Oui la Provence : L’alternative pour un nouveau monde

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Enfin nous connaissons les dates des prochaines élections régionales et départemental
Après les Sénateurs, les députés ont approuvé, mardi 09 février, le projet de loi « portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique ». Les premiers et seconds tours se dérouleront les 13 et 20 juin. Maintenant que les dates sont connues, la campagne électorale peut (vraiment) commencer.

Une campagne électorale extraordinaire qui devrait rebattre les cartes
Bien sûr, avec la crise sanitaire et le prolongement de l’état d’urgence jusqu’au 1er juin, la campagne électorale sera chamboulée. Les gestes barrières et la distanciation physique, nécessaires à la lutte contre la Covid, vont impacter profondément la campagne électorale. Les grands événements tels que les banquets et les meetings seront rares voire impossibles. Internet, les réseaux sociaux et les outils de visioconférence vont alors jouer un rôle déterminant. Avec l’émergence d’outils numériques collaboratifs et gratuits, les rapports de force électoraux, prédéfinis traditionnellement par l’argent (plus on a d’argent et plus on a de chance de faire des voix) vont être modifiés. Sur le sujet, le rapport 2016 de la CNCCFP portant sur les élections régionales 2015 est sans équivoque. Les listes qui ont atteint la barre des 5% (76 / 153) ont dépensé 27 fois plus pour l’organisation de réunions publiques, au total, que les listes qui ont fait moins de 5% ! La situation peut rebattre les cartes et s’avérer favorable aux listes disposant de faibles moyens financiers.

Avec la Covid, le mur du « jacobinisme » s’est fissuré
La crise de la Covid a eu le mérite, s’il en est, de révéler au grand jour des failles profondes dans l’organisation institutionnelle, économique et sociale de la société française, que beaucoup se refusaient de voir jusqu’alors.
Centrale pour les Régionalistes, la question de l’organisation institutionnelle est traditionnellement marginale dans les débats politiques dans l’Hexagone. Mais avec la gestion de la crise par la France, nombreux sont ceux parmi les journalistes et les politologues qui ont osé la critique du modèle centralisé à la française.

Cette crise, tel un électrochoc, a permis la prise de conscience de la nécessaire remise en cause de la mondialisation. La disparition de l’industrie médicale et pharmaceutique, délocalisée en Chine depuis les années 90 a d’abord été une catastrophe économique. Elle est aujourd’hui complice du drame sanitaire.

Enfin, les politiques sociales, que la Droite et les Libéraux trouvaient inutiles et trop couteuses, se sont avérées indispensables notamment lors des chômages partiels imposés par l’état d’urgence sanitaire. Qui oserait aujourd’hui les remettre en cause ?

Oui la Provence, l’alternative régionaliste en Provence
Initiée par la fédération provençale du Partit Occitan cet été, Oui la Provence est le nom du rassemblement des Régionalistes en vue des élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur. A l’instar des Corses et des Basques qui ont fait le pari, il y a vingt ans, de s’affirmer de façon autonome aux élections, et qui aujourd’hui sont des acteurs de premier plan de la vie politique, les Régionalistes de Provence se lancent sous leur propre bannière avec la ferme volonté d’offrir aux habitants de la région une offre politique nouvelle. Loin des calculs électoraux qui poussent aux alliances parfois contre natures où l’on noue des accords pour acter les désaccords, Oui la Provence trace son sillon.

Souvent invoqué, pour justifier les grands rassemblements politiques, le RN ne se combat pas par des slogans incantatoires ou par des stratégies électoralistes. Les digues finissent toujours par céder. L’extrême-droite se combat par la confrontation des idées et des projets. Le RN est le témoin d’une société malade. C’est à la racine des problèmes qu’il faut agir et non sur leurs manifestations. C’est à l’origine des maux de la société provençale que Oui la Provence souhaite agir.

Ce choix de l’autonomie est d’autant plus nécessaire qu’à Gauche comme chez les écologistes d’EELV, ces derniers au bord de la crise de nerf et englués avec le pôle écolo, l’heure est à la division et au flou programmatique.

Comme le dit l’adage, seules les montagnes ne se rencontrent pas. Encore faut-il pour cela se mettre en marche et avancer. Chemins faisant, nous verrons alors bien qui Oui la Provence rencontrera.

Vous aussi, dites Oui la Provence, signez l’appel et rejoignez-nous.

L’appel se trouve sur le site Internet de Oui la Provence: https://www.ouilaprovence.org/

Pèire COSTA,
Directeur de Régions et Peuples Solidaires
Militant du Partit Occitan

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