Découvrir le Var : Le Massif de la Sainte-Baume

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Pendant ces vacances de Noël voilà une très bonne idée pour passer une journée au grand air.
S’il existe un paradis de la randonnée, le massif de la Sainte Baume est celui-ci. De nombreux sentiers de randonnée existent, mais le plus court chemin pour accéder aux crêtes de la Sainte-Baume s’effectue à partir de l’hostellerie toujours administrée par les soeurs et frères Dominicains. Le premier sentier de randonnée labellisé Tourisme et Handicap du Var est situé au pied de la Sainte Baume.

Une forêt relique
La forêt domaniale de la Sainte-Baume présente un écosystème et une histoire exceptionnels en Provence. « Forêt relique », lieu de pèlerinage et de tourisme, espace protégé actuellement géré par l’administration des Forêts, lieu d’étude pour les ingénieurs forestiers, les botanistes et les naturalistes, elle a suscité, comme la forêt de Fontainebleau, de nombreux débats aux xixe et xxe siècles.

Un écosystème exceptionnel
Pour les botanistes, les forestiers ou les simples amoureux de la nature, la forêt domaniale de la Sainte-Baume est un modèle de vestige méridional d’une association végétale repoussée plus au nord lors du réchauffement de la dernière phase des glaciations quaternaires. Sur le flanc nord du massif, une faune et une flore, habituellement présentes dans les forêts plus septentrionales, se sont maintenues. Au-dessus de la partie basse peuplée de chênes, la partie haute recèle des peuplements rarissimes en Provence.

Les légendes
Elles sont nombreuses en Provence en général et à la Sainte Baume en particulier. Il se dit qu’à l’Antiquité, on y pratique des rites barbares sur des autels dressés dans la forêt. Il parait que Notre mère des eaux est son ancien nom. Une chose est sûre l’eau est omniprésente dans le massif, de là à croire que c’est à cause des pleurs de Marie-Madeleine, il n’y a qu’un pas.

Le tourisme religieux
Le 3ème tombeau de la chrétienté à Saint Maximin la Sainte Baume le massif de la Sainte Baume est un haut lieu de pèlerinage. Saint Louis, à son retour de Croisade, deux papes et Louis XIV y sont venus. Au pied du massif une hostellerie tenue, encore aujourd’hui par des soeurs et des frères dominicains accueille les pèlerins.

La Grotte
12415-1079 : Présence de Membres de l’ordre religieux institué par saint Cassien, réuni plus tard à celui de saint Benoît.
1070-1295 : installation de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille.
1254 : Saint Louis visite la grotte.
1295-1481 : Confirmation des privilèges accordés aux religieux, par les successeurs de Charles II
1481-1789 :  Après les comtes de Provence les Rois de France s’intéressent au devenir de la Sainte-Baume : nombreuses visites, travaux d’aménagement et d’embellissement, protection particulière lors des périodes de trouble et d’insécurité.
1789-1793 : Pillage des lieux pendant la Révolution et départ des Dominicains.
1824-1834 : Des pères trappistes puis des pères capucins assurent une présence religieuse à partir d’une ferme aménagée sur le plateau.
1859 : Réinstallation des Dominicains à l’instigation de H.D Lacordaire.
1941 : «(…) pendant la guerre, le frère Gabriel Piprot d’Alleaume fonde une école hôtelière pour servir de refuge aux victimes des persécutions nazies : juives, allemandes, polonais catholiques».
Cette visite se mérite et il faut compter une marche d’une petite heure pour découvrir la grotte.

Marie-Madeleine
13Selon la légende, quatorze ans après l’Ascension de Jésus, Marie-Madeleine avec sa soeur Marthe, son frère Lazare et quelques femmes, sont chassés de Jérusalem. Débarqués aux Saintes Marie de la Mer, Marthe rejoint Tarascon; Lazare va à Marseile. Marie-Madeleine préfère la solitude de la contemplation et suit l’Huveaune en gravissant les pentes de ce grandiose massif de la Sainte Baume. Tout en haut du massif s’ouvre une grotte particulière orientée vers le Nord 0uest, ce qui signifie que le soleil n’y pénètre qu’avec répugnance.

Le Compagnonnage
14Le Pèlerinage des compagnons du devoir a une longue histoire à la Sainte-Baume, des hommes ont entrepris inlassablement au fil des siècles, ce qu’ils avaient appris des Anciens. Bien avant eux un premier compagnon a placé le mouvement auquel appartenait sous le patronage de Marie-Madeleine.
Le compagnonnage désigne une association d’ouvriers compagnons sous forme d’organisation individuelle régie par des rites, règles et traditions uniques. Tous compagnons sont « les enfants » des Ordres fondateurs qu’il s’agisse de celui de Salomon, Maitre Jacques ou Maitre Soubisse. source http://lasaintebaume.free.fr/compagnons.htm

 

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