Ces derniers temps suite à un ou deux articles où nous appelons un chat un chat, on nous dit gentiment : « Vous devriez faire attention ». Nous avons décidé une fois pour toutes d’être témoins du réel, sans excès, sans rodomontades. Nous ne sommes pas militants politiques, nous n’adhérons à aucun club de pensée, aucun think tank, aucune confrérie. Mais nous savons par expérience, que les élections de Mars 2020 vont tendre nos relations avec les plus sectaires, avec ceux qui s’énervent à l’idée de peut être perdre leurs privilèges, avec ceux qui ne nous apprécient pas. Qu’ils se rassurent, nous ne les apprécions pas non plus. Pour autant, s’ils en acceptent le principe nous leur donnerons la parole avec en mémoire cette citation de l’écrivain Kevin Alfred Strom
« Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. »
Dans le Var, les partis politiques sont dans les starting-blocks depuis la fin des élections Européennes. Les équipes se composent, les alliances de circonstance prennent forme et dans certaines villes la carpe et le lapin annoncent leur mariage.
Nous allons donc partir à la rencontre des candidats (sans exclusive) qui nous contacteront. Nous essayerons de leur donner la parole et de leur poser les questions que le varois moyen se pose. Nous tenterons d’être le plus honnête possible, ne cherchant à séduire aucun candidat, plus qu’un autre. Nous ne sommes candidat à rien. Nous ne sommes que de simples témoins d’un microcosme varois … depuis plusieurs décennies ce qui nous a donné le privilège d’assister à des transhumances idéologiques dont seuls les politiciens professionnels ont le secret.
Commençons par une ville de 10 832 habitants en 2015 d’après l’INSEE. Elle connait une forte progression démographique, pourtant il est bien rare que Cuers fasse parler d’elle. Proche de Toulon, de nombreux habitants font le voyage matin et soir et ne connaissent de leur ville que les turpitudes du conseil municipal, les empoignades des amis d’hier et des déclarations de ceux qui voudraient être calife à la place du calife.
Lassés par cette politique politicienne, à l’instar du reste du département, l’électorat de Cuers vient de renvoyer dans les cordes les partis politiques traditionnels et leurs représentants.
Dans ce grand charivari électoral, un Homme se dresse. Officier de la Marine nationale, ancien directeur de cabinet du Préfet maritime de la Méditerranée, Yann Bizien se propose de remettre cette charmante ville provençale dans le sens correct de la marche.
Il s’est adressé à la presse le mardi 18 juin, jour symbolique du refus de la défaite, de l’appel à l’unité et à la mobilisation du Général de Gaulle. Il a confirmé officiellement sa candidature à cette occasion et a expliqué aux journalistes présents le sens de sa démarche.
Laurent di Gennaro
