Le climat est notre affaire

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ATTAC VAR vous invite à une conférence-débat Mercredi 4 novembre 18h30 Fédération des Oeuvres Laïques (FOL) Avenue des Lices Toulon

Sommet climat Paris décembre 2015 : Quels enjeux ? Quelles perspectives ?

Avec Maxime COMBES Economiste, membre d ‘ATTAC

Maxime COMBES a contribué aux ouvrages collectifs “La nature n’a pas de prix, les méprises de l’économie verte” (Attac – 2012) et “Les naufragés du libre-échange, de l’OMC au Tafta” (Attac – 2015) aux éditions Les liens qui libèrent. Le 8 octobre dernier, il a publié : « Sortons de l’âge des fossiles – manifeste pour la transition » au Seuil éd Anthropocène. Il écrit aussi dans Basta ! , site en ligne et média indépendant centré sur l’actualité économique, sociale et environnementale.

Extrait de son dernier livre : Les entrailles de la Terre contiennent suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon pour déclencher le chaos climatique. Prendre au sérieux le réchauffement climatique implique de laisser dans le sol la majorité des réserves d’énergies fossiles connues. Pour survivre, nous sommes donc condamnés à apprendre à vivre sans brûler des énergies fossiles dangereusement surabondantes.
Ceux qui tergiversent, ceux qui s’y refusent, ceux qui étendent la logique extractiviste en forant toujours plus loin et toujours plus sale, ceux qui professent que les marchés, la finance ou les technosciences vont sauver le climat nous détournent de l’essentiel. Ils gaspillent le temps et les ressources dont nous avons besoin pour enclencher la transition.
Nous ne nous résignons pas au naufrage planétaire. Contre l’extractivisme, les hydrocarbures de schiste, les grands projets inutiles et la marchandisation de l’énergie et du climat, nous inventons aujourd’hui les contours d’un monde décarboné, soutenable et convivial de demain. Il est temps de sortir de l’âge des fossiles. La transition, c’est maintenant !

Sommet Climat Paris 2015 (COP 21)
En décembre, l’aéroport de Paris-Le Bourget accueillera la 21ème conférence de l’ONU sur le changement climatique (COP21). Elle doit réunir plus de 195 pays et de nombreuses ONG et est supposée aboutir à un “accord universel” que François Hollande souhaite “historique”.
L’urgence est là : les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) ne cessent d’augmenter et les dérèglements climatiques se renforcent. Pourtant les négociations en cours laissent peu d’espoir d’aboutir à un accord qui permettrait de ne pas dépasser les 2°C de réchauffement d’ici à la fin du siècle et d’assurer la solidarité internationale et la justice climatique. Dans un entretien au Monde en août dernier, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon ne cachait pas son pessimisme. Les propositions d’engagement de 140 états qui représentent 80 % des émissions de GES dans le monde s’avèrent nettement insuffisantes et laissent supposer un réchauffement supérieur au 2° C au-delà duquel l’emballement climatique ne sera plus contrôlable.
Faut-il pour autant se résigner ? Non, car notre pouvoir d’agir, celui de simples citoyens ou membres d’organisations de la société civile, est plus important que nous l’imaginons. Le climat est notre affaire! »

 

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