Des livres et vous

0

Ma Petite Histoire des nombres de Étienne Ghys

216 pages
Format : 140 x 205 mm
EAN13 : 9782415011468
Prix : 18,90€
Éditions Odile Jacob

On entend souvent : « J’ai toujours été nul en maths. »
Est-ce parce qu’on n’explique pas en général « à quoi ça sert » ou « d’où ça vient » que beaucoup se détournent des nombres et des calculs ? Pourtant, la plupart d’entre nous manifestent une vraie curiosité, voire une fascination, pour « les chiffres », même s’ils affirment n’y rien comprendre.
Ce petit livre n’est certainement pas une leçon de calcul.
Il est destiné à Monsieur et à Madame Tout-le-Monde et ne cherche pas à les convaincre de devenir mathématiciens, mais plutôt à les réconcilier avec les nombres. Les nombres ne sont pas des ennemis. Au contraire, en cherchant à les connaître, on rencontre souvent de bons amis qui nous réservent des surprises. Ils sont partout autour de nous, ils ont modifié notre civilisation en profondeur, et Pythagore a même osé affirmer que « tout est nombre » !
Étienne Ghys présente un regard très personnel sur un certain nombre d’idées mathématiques élémentaires, comme il les a lui-même rencontrées dans sa carrière. En s’appuyant sur de nombreux exemples, il répond à toutes sortes de questions passionnantes que le lecteur ne s’était jamais posées.
Étienne Ghys est mathématicien, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences. Il est directeur de recherche émérite au CNRS (unité de mathématiques pures et appliquées, ENS Lyon).
Il a reçu en 2022 la médaille de la Médiation scientifique du CNRS.
Il est également l’auteur de La Petite Histoire des flocons de neige (prix « Le goût des sciences » du ministère de la Recherche, 2022) et de La Petite Histoire du ballon de foot.

 

Ni dieu ni IA de Mathieu Corteel
Une philosophie sceptique de l’intelligence artificielle

240 pages
Format : 132×220 cm
Isbn : 978 2 348 08461 4
Prix 22€
Éditions La Découverte

Dissimulées dans nos moteurs de recherche, réseaux sociaux, générateurs de textes ou d’images et autres assistants vocaux, les intelligences artificielles ont appris de nous pour produire des contenus à notre place. Du devoir de l’étudiant paresseux à l’article scientifique, en passant par le deepfake, le journalisme ou encore l’art visuel, les IA participent désormais à tous les types de production culturelle et se propagent de proche en proche dans chaque recoin de nos vies. Nous partageons avec elles nos souvenirs, nos désirs, nos affects, nos connaissances et nos créations sans la moindre limite. Et si leur développement conduisait non pas à l’émergence d’une machine consciente, comme leurs promoteurs et leurs détracteurs l’envisagent, mais à l’expropriation et à l’exploitation de notre intelligence collective ?
En interrogeant la démultiplication infinie de simulations qui nous illusionnent, cet ouvrage (probablement écrit par une IA) nous entraîne à coups de paradoxes dans le vide du non-sens bien ordonné. Au gré d’un inquiétant voyage à la rencontre de cerveaux plongés dans des cuves, de robots dactylographes, de perroquets stochastiques, de policiers quantiques et de chatbots psychopathes, Mathieu Corteel nous amène à questionner la tentation de nous déposséder de nos qualités humaines et d’en investir des calculatrices toutes-puissantes.
Qu’est-ce que la délégation de nos pouvoirs d’action, de création et de décision à des interfaces auxquelles nous attribuons une pensée implique concrètement dans des domaines tels que le travail, le soin, la surveillance, le vote ou encore l’éducation ? Que deviennent nos mondes humains en s’hybridant à nos machines connectées ?

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.