Des livres et vous

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Dictionnaire amoureux de la diplomatie de Daniel JOUANNEAU
Nombre de pages : 912
Format : 132 x 201 mm
EAN : 9782259252720
Prix : 28€
Éditions PLON

Alors que le grand public connaît mal les arcanes de la diplomatie, Daniel Jouanneau nous conduit de A à Z à la découvertre des multiples et passionnantes facettes (politiques, culturelles, littéraires…) de la diplomatie française et internationale.
« Les questions internationales intéressent beaucoup, les médias consacrent à la politique étrangère la place qu’elle mérite, mais l’opinion connait souvent mal le rôle de ceux qui la mettent en œuvre : les diplomates. Les préjugés ont la vie dure, les interrogations sont récurrentes et parfois teintées d’ironie. Les images se superposent : le cynisme de Talleyrand, l’art de l’esquive et du non-dit, la tasse de thé de l’ambassadeur, les réceptions dans de belles résidences, bref un monde à part, vivant dans l’entre soi, superficiel, et surtout de moins en moins utile puisque chefs d’État et ministres se téléphonent en permanence, et que l’international n’est plus depuis longtemps l’apanage des spécialistes.
Rien n’est plus faux. Diplomate, c’est un vrai métier, un métier de professionnels, un métier d’action, exercé par des hommes et des femmes fiers de servir l’État, passionnés et engagés. Leurs missions sont multiples.
À travers les grands personnages qui ont marqué l’histoire de la politique étrangère – pas seulement la nôtre – et par une présentation des lieux et des moyens de la diplomatie d’aujourd’hui, ce livre présente les différentes facettes de ce très beau métier. J’ai été un diplomate heureux et j’explique pourquoi. »
Daniel Jouanneau

Extensions du domaine du don de Alain CAILLÉ
Demander-donner-recevoir-rendre
336 pages
Format : 14,5 x 24,0cm
ISBN 978-2-330-12090-0
Prix : 22,80€
Éditions Actes Sud

Extensions du domaine du don rassemble et synthétise la plupart des fils patiemment tissés par Alain Caillé et ses amis du Mouvement anti-utilitariste en science sociale (MAUSS) depuis près de quarante ans. Longtemps le MAUSS s’est limité à critiquer la montée en puissance de l’économisme et à lui opposer les leçons qu’il est possible de tirer d’un paradigme puissant — celui du don —, issu d’un ouvrage méconnu du grand public qui a nourri la réflexion de nombreux intellectuels et chercheurs, l’Essai sur le don de l’anthropologue Marcel Mauss (1925).
Œuvre extraordinairement pertinente qui montre que l’homme n’a pas toujours été “un animal économique doublé d’une machine à calculer” : les sociétés premières ne s’organisaient pas selon les principes du marché, mais selon la “triple obligation de donner, recevoir et rendre”. Ce paradigme n’a rien à voir avec ce qu’on entend le plus souvent par “don” — geste désintéressé, proche de la charité ou du sacrifice. “Le don, explique Alain Caillé, est un acte chargé d’ambivalence, désintéressé en un sens, mais tout autant intéressé, à la fois libre et obligé.”
Cette triple obligation régit en réalité l’essentiel de nos rapports aux autres. Et il faut dès à présent l’universaliser pour jeter les bases d’une véritable philosophie politique alternative, qui permettra de dépasser le néolibéralisme et la vision économiciste des sujets humains. Extensions du domaine du don montre à quel point il est éclairant d’étendre l’approche par le don à tous les secteurs de la vie sociale : le jeu, le Care, le rapport à la nature, les relations internationales, le sport, l’art, la consommation, les psychothérapies, la religion, la question du pouvoir, etc

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