Il aura fallu le temps… y compris à notre président de la République pour manifester une pointe d’intérêt pour les réfugiés. Le pays de la solidarité et des droits de l’homme fait décidément pâle figure face à l’Allemagne et dans le concert des nations européennes où nous avons visiblement choisi de jouer les soupirs. Sans parler de l’impôt solidarité dont on se demande s’il ne pourrait pas être utilisé pour ces damnés de la guerre tout autant que pour ceux qui les ont précédé et pour les Français vivant encore dans des conditions déplorables. Quelques économies sont possibles, ne fut-ce que sur les voyages de nos présidents et ministres dont certains comme Mme Dati ont le verbe tellement dédaigneux !
Dans le même temps se multiplient les manifestations en faveur de celles et ceux que certains élus, à l’image d’Hubert Falco, persistent à nommer des immigrés … Ce qui n’est sans doute pas innocent ou gratuit. En d’autres communes on est beaucoup plus clairs : d’accord pour accueillir des réfugiés sous réserve qu’ils soient de bons chrétiens. Voilà qui a le mérite de la clarté et sent le nauséabond hoquet d’une histoire brune.
José Lenzini
