Lutte contre les pollutions en mer :Les responsables locaux et de la Préfecture maritime se réunissent
Vendredi 17 janvier 2020, accueillis par M. Christian Chassaing, secrétaire général de la Zone de défense et de sécurité Sud, le commissaire général Thierry Duchesne, adjoint du Préfet maritime de la Méditerranée, a co-présidé aux côté de M. François Drape, adjoint au sous-directeur de la préparation à la gestion des crises à la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), une réunion organisée à l’Etat-Major Interministériel de la Zone de Défense et de Sécurité Sud visant à présenter l’organisation nationale et les actions zonales prévues en cas de pollution maritime en Méditerranée.
Cette réunion a rassemblé les représentants de la Préfecture maritime de la Méditerranée, de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) de zone et des DDTM (Directions départementales des territoires et de la mer) de l’ensemble des 9 départements du littoral méditerranéen. Tous sont acteurs de la lutte contre les pollutions maritimes en Méditerranée, dans le cadre des volets POLMAR Mer et POLMAR Terre des dispositifs ORSEC.
Ces réunions maritimes et zonales de défense et de sécurité sur le thème de la pollution maritime revêtent une importance particulière au regard des récents évènements en Méditerranée et permettent d’échanger sur les retours d’expérience et les bonnes pratiques de l’interface terre-mer dans ce domaine.
Les photos et vidéos sont disponibles sur la médiathèque de la marine nationale : (https://www.mediatheque.marine.defense.gouv.fr)
POLMAR Mer et POLMAR Terre :
Le dispositif de lutte contre les pollutions marines accidentelles distingue la lutte en mer (dispositif POLMAR mer), conduite par le préfet maritime, et la lutte à partir du rivage (POLMAR terre), conduite par le préfet de département.
POLMAR mer permet, sous la responsabilité des préfets maritimes, d’assister un navire en péril afin de sauver les personnes et les biens mais aussi d’éviter ou de limiter la pollution par la prise en remorque du navire et l’intervention à bord d’une équipe spécialisée. Il permet également de lutter contre une pollution déclarée, comme celle de l’Erika ou du Prestige.
Afin de garantir son efficacité, la lutte doit être menée de manière coordonnée en mer et à terre. L’interface entre les deux est jouée régulièrement, lors d’exercices mettant en œuvre de nombreux moyens et permettant le maintien au plus haut niveau des savoir-faire.