Tchao Falco !

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Le Conseil constitutionnel rejette la demande d’Hubert Falco l’ex-maire de Toulon !

Le Conseil constitutionnel donne tort à Hubert Falco. Dans une décision rendue hier vendredi 28 mars, les Sages ont considéré que la démission d’office du maire de Toulon après sa condamnation en avril 2023 dans l’affaire dite du frigo était conforme à la Constitution.
Pour la juridiction, la jurisprudence constante du Conseil d’État, légitime la démission d’office en cas de condamnation à une peine d’inéligibilité devenue définitive et lorsqu’elle est assortie d’une exécution provisoire.

On se rappellera donc de l’avocat qui menaçait de porter plainte pour diffamation contre tous ceux qui oseraient parler de cette affaire dite du frigo de Falco. Nous n’oublierons pas tous ces élus à la solde, sa porte-coton et autres thuriféraires patentés qui la main sur le coeur ne voyaient qu’une attaque personnelle à des fins politiques, en défendant « des valeurs communes », mais quelles valeurs ?
Nous n’oublierons pas non plus ces deux Préfets successifs qui n’ont jamais rien soulevé si ce n’est des coupes de champagne et ce procureur de la République qui en coulisse truquait les cartes.

Falco prétendait que le vote de ses électeurs lui ayant donné le pouvoir, valait mieux que les dires du personnel du conseil départemental qui lui avaient fait un procès pour une peccadille à ses yeux, à savoir, la prise en charge de ses frais de bouche, 24 h sur 24, 7j/7 de son entretien, de son pressing familial, de ses voitures et les frais qui s’y rattachent. Tout ça, aux frais du contribuable…. Quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.

Cette camarilla qui hurlait au complot politique devra revoir son argumentaire car comme l’a relevé le tribunal correctionnel de Marseille « Il (Hubert Falco) a bafoué son devoir d’exemplarité » « les faits, par leur petitesse témoignent d’un manque de respect évident des institutions et montrent que le conseil départemental restait votre territoire… ». Rappelons-nous ce que disait le procureur Mathieu Vernaudon dans son réquisitoire. « …En lisant les auditions, j’ai eu l’impression de prendre un dossier de criminalité organisée…».
Cette coterie qui hurlait au complot politique devra revoir ses propos, ses appréciations pour ne pas être considérée complice aux yeux des futurs électeurs. Déjà, certains adjoints (pas tous) lors de dîners en ville répètent que « c’est dramatique, le Rassemblement national va gagner les élections municipales de 2026 ».
Oubliant au passage que l’arrivée de l’extrême droite à Toulon, comme en 1995, sera un effet et leur comportement, leur caution, leur silence, leurs tricheries en seront la cause.

Falco n’accepte pas qu’on mette en cause sa probité et qu’on l’accuse de détournement d’argent public ! Encore faudrait-il qu’il n’y contribue pas.
Hubert Falco sort par la petite porte de l’histoire drapé de goudron et de plumes. 5 ans d’inéligibilité avec perte de ses mandats, 3 ans de prison avec sursis et confiscation de 55 081,58€ (qui depuis lui ont été rendus…ben voyons).
Il lui reste la cassation mais rappelons que dès le début un juge de la mise en état a été nommé. Son rôle consistant à suivre l’instruction des affaires et à veiller au respect des règles procédurales. Ce qui diminue considérablement les chances de voir s’inverser le sens de cette piteuse histoire. D’autant plus que trois personnes ont déjà bénéficié de CRPC (comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité), ce qui correspond à peu près au « plaider coupable » américain pour faire simple, pour des faits dont Hubert Falco était le seul bénéficiaire. Pour preuve la déclaration de Marc Giraud « Moi ils peuvent aller où ils veulent, mon pressing, c’est moi qui me le paie ». Une phrase qui sonne comme un aveu car il n’en cautionne pas moins un marché public truqué par lui, Président du Conseil départemental, au seul bénéfice d’Hubert Falco.

Les politichiens professionnels le savent : maintenant, la voie est libre.
Les grandes manoeuvres peuvent commencer au grand jour pour la campagne des élections municipales à Toulon. Mars 2026 est à un jet de pierre, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Rappelez-vous leur comportement quand Maurice Arreckx (à qui ils devaient tous leur carrière) s’est retrouvé à terre. Rappelez-vous comme ces anciens flatteurs sont devenus les pires accusateurs.
Puisque Falco à l’époque s’est prêté à ce petit jeu lâche et sordide, il connaîtra à son tour la règle des 3 L. D’abord on Lèche, puis on Lâche et on Lynche.

La justice finit toujours par s’exprimer.
La vérité finit toujours par l’emporter sur les mensonges.
Ce n’est qu’une histoire de temps.

Tchao Falco !

Laurent di Gennaro

 

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