Châteauvallon annonce la Liberté

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Ça y est tout semble reprendre ! Le Festival d’été de Châteauvallon se tiendra du 25 juin au 31 juillet, avec, de nombreux artistes et personnalités invités sur la colline inspirée ce sera  que du bonheur ! Annonce des spectacles jusqu’au  17 juillet.

Le public retrouvera donc un florilège de talents : Simon Abkarian, Sophia Aram, Fanny Ardant, Charles Berling, Irène Bonnaud, Claire Chazal, IT Dansa, Jean-Claude Gallotta, Cia. Manuel Liñan, Clément Mao – Takacs, Étienne Minoungou, Tania de Montaigne, Stanislas Nordey, Olga Pericet, Pascal Rambert, Lisa Simone, Alexandra Tobelaim et bien d’autres évènements. L’été  varois devrait être superbe du côté d’Ollioules.

L’empreinte artistique du Var
Châteauvallon-Liberté, scène nationale, ce sont deux lieux, six scènes et une septième, numérique. Lieux d’art et de culture ambitieux, ils proposent une programmation pluridisciplinaire de spectacles, organisent autour de thématiques des projections de films, des conférences, tables rondes, des expositions et des ateliers. Autour de ces temps forts, comme au fil de la programmation artistique, Le Liberté et Châteauvallon défendent au quotidien et par de nombreuses actions originales, une politique d’ouverture, de diversité, d’échanges et de dialogues.

La mise en vente des billets et la réservation des Crépuscules seront disponibles à partir du mardi 25 mai à 11h sur le site internet :
https://www.chateauvallon-liberte.fr/

Programme du 25 juin au 17 juillet
Enzo Carniel et House of Echo Wallsdown vendredi 25 juin crépuscule  18h

Entre jeux d’échos et métamorphoses, les compositions d’Enzo Carniel convoquent notre imaginaire et font tomber les murs, visibles et invisibles, pour offrir un vol planant dans un autre monde. La promesse d’un voyage aussi hypnotique que mystérieux…

Lisa Simone

Lisa Simone’s Wonderful Tour vendredi 25 juin  20h 30 nocturne amphithéâtre.
Un concert plein de soul et de groove authentique qui donne la pêche ! Lisa Simone célèbre le bonheur d’être en vie, la sensation d’être « merveilleuse » et d’oser enfin se l’avouer. Un timbre de voix grave et sensuel, un cocktail pop-jazz-soul ancré dans de profondes racines afro-américaines, la chanteuse Lisa Simone, fille de Nina, a vécu une trajectoire singulière. Engagée dans l’Armée, vétéran de la guerre d’Irak avant de devenir chanteuse, c’est à Broadway qu’elle prend le chemin de la scène, avant de se faire son propre nom sur les plus prestigieuses scènes du monde. Lisa s’est patiemment construite et livre aujourd’hui avec ses complices musiciens un show intense et lumineux rempli de joie, de spiritualité et de paix retrouvée.

Marisa Bruni-Tedeschi et Marc André jeudi 1er juillet 19h Crépuscule musique
Avant d’être nommée pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle en 2014 pour Un château en Italie, Marisa Bruni-Tedeschi, muse et mère de la comédienne et réalisatrice Valeria Bruni Tedeschi et de la chanteuse Carla Bruni, a mené une carrière internationale de pianiste et concertiste. Elle remonte sur scène pour partager sa passion pour Bach, Schubert et Ravel. Elle sera accompagnée par Marc André, lauréat du concours Cziffra, professeur de piano à l’École Normale de Musique de Paris et concertiste. Il se produit régulièrement en tournée en Allemagne, au Japon et en Chine.

 

Sophia Aram

Sophia Aram À nos amours jeudi 1er juillet  Nocturne Humour 22h
« L’amour, cet îlot de sincérité perdu dans un océan d’idées reçues. » Pour en finir avec une image déformée de la femme, Sophia Aram bouscule avec brio des siècles de clichés sur le féminin. Observatrice aiguë de la société, d’un œil sans concession mais avec l’indispensable pointe d’humour qui fait mouche, Sophia Aram connaît son affaire. Après avoir parlé de l’école, des religions, ou de la montée des extrêmes, elle aborde à présent un problème qui ne date pas d’hier, mais qui est curieusement toujours aussi peu, ou mal traité : la violence faite aux femmes. Pourquoi, demande-t-elle, a-t-il fallu attendre les dénonciations d’Harvey Weinstein et le mouvement #MeToo pour prendre conscience de l’omniprésence du sexisme ? Avec l’esprit mordant et la sagacité qui la caractérisent, elle analyse comment la vision réductrice de la femme s’insinue partout : dans l’éducation, la musique, les contes de fées, la religion et même tout ce qui a trait au désir ou à l’ambition, jusqu’aux menstruations. Féroce et drôle, une remise en question salutaire de bien des préjugés.

L’Arbre, le maire et la médiathèque vendredi 2 juillet 19h
de Thomas Quillardet, texte d’Éric Rohmer
La compagnie 8 avril revisite le scénario visionnaire d’Éric Rohmer écrit en 1992 qui prend tout son sens l’heure où l’écologie est une préoccupation quotidienne.
Dans cette fable politique, Éric Rohmer conte l’histoire de Julien, ambitieux maire socialiste, qui souhaite doter son petit village vendéen d’une médiathèque rassemblant bibliothèque, discothèque et vidéothèque, théâtre de verdure et piscine. L’initiative a le soutien du gouvernement, un architecte a dessiné tous les plans, tout va pour le mieux. Mais plusieurs villageois, l’instituteur Marc Rossignol en tête, s’opposent farouchement à un projet coûteux et disproportionné, qui exigerait en outre probablement d’abattre l’un des vieux arbres du village. Un combat idéologique s’engage entre deux franges de la population. L’une veut accroître les activités économiques du village par l’intermédiaire de la culture, l’autre défend la simplicité d’un pré et de son arbre, devenant le symbole de la réconciliation entre homme et nature. La campagne électorale et les problèmes d’aménagement du territoire offrent ici une toile de fond à une réflexion ironique sur le rôle du hasard dans l’Histoire, à partir de l‘ambition d‘un maire de village. Le scénario repose sur l’enchaînement de sept « hasards », constituant les chapitres du récit, qui conduisent le maire à abandonner son rêve…

Maxime Cozic

Emprise de Maxime Cozic vendredi 2 juillet Noctambule  Danse 21h30  Carrière du Baou
Jeune danseur remarquable opérant un aller-retour entre les codes de la danse hip-hop et la densité de la danse contemporaine, Maxime Cozic signe un solo sur le sentiment d’être complexé, ou comment créer une matière chorégraphique à partir d’un état, qui, a priori, empêcherait de danser. Pour Maxime Cozic, la création du solo Emprise s’inscrit dans une démarche qui est double. D’abord à travers le besoin de se confronter à la solitude, celle du danseur qui décide d’écrire pour lui-même, puis, comme pierre angulaire de sa signature artistique, l’envie de donner à voir une intériorité. Cette dernière se développe autour des gestes qui échappent au corps, comme des lapsus.

Ils ne sont pour rien dans mes larmes Collectif ildi ! eldi  Olivia Rosenthal
Vendredi 2 juillet Noctambule – Théâtre 22h  Carrière du Baou
« Antoine et Sophie font leur cinéma » c’est une collection théâtrale qui parle de cinéma née de la rencontre entre ildi ! eldi (Sophie Cattani et Antoine Oppenheim) et l’écriture d’Olivia Rosenthal. Ils ne sont pour rien dans mes larmes c’est d’abord un dialogue entre un film et une actrice sur la relation intime que l’on peut entretenir avec un grand classique du cinéma. Les Parapluies de Cherbourg est l’exemple-type du film patrimoine dans lequel, au-delà de l’apparence rose et musicale, les thèmes abordés nous touchent encore et toujours. Un des premiers films « enchantés » de Jacques Demy avec Catherine Deneuve dans son premier grand rôle. Une histoire d’amour sublime, impossible avec laquelle Sophie entretient une relation très intime. C’est aussi un dialogue entre deux couples, Geneviève et Guy à l’écran ; Sophie et Antoine sur scène. Méditation douce et amère sur l’obsession amoureuse et le bienfait des larmes…

Traces Discours aux Nations Africaines  par Étienne Minoungou vendredi 9 juillet Crépuscule  Théâtre 19h  Altiplano
Un texte fort rédigé par un homme à la pensée forte, Felwine Sarr qui a appris à ne plus être en colère mais à agir. Une mise au point puissante, à faire entendre à la jeunesse africaine et à la jeunesse du monde.
Un africain revenant d’une longue odyssée décide de s’adresser aux siens. Il les invite par une parole poétique à édifier le jour qui vient. Pour cela, il est nécessaire de procéder à une transformation de l’expérience culturelle et historique d’un continent qui a connu tous les hauts et tous les bas de la condition humaine.
Pour son auteur, l’économiste, penseur et poète sénégalais Felwine Sarr, ce texte vise à « pousser l’humanité plus loin, repousser l’horizon de la lumière, désensabler les eaux vives ». Il s’agit de « rouvrir le champ des possibles et dessiner une utopie africaine. » Incarné sur scène par le comédien Étienne Minoungou, accompagné du musicien Simon Winsé, cette parole initiatrice invite à une restauration du sens, à une réhabilitation du présent et à la création d’un nouveau projet de civilisation.

Deux amis de Pascal Rambert (Première à Châteauvallon) Vendredi 9 juillet Nocturne Théâtre 22h Amphithéâtre
Comme si c’était vrai, Stanislas Nordey et Charles Berling forment un couple et travaillent, au théâtre, ensemble. Ils montent quatre pièces de Molière en se référant aux mises en scène « historiques » du grand Antoine Vitez. Un message survient sur l’écran d’un téléphone… et la tempête se déchaîne.
Pascal Rambert est un visionnaire, il voit ce qu’on ne voit pas habituellement, il dit ce que l’on tait d’ordinaire, ce que l’on garde à l’intérieur, il donne des mots au trouble, aux mouvements souterrains qui minent la stabilité d’un couple.

Cahier d’un retour au pays natal Daniel Scahaise samedi 10 juillet Noctambule – Théâtre
19h  Altiplano.
La langue d’Aimé Césaire demande à être dite autant qu’elle est faite pour être entendue. Une poésie vivante, riche, luxuriante et tout à la fois précise, tranchante, même quand elle joue à nous surprendre par l’inventivité de sa musique.

Cahier d’un retour au pays natal est un texte symbolisant la fierté ainsi que la dignité retrouvée des peuples noirs à travers le monde. La poésie comme arme, comme richesse et foisonnement, pour redonner la parole à tous les opprimés. Aimé Césaire affirme ici l’égale dignité de tous les humains et de toutes les cultures. Car ici, l’inventeur est clairement un génie. Marqué du sceau de son impatience, de sa révolte devant les coltis infranchissables du préjugé et de la sottise, devant la violence, celles que subissent non seulement les peuples noirs mais tous les peuples dominés, reniés dans leur humanité, un homme-juif, un homme-cafre, un homme hindou de Calcutta, un homme de Harlem qui ne vote pas et dont l’auteur dénonce l’asservissement. Aimé Césaire a posé pour les générations à venir les ferments d’une nouvelle fraternité toujours à refaire.

C’était un samedi Irène Bonnaud samedi 10 juillet  Noctambule  Théâtre 21h30  Carrière du Baou.
À Ioannina, en Grèce, province d’Épire, vivait la plus ancienne communauté juive d’Europe, décimée par la guerre et les déportations. À travers textes et chansons, des présences naissent d’absences, d’échos, de traces, d’histoires… Un théâtre musical de la mémoire.

Il y a deux mille ans, venue directement de Palestine, une population juive, ni ashkénaze ni sépharade, trouve refuge en Grèce. Bien plus tard, à Ioannina, en mars 1944, les Nazis déportent tout le monde à Auschwitz. Aujourd’hui, il ne reste presque plus personne. Le regard tendre et amusé de l’auteur Dimitris Hatzis, restitue cette vie perdue, ses personnages émouvants, le notable Sabethaï Kabilis, son ami, le poète et grand talmudiste Joseph Eliyia, l’épicier Haïm Ezra et tant d’autres. Irène Bonnaud continue cette histoire que Dimitris Hatzis n’a pas voulu ou pu écrire jusqu’au bout.

Léviathan samedi 10 juillet  Noctambule-Performance 22h45  Altiplano
Avec Clémence Kazémi, Marco Giusti, Jacques Bonaffé, Luna Scolari.
À travers une réalisation composée d’objets artificiels et naturels, Marco Giusti et Clémence Kazémi invitent les spectateurs à déambuler librement dans un espace mis en mouvement et en lumière.
Bercés par les poèmes récités par Jacques Bonaffé et Luna Scolari, les spectateurs seront amenés à écouter les bruits de la terre, retransmis par une installation sonore scénographiée. Ils seront également plongés dans un dispositif où la lumière, travaillée avec des miroirs, éclairera des éclats de nature. Ce temps entre chien et loup est certes l’heure où l’on chante les berceuses pour les petits mais c’est aussi, ici, dans la forêt l’heure du réveil de nos perceptions. En alliant à la pinède des sculptures d’arbres légers en mouvements, une forêt artificielle mêlée à la forêt de Châteauvallon, Marco Giusti et Clémence Kazémi proposent une expérience immersive immanquable.

De l’un à l’autre  de Sébastien Ly jeudi 15 et vendredi 16 juillet Crépuscule – Danse À partir de 19h.
 De l’un à l’autre naît de l’importance de préserver la relation avec l’autre. Suite à l’isolement du confinement, le déconfinement nous impose les distances sanitaires.
À cette période à durée indéterminée, le chorégraphe Sébastien Ly répond par la nécessité de maintenir le lien d’un individu à un autre, du croisement d’un regard et d’un autre, de la rencontre entre un imaginaire et un autre.
De l’un à l’autre assume la nudité du geste artistique. C’est un être qui partage sa perception du monde avec son semblable. Un face à face chorégraphié entre le spectateur et le danseur.

In-Two d’Alexandra Tobelaim jeudi 15 et vendredi 16 juillet Crépuscule Théâtre
À partir de 19h
Les apparences peuvent être trompeuses : ce que l’on  voit de la boite n’est pas ce que l’on croit. C’est une surprise que la compagnie Tandaim a préparée.
In-Two, c’est une petite collection de trois grandes boîtes aux allures de caisses de transport, installées à Châteauvallon qui invitent le spectateur à entrer pour partager une histoire, une confidence, un (jardin) secret.
L’écriture de ces rencontres, entre fiction et réalité, s’est construit au fil des résidences sous forme de commande à des auteurs

Climatic’ Danse Jean-Claude Gallotta Jeudi 15 et vendredi 16 juillet Crépuscule – Danse À partir de 19h
En ce début de XXIe siècle, le temps est venu pour les corps et les esprits de s’adapter aux variations (im)prévisibles du monde. La danse peut être un des fers de lance de cette adaptation. À elle, sans cesse, de retourner à ses propres sources pour nous aider à maîtriser ce que nous devenons ; ce qu’on nous impose de devenir.
Né à 1400 mètres d’altitude en juillet 2020, le trio Climatic’ Danse, accompagné d’un saxophoniste invite le spectateur à une danse à mains nues, où les corps, sans autres armes que leur propre fragilité, interrogent, pointent, dévoilent la vulnérabilité et la faillibilité de notre environnement. Sans cadres ni décors, livrés aux incertitudes des temps, ils dansent.

IT Dansa jeudi 15 et vendredi 16 juillet Nocturne – Danse 22h  Amphithéâtre
Akram Khan, Lorena Nogal, Sidi Larbi Cherkaoui, Alexander Ekman.
4 chorégraphes, 4 pièces puissantes, 16 danseurs de 18 à 25 ans, de toutes nationalités, issus de la fameuse école de l’Institut del Teatre de Barcelone. Exigence et virtuosité, liberté et poésie du corps, ensemble, harmonie, pulsation profonde, en musique ou dans les replis du silence, une palette qui envoûte et éblouit.
Kaash, « si seulement… » en hindi, créée en 2002 par Akram Khan n’a pas pris une ride. Précision graphique, fulgurances, ondoiements, l’espace et la lumière dans la scénographie d’Anish Kapoor fascinent, la musique du compositeur Nitin Sawhney transporte.
The Prom, c’est un bal de promo qui déraperait dangereusement, l’étrangeté des comportements, le spectaculaire de la fête, ses excès, mais aussi cette douceur d’être ensemble, le tout baigné d’un parfum d’étrangeté.
Les danseurs d’IT Dansa explorent des mouvements d’attraction et de répulsion, de magnétisme et d’anti-magnétisme afin d’examiner la signification du mot « harmonie » dans In Memoriam, pièce qui évoque la tendresse et l’agressivité dans un jeu intime de polarisation.
Dans Whim s’élèvent la voix de Nina Simone, le son des peaux et des respirations, le Printemps de Vivaldi en folie… C’est drôle ou inquiétant tour à tour, d’une synchronisation étourdissante.

 Le Chant du Pied  Voyage en Kathakalie par  Kathakali Girls samedi 17 juillet Crépuscule Théâtre À partir de 19h Altiplano
Que se passe-t-il quand trois jeunes femmes occidentales traversent le monde pour aller puiser aux sources mêmes du théâtre ? Qu’advient-il de cette rencontre surprenante entre trois femmes modernes qui transgressent les règles dans leur quête d’enseignement et de pratiques et un monde exclusivement masculin aux traditions millénaires ? Dans un univers résolument contemporain, un spectacle se dessine entre danse, mythe et confidence, une balade drôle et profonde, un périple inclassable.

Nous  présenterons la suite du Festival d’été  par la suite. On peut le consulter sur le site :
https://www.chateauvallon-liberte.fr/

Liberté redescend des cieux !
Soucieux d’épauler toutes démarches et options artistiques dans les établissements scolaires, la scène nationale Liberté-Châteauvallon a proposé pendant cette période de  semi-confinement des ateliers sur l’ensemble de l’année. C’est Louis-Emmanuel Blanc qui a été choisi pour accompagner un groupe d’élèves de l’option théâtre au Lycée Beaussier. Un avant-goût de Liberté.

https://bit.ly/AteliersLyceeBeaussier
Devant ces bonnes nouvelles de soirées alléchantes et comme on le chante dans le Guillaume Tell de Rossini laissons nous aller a un peu de lyrisme bien  en situation après cette longue période de carence :

« Tout change et grandit en ces lieux.
Quel air pur ! Quel jour radieux !
Au loin quel horizon immense !
Oui, la nature sous nos yeux
Déroule sa magnificence.
Et que ton règne recommence !
Liberté, redescends des cieux »

Jean-François Principiano

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