Ce week-end …on change d’heure

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Le changement d’heure 2017 approche ! Le passage à l’heure d’hiver est fixé dans la nuit du dimanche 29 octobre. La formule est bien connue : à 3 heures du matin, il sera de nouveau 2 heures. Nous devrons donc reculer nos horloges et retrancher une heure, ce qui reste très désagréable pour beaucoup de Français.
Il s’agit de retrouver un horaire décalé d’une heure par rapport à celui du soleil, contre deux heures en été. Effet négatif pour le moral : le soleil se couchera plus tôt en soirée.

Chaque année, ce sont les derniers week-ends des mois de mars et octobre qui ont été retenus par les autorités françaises et européennes pour faire cette transition. La période de l’heure d’été s’étale sur 7 mois, contre 5 seulement à l’heure d’hiver : ce décalage permet de réaliser des économies d’énergie en jouant sur la luminosité en soirée. Car c’est bien cet argument qui a participé à la mise en place du changement d’heure tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Institué en France en 1975 suite au choc pétrolier de 1973-74, le changement d’heure a pour objectif d’effectuer des économies d’énergie en réduisant les besoins d’éclairage. Il s’agit principalement de faire correspondre au mieux les heures d’activités avec les heures d’ensoleillement pour limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel.

Appliqué au Royaume-Uni et en Irlande depuis la première guerre mondiale et en Italie depuis 1966, le régime de l’heure d’été a été introduit dans l’ensemble des pays de l’Union européenne au début des années 1980. Pour faciliter les transports, les communications et les échanges au sein de l’Union européenne, il a été décidé d’harmoniser par directive du Parlement européen et du Conseil, les dates de changement d’heure. Ainsi, depuis 1998, pour l’ensemble des pays de l’Union européenne, le passage à l’heure d’hiver intervient le dernier dimanche d’octobre, c’est à dire demain

Passage à l’heure d’hiver : soyez plus vigilant !

Le passage à l’heure d’hiver peut avoir des conséquences : le soleil se couchera plus tôt le soir. Ce décalage est à l’origine d’une sur-accidentalité, dont sont victimes notamment les piétons. La Sécurité routière appelle donc tous les usagers de la route à une vigilance accrue.

Un des fondamentaux de la sécurité de tous les usagers de la route est de voir et d’être vu. Or, l’heure d’hiver intensifie la période d’obscurité notamment en fin d’après-midi, période où le trafic est le plus dense.

Les piétons, une catégorie d’usagers de la route davantage victime du changement d’heure.

Chaque année à la période du passage à l’heure d’hiver, un pic de sur-accidentalité routière des piétons est constaté. Pour référence, en 2014, le mois de novembre qui suit de quelques jours le changement d’heure, a été le plus meurtrier (62 piétons tués dont 46 de nuit versus le mois de mai 2014 avec 23 tués dont 10 de nuit)*.

*Source ONISR 2014

Opération « BIEN VU ensemble » :
 Nelson Monfort, la Sécurité routière, Agéa et France Bleu, partenaires à l’occasion du passage à l’heure d’hiver pour prévenir des risques dus à la baisse de la luminosité

Chaque année, le passage à l’heure d’hiver provoque un pic d’accidentalité routière de +47% pour les piétons en fin de journée. Nelson Monfort, la Sécurité routière, la Fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance (Agéa) et France Bleu s’allient pour rappeler les bons comportements à adopter pour éviter les accidents.

Piétons, un seul mot d’ordre : être visible
Entre 2012 et 2016, le nombre d’accidents corporels des piétons aux mois de novembre est supérieur de +5,9% par rapport aux mois d’octobre précédents. Pour la seule tranche horaire 17h-19h, cette augmentation des accidents corporels est de 47%. En effet, le recul d’une heure a une conséquence importante sur la période de luminosité : la nuit tombe alors plus tôt dans la journée, au moment de la sortie des classes ou des trajets professionnels de fin de journée. La mortalité routière des piétons atteint son maximum en automne / hiver avec 43% du total annuel sur les quatre mois d’octobre à janvier.

Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, ce surplus d’accidents serait « une conséquence du temps d’éclairage réduit, les piétons étant difficilement perçus par les autres usagers, alors qu’ils ont l’impression d’être vus. ».

Pour ces usagers déjà vulnérables, il est essentiel d’être visible. Il leur est donc recommandé de privilégier des vêtements clairs ou assortis de bandes réfléchissantes.

L’opération « BIEN VU ensemble » 
Pour la deuxième édition de « BIEN VU ensemble », la Sécurité routière et la Fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance ont noué un partenariat destiné notamment à renforcer les actions locales de cette opération de prévention destinée aux usagers vulnérables.

Nelson Monfort, renouvelle également son engagement au profit de cette opération, séduit par son caractère à la fois citoyen et préventif.

De mi-octobre à mi-novembre 2017, plus d’une trentaine de préfectures et de représentants Agéa iront à la rencontre des usagers – piétons, cyclistes, automobilistes, deux-roues motorisés –. Ces actions prendront diverses formes : stand, animation et rencontre, atelier mécanique vélo, contrôle du bon éclairage des véhicules… Les agents généraux d’assurance offriront gracieusement 60 000 kits de visibilité sur une large partie du territoire. Ces kits de visibilité comprendront un gilet jaune à bande réfléchissantes, un sac à dos jaune à bandes réfléchissantes et un bracelet réfléchissant.

France Bleu est à nouveau partenaire de BIEN VU ensemble en s’engageant au sein de chacune de ses 44 stations locales. Ainsi, le vendredi 27 octobre 2017, tout au long de la journée, France Bleu accueillera sur son antenne des experts et des journalistes afin de sensibiliser et d’informer les auditeurs.

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