La Croix Valmer : Un autre regard sur les déchets

0

Depuis septembre 2017, le restaurant scolaire dispose d’un déshydrateur de déchets alimentaires. « Nous avons mis hier les déchets du restaurant et aujourd’hui nous récupérons la matière sèche » explique Annie Doiteau, responsable des affaires scolaires. « La machine en question est un recycleur de déchets alimentaires, capable de transformer 1 tonne de restes en 100 kilos de déchets secs et inodores » explique la société Geb Solutions à l’origine de la commercialisation du produit. « Elle sépare l’eau de la matière sèche par un conduit créé à cet effet et l’utilisateur récupère la matière sèche qui tombe dans un récipient. »
Antérieurement, l’intercommunalité ramassait ces déchets pour un coût annuel revenant à la commune de 14 000 € baissé de moitié avec ce nouveau procédé. Se soustrait aussi de moitié la taxe de ramassage d’ordures ménagères. Avec cette machine, moins de sacs poubelle sont utilisés avec moins de manipulation de portage parfois lourde pour le personnel. La conséquence est donc économique et de confort.
Les enfants sont de la partie. Ils trient auprès de la machine les restes de midi : emballages d’un côté, papier de l’autre et organique dans le nouvel appareil. Ils se rendent compte des quantités gaspillées mais, comme Romy 7 ans qui attend son tour pour trier son assiette, ils sont contents « de voir que cela va resservir ». En effet, les aliments ainsi secs deviennent dès le lendemain du compost. Annie Doiteau, responsable des affaires scolaires explique que « l’engrais récolté est utilisé par le service communal des espaces verts. »
Un bilan carbone allégé et 50% de déchets en moins pour le restaurant, on peut parler d’une belle réussite. « Et les atouts sont encore nombreux » ajoute Annie : « même si nos enfants mangent très bien et de tout, on a mis en place, depuis la présence du déshydrateur, la pesée des déchets par catégorie, entrée, plat, dessert. On a ainsi adapté nos commandes et la fabrication. Les types de produits ont été repensés et curieusement pas avec les légumes mais plutôt sur la viande, les entrées et les plats en sauce. » On a bien compris l’intention du service : lutter contre le gaspillage alimentaire qui rappelle l’une des fiches-action de l’Agenda 21 communal. Prochaine étape, la réutilisation de l’eau pour l’arrosage ?

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.