L’Homme à la tête de chou le mardi 14 janvier à 20h30. Spectacle de danse au Théâtre Liberté de Toulon par Jean Claude Gallotta.
Un double hommage chorégraphié
Il y a 10 ans, Alain Bashung disparaissait quelques semaines avant la première de l’Homme à tête de chou. Pour Jean-Claude Gallotta, il avait prêté sa voix aux mots de Serge Gainsbourg.
Des mots, joueurs, virtuoses, érotisés, voire lubriques ; une musique originelle réorchestrée par les musiciens de Baschung ; une voix, celle de Bashung, chaude, profonde, poignante ; des danseurs, ceux de Gallotta, sublimes, sidérants, affolants, à l’énergie dévastatrice. L’homme à la tête de chou avait été inspiré à Gainsbourg d’une statue achetée en 1968 et qui trôna dans le jardin de l’artiste et figura sur la pochette de son album. Cette musique très aboutie reçut pourtant à l’époque de sa sortie un accueil contrasté : succès d’estime, mais échec commercial. Il fait à présent l’unanimité et influença de nombreux artistes français de la nouvelle chanson française, dont justement Alain Bashung.
Un ballet en héritage
L’Homme à tête de chou, est donc devenu une chorégraphie créée en 2009, quelques semaines après la mort du chanteur, mais accompagnée par lui jusqu’à son dernier souffle. Il revient dix ans après. Un hommage à la vie, flamboyant et noir, tragique et enivrant. L’art de Gainsbourg et Bashung, revit sur la scène de Gallotta, « offrant leur absence en héritage ».
Une chorégraphie contemporaine
Résumons-nous. Pièce de danse contemporaine pour 12 danseurs chorégraphiée par Jean-Claude Gallotta Paroles et musiques originales de Serge Gainsbourg. Version enregistrée pour le spectacle par Alain Bashung. Orchestrations, musiques additionnelles, coréalisation : Denis Clavaizolle
Avec Axelle André, Naïs Arlaud, Paul Upali Gouëllo, Ibrahim Guétissi, Georgia Ives, Bernardita Moya Alcalde, Fuxi Li, Lilou Niang, Clara Protar, Jérémy Silvetti, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger.
Jean-François Principiano
