Pour le droit à l’avortement LES FEMMES DÉCIDENT

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Rendez-vous à 11 h 30 carré du Port

Vendredi 28 septembre

À l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement, La CGT, la FSU, Solidaires, Lutte ouvrière et le PCF…vous appellent à un rassemblement unitaire pour promouvoir partout ce droit fondamental inséparable de l’émancipation des femmes encore loin d’être reconnu et appliqué dans de trop nombreux États.

Depuis 1990, les femmes d’Amérique latine et des Caraïbes se réunissent tous les 28 septembre pour demander l’accès à un avortement sûr, légal et gratuit sans stigmatisation ni criminalisation. Ce jour a été choisi en référence à la loi brésilienne dite du « Ventre Libre » du 28 septembre 1871, qui libérait tous les enfants nés de parents esclaves. Reprenant le slogan « Pour un ventre libre », elles veulent la fin de l’esclavage du ventre.

Le 9 août dernier, en Argentine, malgré le vote favorable des députés argentins et une mobilisation importante de la population, le Sénat a rejeté le projet de légalisation de l’avortement après des pressions virulentes des églises catholiques et évangéliques

Dans le monde, un avortement sur deux est clandestin, provoquant la mort de 47000 femmes par an. En Europe, le droit à l’avortement relève de la compétence de chaque État. Interdit dans tous les cas à Malte, sauf cas particuliers en Pologne, le droit à l’avortement, même légalisé, peut être remis en question par le maintien de la clause de conscience des médecins (Italie), l’absence de structures hospitalières adéquates (Grèce, Bavière), les restrictions de personnel et les suppressions de centres pratiquant l’avortement en particulier lors de restructurations hospitalières (France) et, dans tous les pays, par l’élection de gouvernements réactionnaires, conservateurs et rétrogrades (Hongrie).

En Espagne, en Pologne ou en Irlande, la mobilisation des femmes a fait reculer les gouvernements. Lors du référendum du 25 mai 2018, le peuple irlandais s’est prononcé à près de 70 % pour le droit à l’avortement.

En France, malgré plusieurs lois, l’accès à l’IVG est remis en cause par les restrictions budgétaires des gouvernements successifs : fermeture des centres IVG et allongement des délais d’intervention, clause de conscience spécifique à l’IVG, pénurie de gynécologues obstétriciens.

Exigeons que le droit à l’avortement soit inscrit dans la Charte européenne des droits fondamentaux ainsi que dans notre constitution.

Ensemble, ce vendredi 28 septembre, réaffirmons que :

• L’accès à l’avortement est un droit
• L’avortement est un choix personnel – mon corps m’appartient, je choisis ma vie
• Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l’avortement et les centres de planification soient accessibles à toutes sur les territoires
• Des campagnes tous publics sont nécessaires
• L’éducation à la vie sexuelle doit être prodiguée à toutes et à tous pour qu’elles et ils puissent avoir des choix libres et éclairés
• La formation aux techniques d’avortement et à l’accompagnement doit faire partie intégrante de la formation initiale des professionnel/les de santé
• La clause de conscience des professionnel-les de santé doit être supprimée
• Les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe et les États doivent dépénaliser totalement l’avortement.  »

crédit photo www.humanite.fr

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