SECTION PCF TOULON
- La première information que nous voulons partager c’est le changement de secrétaire de section. Dans le cadre d’un renouvellement normal et du renfort de nouveaux camarades le secrétariat de section sera assuré par André De Ubeda. Aucun problème politique, juste des raisons de disponibilité personnelle. Nous remercions Philippe Himber, qui reste bien entendu au secrétariat, pour son activité pendant ces années.
- Deuxième série d’informations : la situation politique dans le Var et à Toulon et les élections départementales.
Nous pensons que la crise économique, sociale est aggravée par la politique gouvernementale et par la gestion de la droite au niveau départemental. En effet la politique d’austérité à l’œuvre est prônée par l’UMP, le FN et malheureusement le PS. Or quand on est pour la baisse des dépenses publiques on est forcément pour la baisse des dotations aux collectivités territoriales. Ce dogme de la baisse des dépenses publiques, alors même qu’il n’y a jamais eu autant d’argent en France et dans le monde est injuste, inefficace (pour le plus grand nombre) et socialement désastreux. Nous le voyons en Europe dans des pays qui servent de modèle aux partis que j’ai cités. C’est ce qui conduit Alfonsi à s’abstenir sur le budget de Falco à Toulon et à prôner l’alliance avec la droite aux régionales. Nous pourrons, si vous le souhaitez revenir sur le « testament politique » d’Alfonsi.
C’est ce qui conduit certainement Mme Peirano a déclarer que le vote PS est un moindre mal et que ceux qui ne sont pas contents n’ont qu’à quitter le PS.
C’est donc cette conjonction de la politique nationale, départementale toulonnaise qui nous conduit à mettre en œuvre la ligne suivante à Toulon.
Le PCF en parfait accord avec nos partenaires du Front de gauche soutiendra des candidats dans les quatre cantons de Toulon concernés.
Tous les candidats ne seront pas forcément des candidats estampillés Front de gauche. Mais, pour les raisons sus dites il n’y aura pas d’accord avec le PS, ni politique, ni technique, ni implicite. Si des socialistes veulent, tout en conservant leur identité de socialistes, venir avec nous sur des bases anti austérité, relance économique et sociale, développement des services publics etc. nous les accueillerons bien volontiers. Mais il ne peut y avoir d’accord qui fasse que les voix des électeurs Front de gauche puissent être comptées en soutien de la politique gouvernementale.
Ce n’est pas l’étiquette « gauche » ou d’un parti qui compte ce sont les contenus, les propositions.
Nous avons fait, sur la base du rapprochement au niveau national, des propositions aux Verts en étant particulièrement bienveillants : pour l’instant pas d’accord.
Mais nous présenterons des candidats qui n’appartiennent à aucun parti.
Nos propositions relèvent de l’intérêt général et pas seulement de la « compétitivité » ou du « taux de marge ou crève ». Développement des services publics (transports, éducation) dont la compétence appartient au département, augmentation des aides sociales et de l’habitat accessible, soutien aux créateurs culturels locaux etc.
