Sauveur Gandolfi-Scheit, député de la Haute-Corse et maire de Biguglia, est intervenu mercredi soir à L’Assemblée nationale lors du débat sur la politique maritime. Sa question portait sur le manque de service minimum garanti pour les transports maritimes et sur les incidents dramatiques qui en en 2014 ont affreté la SNSM, enjeu majeur pour la sécurité en mer…
Valoriser les atouts de la France est un enjeu majeur.
La France dispose du second domaine maritime derrière les États-Unis. Elle est le seul pays au monde à pouvoir afficher sa présence sur quatre continents.
Pour valoriser ses atouts au-delà des enjeux de la surface maritime et politique maritime globale, il faut conserver, améliorer et valoriser ses atouts locaux.
Dans la communication du secrétaire d’État en conseil des ministres du 1er Octobre 2014, a été mis en avant une politique maritime au service de l’emploi, de l’environnement, de l’innovation et de l’éducation.
En ma qualité de député de la Haute-Corse je ne peux éviter de rappeler que la Corse ne dispose pas en termes de transport maritime d’un véritable « service minimum garanti » qui s’exerce dans les mêmes conditions qu’un service minimum terrestre ce qui est très regrettable.
Oui, Mme La Ministre, la politique maritime a également en charge le transport des passagers, du fret ainsi que le développement du tourisme qui est un secteur majeur de l’économie Insulaire.
Force est de constater que la Corse est, trop souvent, prise en otage par des grèves ou des menaces de grèves qui affaiblissent et qui nuisent gravement aux entreprises artisanales.
La procédure de redressement judiciaire ouverte fin novembre de la SNCM ne nous permet pas d’appréhender cette nouvelle année sereinement.
Avez-vous des éléments à nous communiquer sur ce point ?