Rencontre avec Jean Sébastien Vialatte

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deux datesi mportantes dans l’agenda de campagne de cette semaine :
mardi 16 mai à 19h  Réunion de campagne en présence de Jean-Sébastien VIALATTE, candidat aux élections législatives pour organiser le tractage, boîtage, tenue de la permanence de J.S. Vialatte, etc.  (89 rue de la République à Six-Fours)
samedi 20 mai à 11h  Inauguration de la permanence électorale de Jean-Sébastien VIALATTE, candidat aux élections législatives et Sandra TORRES, suppléante (89 rue de la République à Six-Fours)

Nous publions ci après le Verbatim de la conférence de presse organisée à la permanence du candidat aux élections législatives de la 7è circonscription du Var, Monsieur Jean Sébastien Vialatte, le Vendredi 12 mai 2017 8h35.
Nous le faisons, non pour nous moquer, ni pour mettre en évidence des fautes de syntaxe mais plutôt pour mettre en évidence le travail souvent délicat des journalistes. Lors des élections, il est maintenant une habitude de tomber à bras raccourcis sur ces « plumitifs » qui favorisent un coup la gauche, un coup la droite voire les extrêmes.
Nous vous invitons à lire ce Verbatim et à acheter Var matin pour comprendre le travail d’orfèvre que la journaliste de ce journal a dû faire pour rendre compte objectivement de ce qui s’est dit. Vous nous accorderez alors que ce métier, qui n’est pas le mien, n’est pas si facile. D’autant moins, qu’il doit être fait chaque jour.
Une dernière chose, rappelons nous qu’à chaque fois qu’un journal ferme, c’est une mauvaise nouvelle pour notre démocratie. Quelque soit le journal, quelque soit sa couleur !
Laurent di Gennaro

Etaient présents à cette Conférence de presse
Jean-Sébastien Vialatte député sortant Maire de Six-Fours
Hélène Rigal suppléante sortante
Sandra Torres conseillère municipale à La Seyne, Conseillère régionale
Fabiola Cassagrande attachée parlementaire
Annie Torregrossa Conseillère politique
Monsieur le Directeur de cabinet du maire de Six-Fours
Une journaliste et un photographe de Var Matin

Les propos tenus ont été enregistrés à la vue de tout le monde.
Vendredi 12 mai 2017 8h35

VERBATIM (Larousse : Reproduction intégrale des propos prononcés par l’interviewé ; compte rendu fidèle.)
JS Vialatte : « Bon on vous a fait venir pour vous annoncer que nous allions partir ensemble aux législatives (NDLR : avec Sandra Torrès). D’abord je veux dire que c’est un choix extrêmement difficile, c’est le choix du coeur de rester Maire de Six-Fours parce que je considère que c’est le plus beau des mandats et à Six-Fours j’ai pris beaucoup de plaisir à exercer ce mandat d’une part parce que c’est un mandat de proximité, où on est en contact avec la population où on réalise des choses, où on voit les choses qu’on a réalisé que ce soit dans le domaine de la construction des bâtiments, de l’aménagement, que ce soit dans le domaine des services qu’on rend à la personne. Il y a tout ce qui a été mis en place pour les jeunes enfants et pour la jeunesse. Donc j’avais plutôt choisi de rester à Six-Fours puis j’ai regardé les résultats de l’élection Présidentielle et j’ai mesuré le risque que de voir élire un député du Front national était un risque avéré or j’ai passé toute ma vie politique à me battre contre le Front national, c’est pas pour aujourd’hui laisser les choses aller et j’ai regardé ensuite la situation dans laquelle était Les Républicains et il m’a semblé que abandonner le combat aujourd’hui c’était en quelque sorte déserter et les laisser dans une difficulté considérable.
Evidemment je ne suis qu’un des parlementaires potentiellement éligible mais voilà je crois que chaque circonscription gagnée comptera et je voulais absolument que ce parti politique, ce mouvement politique que je suis depuis maintenant longtemps, depuis que je suis étudiant, c’est pas d’hier, ne soit jamais chez nous élu. Parce que s’il y a des hommes politiques qui ont tendance à se laisser séduire par le chant des sirènes, il y en a d’autres qui ont une colonne vertébrale et qui résistent. En quelque sorte c’est un acte de résistance.
Ce que je voudrais dire ensuite, c’est qu’il ne s’agit pas de rentrer, j’étais d’ailleurs très content d’entendre Baroin, dire la même chose, il ne s’agit pas d’entrer dans une opposition frontale au Président de la République Il s’agit simplement d’être suffisamment forts pour que les valeurs auxquelles nous sommes attachés soient représentées soient reconnues. Alors ces valeurs, on peut les citer, pas toutes, vous les connaissez, c’est bien sûr la famille, quand je pense à la famille je pense à la famille je pense à toutes les mesures qui ont été prises pendant ce quinquennat contre la famille en particulier sur le quotient familial et en particulier sur la demie part qui a été supprimée pour les veuves. C’est le travail, la reconnaissance de la valeur travail, la reconnaissance de la juste récompense du travail et là aussi c’est une mesure qui avait particulièrement bien marché et qui a été annulée par pure idéologie c’est la défiscalisation des heures supplémentaires. Vous avez vu que dans le programme du Président de la République (NDLR : Emmanuel Macron) elles figuraient par exemple sur une mesure comme celle-ci il pourrait compter sur nos soutiens. C’est …

La journaliste : Il va revenir dessus ?

JS Vialatte : Je crois qu’il a annoncé qu’il regarderait. Si il allait dans ce sens là. Evidemment que je le soutiendrais. Il y a les problèmes de sécurité, aujourd’hui on voit bien quand dans une ville comme Six-Fours, vous êtes obligé d’organiser les marchés à l’abri de blocs de béton. On se rend compte qu’il y a un vrai problème. Et donc il faut donner à la justice et à la police les moyens d’assurer la sécurité. Alors c’est pas fait exprès mais je vois d’ailleurs que c’est quelque chose que j’avais déjà fait au cours du mandat précédent, puisque j’avais interpellé le ministre à plusieurs reprises sur le manque de moyens dans cette circonscription.

Il y a un autre sujet qui me tient à coeur, c’est l’entreprise, les petites entreprises, les commerçants, les artisans, avec la simplification des normes certes il y a le problème des charges sociales, qu’il faudra regarder, mais il y a surtout un problème majeur c’est celui des normes excessives qu’on impose aujourd’hui aux entreprises qui les étouffent dans un carcan abominable. Pour exemple prenez une profession comme la mienne, qui est la biologie médicale, l’accumulation des normes aujourd’hui nous paralyse complètement, nous coûte une fortune et franchement on aurait autre chose à faire en terme d’entreprenariat que de …
Donc je veux aussi, représenter toutes ces dames. Hélène (NDLR : Rigal) m’a fait part de son désir pour des raisons qui lui sont personnelles et professionnelles, puisqu’elle s’est lancée dans une activité professionnelle de ne pas se représenter, je la remercie infiniment de tout ce qu’elle a fait pour notre mandat, ça a été une suppléante particulièrement disponible, chaque fois que je lui ai demandé de me représenter pour une cérémonie officielle ou un rendez-vous ou pour une réunion, elle a toujours répondu présent et donc voilà vraiment je la remercie. Parce que en fait le rôle de suppléant c’est un rôle qui est mal connu et mal reconnu surtout hein. Les suppléants en fait dans notre système politique n’ont pas, n’ont aucune fonction officielle, ils sont rien. Ils ne deviennent quelque chose que lorsqu’ils suivent le corbillard. Voilà.
Malgré tout Hélène a été extrêmement disponible, il fallait donc trouver un autre suppléant en l’occurrence une suppléante cette suppléante c’est Sandra Torrès. Pourquoi Sandra Torrès ? D’abord pour ses qualités propres. On voit que c’est quelqu’un qui, Il y a 10 ans que tu as été élue ? Depuis son premier mandat d’élection régionale est extrêmement active, extrêmement présente sur la ville de La Seyne en particulier et il est absolument nécessaire que la ville de La Seyne qui est la plus importante de la circonscription soit représentée. J’ai aussi choisi Sandra parce qu’elle est conseiller régional et je voulais qu’à côté de moi, comme Hélène d’ailleurs était conseiller régional, je voulais que Sandra, que ce soit aussi un conseiller régional parce qu’on a besoin de travailler avec la région.

Tu veux dire un mot Sandra ?
S Torrès : Oui, je suis très fière d’être aux côtés de Jean-Sébastien dans cette aventure des élections législatives, il y a d’énormes enjeux, pour la circonscription et aussi national . On a un programme pour n’en citer que quelques mesures qui me touchent particulièrement c’est d’annuler la réforme des rythmes scolaires qui a été en tous cas pour la commune de La Seyne, pour nous, nous a entré dans une grande difficulté, on s’est retrouvé à devoir provisionner plus de 350 000€ par an. C’est une réforme que je trouve injuste car en fonction des collectivités qui ont les moyens nos enfants sont pas pris dans les mêmes conditions. Je pense aussi à la fatigue des enfants, des enseignants, Voilà ça c’est une des mesures du programme que nous allons présenter.
Il y a également à mon sens aussi, dans le programme le fait de diminuer les impôts sur le revenu de plus de 10%. Aujourd’hui l’argent, aujourd’hui un SMIC c’est 1145€ net par mois. Quand on dit ça … qui peut vivre avec 1145€ de revenu par mois. Voilà il faut se loger, se nourrir puis ça c’est le quotidien vécu partout. J’ai ma soeur, elle a 11 ans d’écart, voilà elle est au SMIC, ben elle vit en colocation donc ça c’est la réalité.
La défiscalisation des heures supplémentaires, passer à 39h ben au niveau des revenus en effet ça permet aux personnes de mieux vivre.
Donc c’est le projet qu’on veut porter c’est celui qu’on veut faire entendre, c’est aussi la barrière au Front national pour ce qu’il représente même au niveau économique. C’est de passer la retraite à 60 ans c’est une évolution pour lesquelles il faut rappeler que c’est pas possible voilà.
Moi je suis une femme engagée, une citoyenne avant tout, on va s’attacher pendant ce mois à faire part de notre projet, notre envie de représenter la 7è circonscription au niveau national. Pour nous on est en combat, on va y aller, on va se donner tous les moyens de gagner.

JS Vialatte : je voudrais rebondir un tout petit peu sur ce que vient de dire Hélène
S Torrès  : Moi c’est Sandra
JSV : Pardon
S Torrès : Tu vas avoir du mal, il faudra que tu t’y habitues
JS Vialatte : Sur les rythmes scolaires, ça recoupe sur ce que tu disais sur les normes, c’est on a besoin de liberté, de respirer et de pouvoir s’organiser. Je crois que quand elle parle des rythmes scolaires, il faut laisser à chaque commune la possibilité évidemment dans un cadre défini d’organiser soit 4 jours d’école soit des rythmes scolaires comme choisi, c’est un problème je crois de liberté et d’organisation parce que les communes ne sont pas toutes identiques, ça recoupe parfaitement cette histoire de normes. Aujourd’hui on a besoin des, notre économie est paralysée dans tous les domaines par cette accumulation de normes et de réformes.

Sandra Torrès : je voudrais dire quelques mots sur le programme d’Emmanuel Macron. A mon sens on a un programme clair, bien défini, moi perso, j’ai du mal à entrevoir les propositions qui sont faites, je peux en citer une par exemple prévoir d’agrandir les plages horaire d’accueil des personnes pour avoir des informations auprès des collectivités au niveau des démarches au niveau de l’état civil, avec une amplitude horaire assez importante et il annonce aussi également qu’il va supprimer la taxe d’habitation. Pour moi, j’ai du mal à entrevoir comment il va pouvoir mettre en place cette mesure. On parle aussi, de la retraite, ou il va égaliser les retraites. Aujourd’hui personne n’est en capacité de dire comment il va le mettre en oeuvre

JS Vialatte : Il va le faire mais pour l’instant

Sandra Torrès : Nous on est clair on a un programme qui a été donné en milieu de semaine avec qui mesures qui sont pour, il faut pas oublier d’où on vient. La France elle est quand même en difficulté, il faut qu’on ait une ligne claire, un programme bien défini, pour moi les mesures présentées par le Président de la République, il y a beaucoup de choses pour lesquelles je trouve que incohérentes, je pense à la réforme concernant les collèges, je pense qu’il va demander aux enseignants de faire des cours après le soir pour les enfants en difficulté enfin moi je vois ma fille est au collège, ils ont déjà ces mesures en place. Voilà quelques petites choses je pense que y sont pas très très clairs pour lesquelles nous c’est important que nous on puisse aussi à travers notre parti représenter défendre des mesures qui sont claires et mieux définies.

JS Vialatte : J’ai envie de faire un clin d’oeil à un passé pas si loin que ça, j’avais accepté d’être le suppléant du député sortant (NDLR : Arthur Paecht) parce qu’il m’avait dit au tour suivant on inverserait le ticket. Donc avec Sandra, on pourra être tout à fait dans cette configuration au tour suivant si elle le souhaite, je pourrais être son suppléant.

La journaliste : Quel va être votre axe principal localement ?

JS Vialatte : Il faut aussi, on peut pas mélanger les genres. Le parlementaire a un rôle local extrêmement limité. Sur le plan local, alors c’est pas tout à fait vrai sur le plan local on fait des choses.

La journaliste : Quand je dis axe local je dis face au FN

JS Vialatte : Ah face au FN c’est le combat. Comme l’a dit Hélène leur programme économique. Pardon Sandra, leur programme économique on ne partage pas leurs valeurs c’est clair. Leur programme économique est complètement délirant et leur représentant local (NDLR Frédéric Boccaletti) est le pire qu’on puisse faire dans le domaine.

S Torrès : Moi je peux en dire deux mots là dessus parce qu’il siège aussi à la région. La posture qu’il prend dans certaines circonstances n’est pas celle qu’il peut prendre aujourd’hui en assemblée plénière à la région et j’invite les personnes à regarder peut être la chaine Tv de la région qui retransmet les interventions à l’assemblée régionale et je pense que ça peut choquer certains. Je vais mesurer mes mots mais j’invite les personnes à aller voir comment il se comporte et les propos qu’ils peuvent tenir au sein de l’assemblée régionale.

JS Vialatte : C’est la position la plus extrême, c’est l’extrême de l’extrême

La journaliste : Et quel regard portez-vous sur la candidature de Jean-Pierre Colin qui est qui fait partie de la majorité régionale comme vous.

JS Vialatte : Un regard assez indifférent, j’entends Jean-Pierre Colin se présenter comme le renouveau, ça m’amuse beaucoup, il était au cabinet de François Trucy quand François Trucy a été battu par le Front national et il est vraisemblablement si je me souviens bien à l’époque on lui a attribué une part de responsabilité et deuxièmement je rappellerai ça se présente comme un perdreau de l’année mais en fait c’est un perdreau relativement faisandé. Deuxièmement je rappelle que dans une expérience relativement récente Monsieur Colin nous a fait perdre la mairie de La Seyne, qu’aujourd’hui il est dans l’incapacité absolue de gagner la circonscription mais il a la capacité de la faire perdre. Donc je crois qu’à partir de là on a tout dit.

S Torrès : Si je peux me permettre, aujourd’hui on a toutes les investitures. Quelles soient Les Républicains ou l’UDI. Donc je rejoins Jean Sébastien

La journaliste : L’UDI ne lui a pas donné l’investiture?

S. Torrès & JS Vialatte : NON nous avons l’investiture

JS Vialatte : et je vous parlais tout à l’heure des hommes politiques qui avaient une colonne vertébrale relativement souple, il semblerait que Monsieur Colin est fait la roue assez longtemps pour avoir l’investiture En marche. Bon tout est dit »

Fin de la conférence de presse 17minutes et 42 secondes après.

La piste audio … elle vous aidera peut être :

Avec ça, amusez vous à écrire un article et vous comprendrez mieux ce travail, qui n’est pas simple tous les jours.

 

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