Les chenilles processionnaires sont reconnaissables à leurs nids de soie blanche bien visibles sur les pins où elles passent l’hiver à l’issue duquel elles forment des processions avant de s’enterrer pour effectuer leur métamorphose.
Les risques sanitaires chez l’adulte et chez l’enfant en bas âge
Les poils des chenilles processionnaires contiennent une toxine urticante et allergisante, à l’origine d’irritation cutanée et oculaire chez les personnes séjournant dans les lieux infestés.
Ces chenilles, lorsqu’elles sont agressées, dispersent au gré du vent leurs poils, qui par des crochets peuvent s’accrocher aux habits ou à la peau. La démangeaison provoquée par les crochets incite à se gratter, et ainsi à faire éclater les poils, libérant la toxine.
Les risques sanitaires chez l’animal
Les chenilles processionnaires du pin sont très dangereuses pour l’animal.
Un animal peut facilement entrer en contact avec les poils urticants des chenilles en léchant ou mordant des chenilles, ou en manipulant une branche porteuse de nid.
La toxine peut alors provoquer des dégâts irréparables tels que la perte de la langue (pouvant entraîner la mort par impossibilité de s’alimenter), ou de l’oeil, par nécrose.