Exposition de Blaise Simon : « L’esprit de la matière »

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Exposition de Blaise Simon Peintre, sculpteur, graveur
« L’esprit de la matière »
11 février – 4 juin 2017
Communauté de la Provence Verte Agglomération-
Quartier de Paris-174 route départementale 554 – 83170 Brignoles

Cette exposition de Blaise Simon Balazs est une rétrospective de plus de 50 ans de création artistique. On découvre des œuvres des différentes périodes qui ont ponctué sa carrière. L’artiste explore la matière comme un territoire inconnu, innovant les techniques qui permettront de révéler « L’esprit de la matière ». Pendant plus de 10 ans l’émail est l’élément majeur de la créativité de l’artiste, il expérimente cette peinture de façon personnelle et originale mettant en valeur la matière par un jeu de couleurs chaudes, variées et une composition épurée. A la recherche de plus de sobriété, Blaise Simon développe des motifs organiques aux formes courbes en harmonie douce avec l’acier qu’il sculpte en bas-reliefs abstraits. La matière brute exalte sa créativité, soucieux de rigueur et de perfection, il exécute une série d’assemblages aux formes géométriques. A l’issue de cette période, dans sa quête d’évolution personnelle et artistique, il aborde toutes les possibilités pour glisser dans l’espace du macrocosme au microcosme. En 1978, il développe le concept du « Cubintras », aboutissement de sa maitrise de la matière et de la lumière, du plein et du vide, du yin et du yang, reflet d’un acharnement fécond et créatif. Parallèlement à cette recherche sur les microcosmes, Blaise Simon explore les techniques de la gravure qu’il met en œuvre pour un hommage à son père, le poète Andor Simon. Il en résulte une série d’estampes en collaboration avec l’écrivain et calligraphe Férèncze. Cette association se poursuit pour illustrer les textes de Saint-John Perse, Blaise Cendrars, Derek Walcott. Plus tard, il découvre les Antilles, et une fois encore son art est à l’écoute de la matière qui l’entoure pour lui en faire révéler ses secrets. C’est « l’esprit du bronze » qui l’habite lorsqu’il crée une série de sculptures à partir de machettes, outil traditionnel ancestral, prolongement de la main, symbole de tragédies et de révoltes. Lorsqu’il arrive à Brignoles, Blaise Simon découvre d’anciennes houes de moines jardiniers, il détourne l’objet et l’outil devient le reflet de l’âme, le miroir de l’être. L’œuvre de Blaise Simon Balazs est une quête perpétuelle, une recherche de dépassement pour évoluer dans son être comme dans son art.
Il dit : « Mes œuvres m’ont plus construit que je ne les ai faites ».

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