Gilets Jaunes : STOP ou encore…
Ils ont repris le chant antisémite de l’illustre Dieudonné, sur les marches du Sacré-Coeur, accompagné de propos insultants pour le président de la République ; ils ont décapité à la hache un mannequin portant le masque d’Emmanuel Macron, en ajoutant du sang de bœuf pour stimuler la foule ; ils ont insulté une dame âgée, dans le métro, qui leur a demandé d’arrêter de chanter « La Quenelle », parce qu’elle était juive, et qu’elle savait ce que ce chant signifiait ; ils ont ajouté, en bons serviteurs de papa Le Pen et autres négationnistes, « que les chambres à gaz n’existaient pas » ; ils ont étalé leur toute puissance, puisque personne, dans la rame de métro, n’a bougé un petit doigt… Aux postes frontières du sud comme du nord, ils ont chassé les journalistes avec des propos insultants, arraché le téléphone portable d’une femme qui voulait simplement faire son travail, chassé un malheureux pigiste, qui gagne sûrement moins que la plupart d’entre eux. Sur certains ronds-point, où l’alcool coule à flot, pour faire passer les saucisses, on a vu d’étranges pancartes qui stigmatisent « les puissances de l’argent » évidemment juives…
Ils veulent tout et son contraire, et d’ailleurs, se moquent bien de ce qui leur est annoncé : ils veulent le pouvoir, en renversant les institutions, et le fameux RIC qui devrait permettre de réinstaurer la peine de mort, de jeter les migrants à la mer et de faire un bras d’honneur à l’Europe. Défendre l’environnement, s’alarmer pour l’évolution du climat, ne fait pas partie de leurs préoccupations, contrairement à ce que disent certains politiques qui ne savent plus comment récupérer des voix. Derrière ceux qui manifestent simplement pour leur pouvoir d’achat, il y a des manipulateurs nauséabonds qui se réjouissent de ces dérives insupportables. Alors : STOP ou encore ? La réponse est dans la responsabilité individuelle.
N’oublions jamais ce qu’écrivait Albert Camus « Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. »
La rédaction
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