L’éolien off-shore flottant en Méditerranée

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Objectifs et résumé du projet ÉOLIEN off-shore flottant
Les énergies marines renouvelables dans leur ensemble (hydroliennes, éoliennes en mer,…) font partie des objectifs de spécialisation intelligente des régions Pays de la Loire, Bretagne et Normandie. La région PACA a également positionné la transition et l’efficacité énergétique au cœur de sa stratégie d’innovation pour la période 2014-2020, tout comme la région Occitanie qui revendique une région à énergie positive en 2050. Au premier rang de cet axe d’innovation, la région PACA revendique une position de leader autour de la technologie plus ciblée de l’éolien off- shore flottant. Ces positionnements régionaux accompagnent la politique de l’État qui a fixé comme objectif dans la loi sur la transition énergétique et écologique une puissance installée de 12 GW d’électricité à partir d’éoliennes off-shore fixes et de 6 GW fournis par des éoliennes off-shore flottantes en 2020 (3 GW sur la façade atlantique et 3 GW sur la façade méditerranéenne soient entre 500 et 800 éoliennes pour environ 10 Mds d’euros). En méditerranée, 3 sites pilotes ont été retenus (Fos/Mer, Port Camargue, Leucate).

L’université de Toulon, à travers son pôle de recherche transverse, Mer Environnement Développement Durable, soutient un projet de recherche transversale d’ampleur autour des verrous scientifiques, économiques et sociétaux identifiés dans ce secteur technologique. Les thématiques du pôle de recherche Information, Numérique et Protection rejoignent également ce projet de recherche. Ces deux pôles transverses sont donc sollicités pour accompagner le développement de ce projet transverse.

Ce projet regroupe les laboratoires de sciences exactes dans le domaine de la modélisation de l’environnement marin, de la modélisation numérique des structures, du contrôle commande et des matériaux afin de lever les verrous scientifiques de ces technologies. Au-delà des problématiques technologiques, les projets d’installation d’éoliennes se heurtent à de nombreux conflits d’usages. L’acceptation de leurs présences par la population est loin d’être acquise. Cet axe de recherche sera également développé grâce à l’apport des travaux des laboratoires Babel et I3M. C’est cet axe de recherche qui entre pleinement en adéquation avec le pôle transverse INP.

Calendrier du projet Étapes principales
Cette seconde étape du projet transverse décliné ci-dessous concerne l’année 2018, le projet global s’étend sur la période 2017-2021.
Il fait suite à une première série de résultats obtenus par les laboratoires soutiens de ce projet en 2017 (voir ci-dessus) ainsi qu’un colloque qui a eu lieu le 23 novembre 2017. Ce colloque associait les partenaires naturels en région PACA (école centrale de Marseille, Idéol) autour de cette thématique ainsi que les acteurs académiques ou industriels nationaux du secteur de l’éolien off- shore (École Centrale de Nantes, EDF).
Il s’agit dans le programme 2018 de soutenir principalement les étudiants de Masters 2ème années impliqués dans ce projet (3 étudiants) qui réaliseront leurs travaux majoritairement au cours du premier semestre 2018.
Parallèlement à l’émergence de résultats scientifiques en 2017 et 2018, la consolidation d’un réseau de partenaires industriels sera réalisé tout au long de 2018 qui doit permettre de cofinancer les premiers doctorants pour la rentrée 2018 notamment supporté par les laboratoires BABEL et I3M et à la rentrée 2019 pour les autres laboratoires du projet (MIO-LSIS, IM2NP-MAPIEM ou iMATH- MIO). Ces co-financements de doctorants seront recherchés auprès de partenaires internationaux (Canada, Belgique), nationaux (ANR France Énergies Marines-partenaires socio-économiques) ou régionaux (région PACA-partenaires socio-économiques) dans le cadre des différents appels d’offre 2018 et 2019. Cette action nécessite des moyens de fonctionnement pour :
-mettre en place la réponse à ces appels à projet en 2018 et consolider les partenariats externes à l’UTLN pour répondre à ces appels d’offres.
-Participer aux réseaux scientifiques et workshops du secteur en lien avec les thèmes du projet de recherche en 2018

Résultats attendus, territoires et transversalité
Les résultats de ces études doivent permettre de consolider la fédération au sein de l’UTLN, d’un groupement scientifique capable d’accompagner en région PACA, le développement du secteur des énergies marines renouvelables en couvrant des secteurs scientifiques vierges et complémentaires des pôles scientifiques de l’Ouest – Nord-Ouest de la France. En effet, les thématiques initiales retenues, décrites ci-dessus, sont peu ou pas abordées par les universitaires français. Elles ont été également identifiées par France Énergie Marine (FEM) lors de l’élaboration de sa feuille de route stratégique à l’automne 2016 pour laquelle nous avons été sollicités.

Construction de la représentation dans la sphère publique de l’Éolien flottant à travers la presse écrite, éventuellement les réseaux sociaux (twitter, blogs) et sites spécialisés : Historique, trajectoire, terminologie. Méthodologie, traitement, analyse. (2018)

Cette vision stratégique des thématiques initiales de recherche du projet ÉOLE a été partagée dans le détail avec FEM, lors d’une après-midi d’échanges à l’UTLN durant leur visite en région PACA en février 2017. FEM a ainsi bien identifié l’UTLN comme un partenaire scientifique de cette thématique autour de leurs 3 orientations stratégiques (Outils et méthodes de caractérisation de site, Outils de conception des technologies pour les applications EMR, Impacts environnementaux et socio-économiques).

Cette seconde étape du projet doit ainsi permettre de finaliser les hypothèses d’études et d’identifier les verrous scientifiques à lever au cours des 3 prochaines années en relation constante avec les attentes des industriels du secteur, des politiques publiques et du questionnement des citoyens. Cette démarche permettra de cofinancer ces travaux de recherche de moyens termes (doctorats) et de consolider les relations avec les partenaires socio-économiques de ce secteur.

Les résultats scientifiques de ces deux étapes initiales de ce projet 2017 et 2018, les compétences présentes dans les laboratoires supports et la réflexion stratégique qui a eu lieu en 2016-2017 en partenariat avec FEM, seront non seulement le fondement des projets de recherche doctoraux futurs à court/moyen terme mais aussi la matière première permettant, grâce aux actions du pôle Mer Méditerranée en 2018, de fédérer les acteurs socioéconomiques de ce secteur, notamment en région PACA. Cette capacité à pouvoir répondre transversalement aux problématiques scientifiques complexes de ce secteur d’activité doit permettre de mieux faire connaître les compétences scientifiques qui se développent au sein de l’UTLN. Ainsi, d’autres compétences présentent à l’UTLN comme l’acoustique sous-marine, la robotique autonome ou l’observation sous- marine pourraient être mobilisée à moyen terme pour répondre à la sureté et à l’impact environnemental de ces installations.

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