Lancement de campagne du pôle écologiste PACA, scrutin des régionales 2021
Aujourd’hui, la famille politique des écologistes est rassemblée face aux menaces qui pèsent sur notre société, sur notre pays sur notre région. EELV, Génération Écologie et Cap Écologie, qui vient de naitre après la fusion entre L’AEI et Cap 21, ont su se rassembler bien au-delà des clivages politiciens.
L’histoire a démontré que les luttes fratricides conduisent, in fine, à la défaite de tous. Et c’est particulièrement vrai en écologie politique. Pour les élections régionales de 2015, nous sommes partis éparpillés soit avec le PS pour Génération Écologie, avec le Front de gauche d’alors pour EELV et l’AEI est partie sous ses propres couleurs. Ce fut un désastre pour chacun d’entre nous, et nous avons dû d’ailleurs nous retirer pour éviter le risque d’une victoire du RN.
Se rassembler ce n’est pas tuer l’un ou l’autre, c’est au contraire exister ensemble, pour mieux défendre, pour mieux réaliser nos objectifs communs. Ce rassemblement inédit, dans la complémentarité de toutes ses composantes, n’a rien à voir avec un banal mariage de raison, puisqu’il s’agit d’un rassemblement de passions, de convictions fortes et partagées.
Bien sûr au-delà de notre pôle écologique, ce rassemblement est ouvert à toutes celles et ceux qui ont la volonté de mettre en œuvre des propositions qui redonneront un sens à l’avenir de notre région, et surtout qui replacent l’Humain au cœur de son environnement.
Pour ces élections régionales et départementales de 2021, trois projets de société seront sur la table. Le premier est un projet déjà obsolète qui prône la haine et le repli sur soi, c’est celui du R.N. Le second est un projet qui propose de continuer comme avant, en arguant souvent de belles paroles autour de l’écologie, mais qui ne prend pas les mesures nécessaires pour faire face au dérèglement climatique, et qui nous conduit inévitablement à la finitude de la planète, à la destruction du vivant, à l’explosion de la pauvreté et des inégalités.
Le troisième projet est le nôtre, celui des écologistes. Il propose une véritable alternative au bilan de Renault Muselier et de son équipe. C’est un projet qui répond aux urgences du présent et permet de construire un monde durable. Ce projet, qui est un changement radical de système, se concrétise déjà dans les communes et les collectivités écologistes.
Nous voulons prendre soin du vivant, de l’humain et notamment des plus fragiles et de la jeunesse. Nous mettrons en œuvre une politique qui permet de proposer une réelle qualité de vie sur l’ensemble du territoire pour tous et toutes par l’accès à la santé, à une alimentation saine, à la culture, aux loisirs, au sport, à l’enseignement et à la formation…. Enfin, notre projet est résilient et permettra de construire une région qui peut s’adapter rapidement à un monde qui change vite et qui peut résister au dérèglement climatique.
Car, notre région porte en elle deux grands défis majeurs. Le premier est la nécessité de répondre aux défis majeurs liés, notamment, au changement climatique, avec chez nous, les deux effets touchant à la fois le littoral et son trait de côte et les phénomènes d’effondrements, glissements de terrain et inondations qui affectent nos zones de montagne. Le deuxième est le besoin énorme de solidarité en faveur de populations en situation de pauvreté et de précarité mais aussi en direction des populations touchées par les phénomènes climatiques.
En réalité, le bilan des Républicains n’est pas glorieux. Sur un budget de presque 2,4 milliards d’euros, à peine 370 millions sont consacrés à l’écologie et au développement durable. Parler de « Cop d’avance » ne trompe personne et reste du greenwashing. Cela consiste à mettre des pansements sur des plaies ouvertes. Le projet écologiste que nous portons est un projet global, qui répond aux problèmes environnementaux, économiques, sociaux et sociétaux.
Le rassemblement des écologistes qui nait aujourd’hui est une première étape pour un rassemblement plus large composé des forces de gauche qui s’écologisent, des acteurs de la transition écologique, de la génération climat. L’écologie politique franchit un cap aujourd’hui, c’est une étape capitale et une opportunité d’impacter très positivement sur 5 millions de nos concitoyens.
En présence de Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe EELV et de Jérémie Iordanoff, secrétaire national adjoint EELV, Délégué aux régions et territoires.
En présence des représentant.e.s du Pôle Écologiste PACA :
France Gamerre, présidente d’honneur et délégué régionale PACA de Génération Écologie
Nathalie Morand, co-porte-parole d’ EELV PACA,
Fazia Hamiche, co-déléguée régionale PACA de Cap Écologie
Pierre Moze, délégué régional PACA et porte-parole national du Mouvement des Progressistes
Jean-Laurent Félizia, co-secrétaire régional chef de file pour EELV PACA
Jean-Marc Governatori, coprésident de Cap Écologie avec Corinne Lepage
Notre rassemblement en PACA est salué nationalement :
« Bonjour les ami.e.s du Pôle Écolo, nous sommes heureuses du lancement de votre liste en PACA qui rassemble les écologistes de notre Pôle, EELV, Cap Ecologie, Génération Ecologie et le Mouvement des Progressistes. Dans ce temps d’urgence économique, environnementale, sanitaire, sociale, dans ce temps d’incertitudes, le rassemblement des écologistes est la clé. »
Delphine Batho et Corinne Lepage.
« L’écologie enfin rassemblée en PACA est la première étape vers un large rassemblement avec la gauche qui s’écologise, pour faire face au RN et gagner la région. »
Sandra Regol.