Chloroquine or not Chloroquine

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Claude Escarguel

Par Claude Escarguel microbiologiste ancien collaborateur de D Raoult

Affaire du Lancet : « le masque des menteurs finit toujours par tomber » proverbe Berbère Chloroquine or not Chloroquine ;
Ce dilemme est entrain de rendre le corps médical complètement schizophrène. Il est pourtant assez simple si l’on observe les essais de l’hydroxychloroquine effectués depuis le début de l’épidémie : –Oui le traitement en bi-thérapie (HCQ+AZI ) du Pr Didier Raoult est efficace dans la mesure ou il est pris dès les premiers symptômes. Au delà, notamment en milieu hospitalier ( les malades sont loin des premiers symptômes) il perd de son efficacité pour même devenir contreproductif sur des malades dont l’état général et surtout cardiaque est affaibli. Si tous les médecins l’avaient appliqué il y aurait eu la moitié des vies sauvées. HCQ = hydroxychloroquine,AZI= Azithromycine.

À la surprise générale ce n’est pas l’HCQ qui est réellement efficace à ce stade c’est l’AZI : beaucoup de publications vont actuellement dans ce sens et les études observationnelles des patients traités en ville par mono-thérapie AZI (plus de 2000 malades traités) montrent une diminution brutale des hospitalisations et des décès, et sauve encore plus que le protocole Raoult (4 vies sur 5). Les Travaux antérieurs d’une société varoise et le brevet EP0649473B1 illustrent le processus physiopathologique par lequel AZI agit de façon préventive sur la survenue des complications (via des bactéries coopérantes). Ce qui explique le fait que lorsqu’on teste uniquement l’HCQ seule ou lorsqu’on teste les deux molécules en milieu hospitalier on ne retrouve pas les effets décrits par l’IHU de Marseille ni les excellents résultats observés par les médecins de ville.

L’AZI seule en début de maladie donne de meilleurs résultats que la bi-thérapie car à ce stade l’effet anti inflammatoire bien connu de l’HCQ (utilisé dans le traitement des maladies chroniques : Lupus, Polyarthrite, etc…), est comme tous les anti-inflammatoires, contre indiqué dans une phase ou l’inflammation est un processus de défense physiologique nécessaire à l’organisme en tout début de maladie pour lutter contre les agressions virales ou bactériennes.

Le tsunami inflammatoire ne se produit qu’après lorsque certaines conditions multi factorielles se manifestent notamment le rôle pressenti du Mycoplasma Pneumoniae (MP) possédant un super antigène capable d’induire des « orages cytokiniques ».

Voila pourquoi l’AZI semble à ce jour le meilleur traitement préventif des complications dans la mesure, ou il est pris immédiatement dès les premiers symptômes, et s’il n’y a pas de résistance du MP aux macrolides (famille de l’AZI). En France les résistances sont rares contrairement à l’ASIE ou 80% des souches de MP sont résistantes : phénomène pouvant expliquer que ce qui est décrit en France ne puisse pas forcement être reproduit à l’étranger notamment en Chine, et même en Italie (26% de résistances) sauf si l’on change de molécules (Cyclines ou fluoroquinolones).

Par contre toute prise d’un antipaludéen ou antipaludéen-like bien avant d’être infecté (HCQ, artémisine, Bleu de Méthylène, Plaquénil dans le traitement des maladies chroniques comme le Lupus) empéche le vius de se fixer sur l’organisme : c’est cet effet prophylactique qu’utilise personnellement, et pour une fois à juste titre, Donald Trump ou les vietnamiens avec la « tisane d’Artemesine », molécule de la médecine chinoise utilisée depuis 2500 ans : 8 morts seulement au Vietnam !!!

Alors face à tout cela, les marchands de molécules (remdésevir, etc .. ) chères et inefficaces font la gueule et cherchent non seulement à « Casser Raoult » mais aussi, tentent de discréditer tout ce qui peut gêner leur « business plan » fondé sur la vente d’une nouvelle molécule et surtout d’un vaccin qu’ils imaginaient donner au monde entier ! Ce vaccin sera toujours moins bon, plus couteux et plus dangereux que l’immunité acquise par un premier contact avec le virus, premier contact toujours assorti d’une prévention AZI sur 10 jours minimum aux doses habituelles des « pneumopathies atypiques ».

La piste de la bi-thérapie Raoult ou notre piste de la mono-thérapie AZI leur coupe l’herbe sous les pieds et fait grincer des dents à tous ces spéculateurs qui avaient fait grimper l’action de Gilead (le sponsor de Mme Karine Lacombe) de plusieurs milliards dès le discrédit tenté sur l’IHU de Marseille. Heureusement « le masque des menteurs finit toujours par tomber »

 

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