce qui grince, rate, énerve, déraille. Il rit de tout, pointe nos contradictions et les absurdités de ce monde. Il souligne avec tendresse nos comportements, nos peurs, nos névroses, la bêtise du monde et notre humaine petite condition.
Véritable boîte à jeu où le public est témoin des situations criantes de vérité qui s’enchaînent et virevoltent, « Zoom avant » est à l’image de son auteur.
Décapant et caustique.
Tendre et réjouissant.
Intime et universel.

Distribution :
D’après : fabcaro
Mise en scène : Anne Conti
Avec : Gaëlle Fraysse, Fabrice Gaillard, Marie Liagre
Voix off : Fabcaro
Régisseur : Benoit Hénon
Tarif Unique Spectacle + Champagne : 40€
Réservation obligatoire

Presse 
« Fabcaro n’hésite pas à peindre un portrait cash et sans concession du monde qui l’entoure. /…/ On passe de la miss météo aux jambes scandaleusement longues, aux parents tentant de résoudre les divisions à virgule de leurs enfants. /…/ Anna Conti réalise une mise en scène au millimètre, rien n’est laissé au hasard. /…/ L’humour de Fabcaro dépasse les bords des cases de la BD et dégouline joyeusement sur la scène jusqu’aux pieds des gradins.» Nord Littoral

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