Deux représentations, et des spectateurs séduits par le rythme et la bonne humeur de cette troupe d’acrobates venus du Maroc.
Du cirque, mais du cirque version 2022, un Dj – Dj Dino – et des artistes survitaminés. Les spectateurs du Théâtre couvert de Châteauvallon étaient venus en famille, et tous les âges ont apprécié.
Mais tous ne savaient pas que la mise en scène du spectacle – qu’elle nomme « circographie » – était signée Maroussia Diaz Verbèke, une jeune femme qui a grandi entre La Seyne et Toulon, avant d’intégrer le Centre National des Arts du Cirque.
Aujourd’hui, Maroussia Diaz Verbèke a monté sa propre compagnie à Paris, « Le Troisième Cirque », reconnue au niveau international.
Séduite par une collaboration avec la troupe franco-marocaine, dirigée par Sanae El Hamouni, elle a mis dans ce spectacle tout ce qui fait son originalité :
de la technique de haut niveau, de l’humour, de la poésie … et un clin d’œil à l’actualité.
Du talent et du pop art
Maroussia Diaz Verbèke a travaillé avec un photographe connu, Hassan Hajjaj, pionnier du pop art marocain, dans le choix des costumes, des couleurs et du rythme. Toutes les pratiques méritent d’être citées, du hip-hop au foot freestyle, des pyramides aux acrobaties de tapis, mais aussi a moto sportive, bien connue à Tanger.
On retiendra la transformation significative d’une jeune femme en habit traditionnel, puis suspendue dans les airs, et qui peu à peu se défait de ses lourds vêtements, comme une chrysalide, pour apparaître enfin en femme libre …
Le public a chaleureusement salué ce spectacle vivant, vibrant. Et dans ce public,
il y avait une femme émue –la maman de Maroussia – et un groupe de jeunes femmes souriantes : ses amies du Lycée Dumont d’Urville …
N.F
Photos Hassan Hajjaj
