Itinéraire international pour une varoise acrobate, et circographe…

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André Oliveira DB, Béatrice Martins et Lucas Cabral Maciel photo Joao Saenger

Maroussia Diaz Verbèke n’est pas une inconnue pour les varois. Elle conserve de nombreux amis, connus lors de ses études, primaires et secondaires, à La Seyne et à Toulon. Devenue metteuse en scène, et « circographe », un terme qu’elle a inventé pour désigner la mise en scène spécifique au cirque, elle avait  présenté le Groupe  « Fiq », avec le groupe Acrobatique de Tanger à Chateauvallon en 2022.

La semaine dernière, elle participait à la Biennale du Cirque à Marseille, sur les plages du Prado, avec sa compagnie, « Le Troisième Cirque ». Au programme, son tout dernier spectacle, monté lui aussi par delà les frontières : après le Maroc, le Brésil.

Photo Jérôme Bonnet

Formation de haut niveau
Entrée à l’École Nationale des Arts du Cirque de Rosny sous bois, Maroussia choisit pour agrès un mix entre corde souple et corde volante, qui lui permet toutes les audaces.
Elle poursuit sa formation au Centre National des Arts du Cirque, à Châlons en Champagne.
Elle s’installe à Paris où elle crée « De nos Jours », avec le collectif Mosjoukine, qui se jouera en France et à l’étranger plus de 150 fois, puis « Le Vide », un spectacle co-écrit, qui connaîtra également un beau succès. Enfin – et surtout – son fameux solo, écrit et joué seule : « Circus Remix ».
La jeune femme occupe courageusement la scène, durant deux heures. Elle y imagine un « troisième cirque », exigeant et réussi, qui réunirait les cirques contemporain et classique.
C’est dans ce cadre que Maroussia Diaz Verbèke a présenté son spectacle à Marseille, « circographié » avec talent : « 23 fragments de ces derniers jours ».

Marco Motta photo Joao Saenger

De la musique et de l’humour
Six artistes venus du Brésil – la compagnie partenaire « Instrumento De Ver » – ont prouvé que le sens de l’équilibre ne connaissait pas de frontière, pas plus que l’humour, le rythme et le goût du risque.
L’espoir aussi : la tragique actualité brésilienne n’est pas absente du spectacle…
Mais à l’heure où ces lignes sont écrites, le spectacle est déjà reparti sous d’autres chapiteaux, car le talent s’exporte sans problème, sous le soleil et sous la pluie…
Le « Troisième cirque » et les six artistes brésiliens sont à Paris jusqu’au 18 février, avant de reprendre la route à travers la France.

N.F

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