Jazz à Porquerolles 2019

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Le plus intimiste des grands festivals Français vous donne rendez-vous du 6 au 10 juillet 2019 pour une 18è édition exceptionnelle !

Samedi 6 juillet 2019
1ère partie
Lula Pena
Portugal
Lula nous vient du Portugal et c’est une joie de partager ses émotions. Ouvrir le festival en empruntant sa voie. Partir avec elle pour aller à la rencontre de ses compagnons de route, Chico Buarque, Violetta Para, Caetano Veloso, Cesaria Evora.
Elle est avec nous ce soir à Porquerolles c’est un beau cadeau qu’elle nous fait.
Son chant est celui de l’amour.
Lula Pena / Voix et guitare

2ème partie
Jacky Terrasson Trio
« Hommage à Michel Petrucciani »
Etats-Unis / France
Il y a 20 ans, Michel Petrucciani partait rejoindre les anges en nous laissant désemparés. Cette édition du festival lui est dédiée.
Jacky Terrasson est un pianiste de la trempe d’un Brad Mehldau ou d’un Keith Jarrett, c’est dire si je le place haut. La première fois que je l’ai entendu, il y a plus de vingt ans, il accompagnait l’immense chanteuse Betty Carter. Et il fallait l’entendre derrière son clavier propulser le groupe vers les sommets du swing et de l’harmonie.
Il y a toujours dans la musique de Jacky de l’amour et de la générosité, comme cela était aussi le cas chez Michel Petrucciani à qui il rend hommage. Quelle belle soirée pour ouvrir cette dix huitième édition du festival !
Jacky Terrasson / piano, Ali Jackson / batterie, Sylvain Romano / contrebasse

Dimanche 7 juillet 2019
1ère partie
Aldo Romano / Michel Albertini
« A.L. »
Concert-lecture
France / Italie
Encore une belle soirée quasi inédite avec le comédien Michel Albertini qui lira des extraits du récit autobiographique d’Aldo Romano, « Ne joue pas fort, joue loin ». Cette lecture musicale nous fera partager l’intimité d’un jeune immigré italien destiné à être carreleur comme son père et qui deviendra une figure incontournable du jazz européen. Aldo à la batterie et son double nous embarquent dans une sorte de travelling sonore où vont se croiser le swing, le burlesque, le tragique, mais surtout la passion d’un homme qui toute sa vie aura battu le tempo de notre temps, et qui depuis 18 ans accompagne le festival. Merci Aldo de ta fidélité et de ton engagement.
Aldo Romano (batterie), Michel Albertini (narration)

2ème partie
Maciej Obara Quartet
« Unloved »
Pologne
Maciej Obara est un compositeur et saxophoniste d’origine polonaise, il vient d’enregistrer un disque magnifique chez ECM, le label de Keith Jarrett, c’est tout dire !
Dès les premières notes de Maciej Obara, on comprend que la musique est là ! On reconnaît immédiatement le talent et tout ce qui fait que cette musique chargée de désir vous traverse et vous fait battre la mesure. Le jazz est le lieu de tous les rêves et Maciej Obara est l’un de ses messagers comme l’ont été Coltrane, Billie, Duke, Armstrong, Ellington…

Lundi 8 juillet 2019
1ère partie
André Minvielle
Solo
France
Pour moi, André Minvielle c’est tout à la fois Léo Ferré, Claude Nougaro, Jon Hendriks, Charlie Parker et encore André Minvielle ! En d’autres termes, la poésie, le swing, la folie douce et une voix à nulle autre pareille. André Minvielle pourrait être Jazz à Porquerolles à lui tout seul, en clair, tout ce que nous aimons, c’est-à-dire : Musique ! Qui veut dire aussi Amour, sans oublier l’Humour.
André Minvielle (chant, percussions)

2ème partie
QUE VOLA ?
« Le jazz français rencontre la rumba cubaine ! »
Cuba / France
Que Vola ? What’s up ? Quoi de neuf ? Je vous le donne en mille ! Un big band + la fougue des meilleurs percussionnistes cubains = Du rhum dans les oreilles ! Une sorte de « Cuba libre » musical, un cocktail détonnant qui réunirait Charlie Mingus, Duke Ellington, Chano Pozzo et Ray Barreto. Et comme dirait Novecento, le pianiste né sur un bateau : « Que Vola ? C’est la musique sur laquelle Dieu danse quand personne ne le regarde ! » Et Archie Shepp d’ajouter : « — Sur laquelle Dieu danserait s’il était nègre. »
CUBA : Adonis Panter Calderon, Barbaro Crespo Richard, Ramon Tamayo Martinez (percussions) / FRANCE : Fidel Fourneyron (trombone, direction musicale), Aymeric Avice (trompette), Hugues Mayot (saxophone ténor), Benjamin Dousteyssier (saxophone alto & baryton), Bruno Ruder (Fender Rhodes), Thibaud Soulas (contrebasse, co-direction musicale), Philippe Garcia (batterie)

Mardi 9 juillet 2019
1ère partie
Charkha
France
Un vent de liberté qui nous vient de Bretagne avec Charkha. Six musiciens à la recherche constante d’une transe collective. En empruntant les chemins parcourus par John Coltrane, Eric Dolphy, Henri Texier ou Steve Coleman !
Charkha fait vibrer une musique engagée, enracinée, aux confluents des musiques traditionnelles, jazz et contemporaines.
Gurvant Le Gac (flûte/composition), Thimothée Le Bour (saxophone ténor), Gaëtan Samson (percussions), Faustine Audebert (chant), Johnathan Caserta (contrebasse), Florian Baron (Oud)

2ème partie
Jacques Schwarz-Bart Quartet
« Hazzan »
Guadeloupe / Métropole
Les racines de Jacques Schwarz-Bart sont multiples et riches. Elles plongent dans deux diasporas aux histoires tourmentées, afro-caribéenne d’un côté et juive de l’autre, illustrées par chacun de ses parents, Simone et André, et à travers l’œuvre littéraire qu’ils ont produite. Si Jacques s’est toujours réclamé de ces deux identités, son œuvre musicale avait jusque-là plutôt illustré la part antillaise. Avec son quartet « Hazzan » – le Cantor de la tradition juive –, Jacques Schwarz-Bart nous entraîne sur l’autre versant de son histoire en mettant à l’honneur les mélodies traditionnelles de la liturgie juive comme terreau fertile propice à l’épanouissement d’un jazz coloré, entraînant, chaleureux,, et là encore métissé.
Jacques Schwarz-Bart (sax), Gregory Privat (piano), Reggie Washington (contrebasse), Arnaud Dolmen (batterie)

Mercredi 10 juillet 2019
1ère partie :
Hamid Drake solo
2ème partie :
Archie Shepp
« Fire Music »
Etats-Unis / France
C’est sûrement Archie Shepp qui aura donné ses lettres de noblesse au festival Jazz à Porquerolles. Depuis 18 ans, Archie est là. Et la légende nous dit que, par temps de mistral, les pêcheurs de l’île entendent, dans la nuit, des « blue notes » s’échapper des murailles du Fort Sainte-Agathe. Les mélodies des blues joués avec les Gnawas du Maroc, avec Chucho Valdès de Cuba, Joachim Khün, Mino Cinelu, Marc Ribot et de tant d’autres musiciens mémorables qui nous auront enchantés. Avec « Fire Music », ce disque qu’il enregistre en 1965, Archie Shepp nous fait réentendre ce qu’il jouait en ce temps-là et qui nous dit tellement de choses sur le temps présent. Merci Archie de nous accompagner sur les chemins de la Liberté.
Archie Shepp (sax), Carl-Henri Morisset (piano), Darryl Hall (contrebasse), Hamid Drake (batterie), Sébastien Llado (trombone), Olivier Miconi (trompette), Jean-Philippe Scali (saxophone alto), Virgile Lefebvre (saxophone ténor)

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