Le gouvernement vient d’engager sa responsabilité sur le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques cet après-midi à l’Assemblée Nationale. Cette procédure, rarissime, n’est pas le signe d’un débat apaisé. Le temps parlementaire a été contraint, le texte est colossal et les quelques articles qui concernent la réforme de l’Éducation Routière ne sont que l’arbre qui cache la forêt.
Face à une majorité dispersée, le Premier ministre a fait le choix d’un passage en force. Les députés ont désormais 24h pour confirmer ou infirmer leur confiance dans le Gouvernement. S’ils votent une motion de censure, le Gouvernement serait tenu de démissionner et des législatives anticipées seraient convoquées.
Cependant, il est plus que probable que ce passage en force fonctionne, pour éviter tout cataclysme politique. En ce cas, nous reprendrons les discussions constructives que nous avons entamées avec les Sénateurs, qui seront saisis du texte dans le courant du mois d’avril.
Nous ne perdons pas de vue le combat qui est le nôtre depuis le début : faire triompher la sécurité routière.
C’est justement parce que la période est trouble, les enjeux et luttes de pouvoir multiples, que nous devons plus que jamais rester fermes et apporter notre expertise aux parlementaires, dans un esprit collaboratif et constructif.
C’est là tout l’enjeu du travail que fournit le CNPA-ER depuis la présentation du texte en conseil des ministres. Nous ne lâcherons rien !
Lire par ailleurs : Le business du permis de conduire http://www.marianne.net/business-du-permis-conduire-100231431.html