Le système dette
Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation d’ Eric Toussaint
334 pages
Format 14,5 cm × 22,0 cm × 2,3 cm
ISBN : 979-10-209-0470-6
Prix 19,50€
Éditions Les liens qui libèrent
Ce livre m’a été conseillé par Anice Lajnef. C’est un livre très intéressant (comme le blog d’Anice https://blogs.mediapart.fr/anice-lajnef) un livre qui nous donne les clefs indispensables pour comprendre Le système dette et l’évolution du monde capitaliste au cours des deux derniers siècles.
De l’Amérique latine à la Chine en passant par la Grèce, la Tunisie et l’Égypte, la dette a de tous temps été utilisée comme une arme de domination et de spoliation. Le recours à l’endettement extérieur et l’adoption du libre-échange constituent à partir du 19e siècle un facteur fondamental de la mise sous tutelle d’économies entières par les puissances capitalistes. La Grèce des années 2010 est un exemple supplémentaire d’un pays et d’un peuple privés de liberté sous le prétexte de rembourser une dette illégitime.
Cette dictature de la dette n’est pas inéluctable. En deux siècles, plusieurs États ont annulé leurs dettes avec succès. L’auteur analyse les répudiations réalisées par le Mexique, les États-Unis, Cuba, le Costa Rica et la Russie des soviets. Il met en lumière et actualise la doctrine de la dette odieuse.
Eric Toussaint, historien et docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris VIII, est porte-parole du CADTM international (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes). Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont Bancocratie (Éditions Aden). Et a notamment coordonné les travaux de la Commission pour la vérité sur la dette publique créée en 2015 par la présidente du Parlement grec.
La bourse et la vie de Jacques Le Goff
160 pages
EAN : 9782818501948
Prix TTC : 7.50 €
Collection Pluriel
Éditions Fayard
Si l’usurier, dans le Moyen Âge chrétien, est à ce point dans le péché, c’est que même en dormant, son argent lui rapporte… de l’argent. Voilà ce que nous apprennent les exemples médiévaux, ces anecdotes édifiantes à l’usage des prédicateurs. Voleur de temps, puisque le prêt à intérêt rapporte tous les jours, l’usurier vole à la fois Dieu, car le temps est un don divin, et les chrétiens, car l’usure est interdite dans une communauté fraternelle. À ce double titre, il est voué à l’enfer. À la veille de la naissance des grands mouvements économiques qui préparent l’avènement du capitalisme moderne, la théologie médiévale sauvera l’usurier de l’enfer en inventant le purgatoire. L’usurier aura ainsi atteint son double but : garder la bourse ici-bas, sans perdre la vie éternelle.