Rougiers mise sur le pois chiche

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Dimanche, à Rougiers, on fêtait le pois chiche. Cette culture méditerranéenne ancrée dans un sol volcanique a permis à ce village de la Provence verte. En effet, dans certains grands restaurants parisiens on déguste un velouté de Pois Chiche de Rougiers. Une légumineuse dont les premières graines ont été plantées en 1912 au pied de la Sainte Baume comme nous le dit Sylvie Guigonnet, présidente de la commission « agriculture » de la municipalité de Rougiers.

Aujourd’hui, ils sont cinq à cultiver le pois chiche à Rougiers. Au total, chaque année, il est produit une dizaine de tonnes dont cinq par la famille Henri. Julien le fils, nous explique qu’une telle culture ne demande pas de sérieux efforts. Au contraire. N’ayant pas besoin d’eau, hormis lors de la semence en mars, il suffit de se baisser pour le ramasser entre le 15 et 20 août.

Le pois chiche a également l’avantage de contenir beaucoup d’azote et de fertiliser les sols. Sylvie Guigonnet nous explique l’avantage que tiraient les anciens d’un tel produit.

Nourrissant, protéiné, fertilisant, le pois chiche de Rougiers pourrait donc faire valoir sa notoriété et obtenir un label comme la figue de Solliès, par exemple. Mais le temps s’est écoulé depuis les beaux jours de la production en centre Var et le redémarrage semble difficile comme en témoigne Julien Henri.

Autre inconvénient, les sangliers adorent les pois chiche en terre et ravagent les cultures. D’ailleurs, deux agriculteurs déplorent cette année un manque à gagner total.

Mais Sylvie Guigonnet est tenace. Des conditions sont déjà réunies pour obtenir cette appellation tant convoitée dans les prochaines années. Il suffirait d’augmenter la production. D’autant que cela pourrait permettre d’offrir des terres à de jeunes agriculteurs.

 

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