Un éleveur de brebis laitière à Garéoult, Franck Tilotta, a été attaqué au tribunal par ses voisins pour « trouble anormal du voisinage » du aux aboiements de ses chiens de protection (patous).
Le 9 juin, le tribunal de Brignoles a débouté les plaignants considérant que les comportements des chiens de protection étaient normaux et que les aboiements sont nécessaires dans le cadre de leur rôle de protection.
La Confédération Paysanne du Var salue ce jugement qui va dans le sens d’une protection des activités pastorales. Le syndicat avait apporté son concourt avec une médiation entre les protagonistes via notre Comité d’Action Juridique. Celle-ci ayant échoué, nous avons apporté notre soutien à l’éleveur, légitime dans ses pratiques.
La Confédération Paysanne milite pour la création d’un statut juridique protecteur pour les chiens de protection. Ceux-ci nous ont été imposés lors de la mise en place des différentes mesures de protection des troupeaux faisant face à de nombreuses attaques du fait d’un développement incontrôlé de la population de loups. Il est inacceptable que les éleveurs et éleveuses subissent en plus des pressions et des procès suite à la mise en place des moyens de protection.
La Confédération Paysanne sera toujours au côté des éleveuses et éleveurs pour le développement des activités pastorales.
Contact :
Sylvain Apostolo
Co-porte-parole de la Confédération Paysanne du Var
Confédération paysanne du Var
La Maison du Paysan
ZAC de la Gueiranne
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