Toulon au Liberté Une création européenne en langue italienne

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Toulon au Liberté « La ballata di Jonnhy et Gil » de Fausto Paravidino
Une création européenne en langue italienne

« La ballata di Johnny e Gil  » texte et mise en scène de Fausto Paravidino en création au Liberté avant sa création au Théâtre Stabile de Turin. Suivra ensuite une tournée dans le cadre d’un projet international ou l’œuvre sera accueillie par les plus grandes scènes européennes : l’Odéon de Paris, le National Théâtre de Londres, le Berliner Ensemble de Berlin, le Dramaten de Stockholm, le Toneelgroep d’ Amsterdam, le Katona Théâtre de Budapest, le Royal Théâtre de Copenhague, le Théâtre de la Ville du Luxembourg)

C’est Toulon et Marseille (Le Liberté, scène nationale de Toulon – Salle Albert Camus du 8 au 10 novembre) et (La Criée – Théâtre national de Marseille du 20 au 22 décembre 2018), qui auront l’honneur de lever les premiers rideaux sur cette œuvre fort attendue.

Une épopée métaphorique.
Paravidino souhaite frapper un grand coup et, selon lui, offrir une œuvre polymorphe au langage universel sur un thème fondateur le jardin d’Eden légèrement détourné.
Johnny vend du poisson sans être fou c’est cependant un rêveur. Une voix intérieure l’appelle faisant de lui et de Gil un couple un peu spécial. Gil à confiance en lui. Ensemble il traverse le désert brûlant. On les vole. On les emprisonne. Ils sont torturés. Ils réussissent à s’échapper. Ils traversent l’atlantique, font naufrage et se retrouvent en Amérique. Ils vendent du poisson frit et font fortune. Ils seront en butte avec des puissants. Vivront des moments de sacrifice. Ils connaîtront le bonheur d’avoir des enfants   dont ils se sépareront. La vie au bout du compte leur aura beaucoup pris et beaucoup donné. Cependant ils connaîtront la vérité.

Le sens de l’œuvre
« La Ballata di Johnny e Gillexplique Paravidinoest une comédie pleine de musique de langues diverses, de lieux variables, et de nombreuses aventures épiques. »
C’est une coproduction internationale qui est née de la recherche théâtrale d’Iris Fusetti et Fausto Paravidino sur le mythe d’Abraham le patriarche des trois grandes religions monothéistes.
Après l’épisode de la Tour de Babel et la diaspora linguistique de l’humanité Dieu créa un rapport spécial avec l’homme. Un rapport établi sur une foi aveugle incompréhensible pour nous. Sinon dans une dimension de la fable ou de la folie. « C’est de ce matériel thématique que nous sommes partis pour proposer l’hypothèse théâtrale de cette histoire d’aventures et de mystères. »

Un jeune espoir de renouveau du théâtre italien.
Fausto Paravidino est né à Gênes en 1976. Il a grandi dans le Piémont. Après une année passée à l’école d’acteur du Teatro Stabile de Gênes, il fonde sa propre compagnie avec un groupe de camarades, et tente sa chance à Rome. Parallèlement, il écrit pour le théâtre et met en scène ses propres textes, dans lesquels il lui arrive de jouer. Il est l’auteur de douze pièces dont la Boucherie de Job déjà vue au Théâtre Liberté (vidéo).

Fausto Paravidino, qui a été choisi comme dramaturge résident du Teatro Stabile de Turin, est un des auteurs italiens les plus représentés en Europe de la Comédie-Française au Royal Court Théâtre de Londres, du Dramaten de Stockholm aux plus grands théâtres d’Allemagne. Il fut remarqué à peine âgé de 20 ans avec la Comédie Trinciapollo. A cette date il faisait partie de la jeune compagnie Gloriababbi avec Filippo Dini.Il remporta le prix Tondelli et le Prix Ubu pour Due fratelli en 1998. Les succès suivront notamment la Maladie de la famille M, Orazione, le journal de Mariapia. Il est le metteur en scène d’un long-métrage Texas en 2005 avec Valeria Golino, Riccardo Scamarcio, Valerio Binasco. Cette année on lui doit Il senso della vita di Emma, une coproduction du Teatro stabile de Turin et du théâtre de Bolzano.

La Ballata sera interprétée par Federico Brugnone, Iris Fusetti, Fatou Malsert, Daniele Natali, Tibor Ockenfels, Fausto Paravidino et Aleph Viola. (en version italienne et anglaise surtitrée)

Conseillère artistique Maria Teresa Berardelli, et Yves Bernard, lumières Pascal Noël, vidéo Opificio Ciclope, costumes Arielle Chanty, masques Stefano Ciammitti, musique Enrico Melozzi, chorégraphie Giovanna Velardi.

Jean François Principiano

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