Toulon : Journée mondiale de la douleur

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Le Clud (Comité de Lutte contre la douleur) organise une Journée mondiale de la douleur le lundi 16 octobre sur le site de Sainte Musse.
La prise en compte de la douleur constitue un critère de qualité et d’évolution
d’un système de santé. Son évaluation et sa prise en charge représentent un véritable enjeu de santé publique.


Le matinée sera axée sur des présentations en salle de Conférence. Le créneau 12h à 16h organisé dans le Hall de l’Hôpital portera notamment sur la sensibilisation et la pratique des approches complémentaires en santé (hypnose, sophrologie, méditation, RESC, yoga, massages…).

Il s’agira de sensibiliser les visiteurs et/ou de leur proposer des petits temps de pratique dans des espaces dédiés, en fonction de la disponibilité.
L’OMS s’associe à la Journée mondiale contre la douleur célébrée tous les ans le 3° lundi du mois d’octobre.Le traitement de la douleur et les soins palliatifs font partie intégrante du droit à jouir d’une bonne santé, estime l’Organisation mondiale de la Santé.

Proposer des traitements
« C’est en majorité dans les pays à revenu faible ou moyen, où les maladies chroniques comme le cancer et le Sida gagnent du terrain, que les malades sont privés de traitement anti-douleur », explique le Dr Catherine Le Galès-Camus, chargée à l’OMS du groupe Maladies non transmissibles et santé mentale. « Ce n’est pas parce que les ressources sanitaires sont comptées que les malades et leur famille doivent se voir refuser ce traitement ».

L’Association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) et la Fédération européenne des sections locales de l’IASP (EFIC) coordonnent les actions mises en place pour cette Journée mondiale.

Selon l’IASP et l’EFIC, une personne sur cinq souffre de douleurs chroniques modérées à fortes, et la douleur rend une personne sur trois incapable ou difficilement capable de mener une vie indépendante. En outre, une personne sur quatre rapporte que la douleur perturbe ou détruit ses relations avec sa famille et ses amis.

La morphine par voie orale s’est avérée d’un bon rapport coût-efficacité pour le traitement de la douleur modérée à forte chez les cancéreux et les personnes vivant avec le VIH/SIDA, note l’OMS dans un communiqué. Toutefois, ces analgésiques ne sont pas partout disponibles, en particulier dans les pays en développement à cause d’une méconnaissance de leur usage médical, de restrictions réglementaires et de leur prix.

« Le soulagement de la douleur devrait être un droit de tout être humain, qu’il soit atteint d’un cancer, d’une infection à VIH/SIDA ou de n’importe quelle autre maladie douloureuse », affirme Sir Michael Bond, président de l’IASP.

Un problème sous-estimé
Pour le Pr. Harald Breivik, président de l’EFIC, « la douleur chronique est l’un des problèmes les plus sous-estimés par les services de santé dans le monde aujourd’hui » alors qu’elle devrait être considérée comme « une maladie en tant que telle ».

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