Ce soir, les Français se sont exprimés. Ils ont choisi de mettre en avant un démocrate et un parti totalitaire anti européen. À présent, le 2e tour va se préparer et va opposer 2 forces, celle des nationalistes souhaitant se refermer sur eux-mêmes et celle des internationalistes voulant s’ouvrir vers l’extérieur.
Pour ma part, je soutiendrai ceux qui sont ouverts sur l’extérieur et ayant des idées qui ont une réalité économique. Je ne peux humainement que désapprouver ce soir, un parti proposant le repli sur nous-mêmes, ou encore la retraite à 60 ans…
Je crois que cette élection nous a fait éviter un cataclysme. Malheureusement, à côté de cela, cette présidentielle n’aura peut-être pas su combler une certaine espérance.
Mais demain donnera toute sa place aux élections législatives. Il faudra donner aux pays une majorité qui porte nos valeurs, notre volonté… C’est à nous de travailler dans les semaines qui viennent pour que le futur Président de la République soit épaulé par des gens déterminés et actifs. Force est de constater que ce soir une forme de renouveau politique a commencé. Les personnalités qui ont laissé-faire et qui sont responsables de ce qui est advenu aujourd’hui du pays vont être remplacés, je l’espère, par des gens de qualité, travailleurs, courageux.
Ce soir, au regard de ces résultats, je me rappelle les mots de Charles Pasqua « le Front National n’est que la voiture-balai de nos insuffisances ». Ainsi, aujourd’hui encore plus qu’hier, c’est à nous d’être bon, de faire des propositions de qualité, réaliste et d’arrêter de faire des promesses à tout-va comme le font certains responsables politiques. Il est temps de mettre en avant les valeurs plus que les promesses.
Pour autant, nous devons avoir conscience, et j’ai conscience, que ces résultats sont un avertissement. C’est pour cela qu’il nous appartient à nous tous de nous battre pour faire en sorte que, comme au niveau national, le Front National ne puisse être que second. Je vais donc me battre pour être premier aux élections législatives.
Dès demain, je vais continuer ma campagne avec encore plus de force. J’ai ainsi décidé, pendant les 15 jours de l’entre 2 tours des présidentielles de faire, un jour une rencontre avec des gens de la société civile, du monde associatif, syndical, des chefs d’entreprise, des commerçants afin d’être au plus près de leurs revendications, et leurs difficultés, d’entendre les idées et solutions qu’ils proposent.
Philippe SANS.
