On y raconte l’histoire vraie d’une jeune femme qui s’expatrie à Saigon et l’histoire des imaginaires qui l’entourent. La sensualité des paysages de Marguerite Duras, comme la violence : celle de l’orage, celle de la guerre et celle, toute autre, de la modernité. L’histoire d’un territoire intime ou lointain — et de sa transformation.
Arriver là-bas à l’heure de la mousson, se retrouver submergée, contempler une à une ses digues lâcher, être débordée de l’intérieur et se répandre dans le décor. Raconter, le tourbillon de la ville électrique et les bruits de la jungle à sa porte. Se perdre, sous les pluies diluviennes d’Ho Chi Minh City ou de Saigon, sa doublure d’invisible. Glisser, dans la moiteur des nuits et douter de ses propres frontières. Respirer la densité de l’air et se demander qui de nous ou du paysage change le plus.
Mardi 24 mai 20h30
Salle Gérard Philipe La Garde
www.ville-lagarde.fr
Tel : 04 22 80 12 75