Le gros souper et les 13 Desserts

0

Le gros souper a ieu ce soir et se termine un peu avant la messe de minuit. Sur la table sont disposés 3 nappes blanches de dimensions différentes, une grande dessous, puis une mayenne et en dernier la plus petite. La première servira la soir même pour le gros souper, la deuxième pour le jour de Noël et la dernière pour le jour de Noël. Trois coupelles de blé planté à la sainte barbe et trois bougies viennet compléter le décor.
Il ne faut pas oublier de mettre un couvert de plus, place symbolique du « pauvre » parce qu’autrefois on ouvrait sa maison et sa table à un pauvre le soir de Noël.
Le gros souper se compose d’un repas maigre de sept plats correspondant aux sept plaies sacrées, arrosé du vin de l’année et suivi des treize desserts. Le menu est établi en fonction de la région.

Les 13 Desserts
Les fruits secs sont appelés « les quatre mendiants »
Noix ou noisettes (symbole des Augustins)
Figues sèches (symbole des Franciscains)
Amandes (symboles des carmes)
Raisin secs (symbole des Dominicains)
La pompe à huile, gage de réussite
Nougat noir
Nougat blanc, pour l’humeur des jours
Dattes
Orange (le cadeau)
Mandarines, pour la réussite des voeux émis dans le silence du coeur
Pommes
Poires
Raisins frais ou grenade (le fruit), pour la vitalité
Pâte de coing (de Cotignac bien sûr)
Abricot sec

Les 13 desserts en Provence s’accompagnaient parfois de pâte de coing. Ces fruits venaient uniquement de la production familiale, chacun avait dans son jardin quelques arbres fruitiers dont il faisait sécher les fruits pour l’hiver. Ils fabriquaient eux-mêmes le nougat avec les amandes de leur jardin, du miel acheté chez l’apiculteur du coin et des feuilles de papier azyme achetés chez le boulanger.

Les 13 desserts symbolisent le Christ et les douze apôtres

feu de cheminée

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.