16 août :
Soirée exceptionnelle pour l’ouverture du festival avec une soirée qui va se décliner autour et avec 5 musiciens.
Émile Parisien saxophone – Vincent Peirani accordéon – Michel Portal clarinette – Bojan Z piano – Andreas Schaerer voix
Un plateau inédit, trois générations, cinq musiciens, une infinité de combinaisons possibles. Un noyau dur, d’abord, avec le duo constitué de longue date par Émile Parisien et Vincent Peirani, deux jeunes musiciens bien connus du public de Ramatuelle. Ensemble ou séparément, tous deux ont fréquemment collaboré avec la légende de la clarinette Michel Portal, qui lui-même s’est souvent associé ces dernières années à Bojan Z, l’un des plus talentueux pianistes de jazz actuels. Plus récemment, Parisien et Peirani se sont acoquinés avec un nouveau venu sur la scène du Théâtre de verdure, le Suisse Andreas Schaerer, vocaliste-acrobate aux talents funambulesque et véritable homme-orchestre. Avec des artistes de cette trempe, partageant un même goût du risque et de l’improvisation sans limite, tout peut arriver. Une seule certitude : la surprise !
17 août : File Under Zawinul
Emile Parisien saxophone sporano – Vincent Peirani accordéon – Manu Codjia guitare – Paco Séry batterie – Linley Marthe basse – Mino Cinelu percussions – Aziz Aziz Sahmaoui
voix-percussions – Tony Paeleman Fender Rhodes
Joe Zawinul : qui pourrait imaginer aujourd’hui que ce sorcier des claviers électriques, leader du groupe Weather Report et figure tutélaire du jazz-rock, avait débuté la musique dans sa Vienne natale en jouant de l’accordéon ? Rien que de très naturel donc à ce que Vincent Peirani lui rende hommage, en compagnie de son comparse Émile Parisien, dont le saxophone soprano n’oublie pas les leçons de Wayne Shorter, l’autre chef de file de Weather Report. Pour ce projet, ils se sont entourés de fidèles complices, mais surtout de quatre compagnons de route de Zawinul, venus d’horizons aussi divers que la Côte d’Ivoire, l’île Maurice, la Martinique et le Maroc ! Ensemble, ils réinventent sans passéisme ni nostalgie les compositions du regretté maître, dans un grand élan célébrant le rythme, le groove, en un mot, la vie !
18 août : WE ARE 4 Feat. Sly Johnson voix – André Cecarrelli – Laurent de Wilde claviers – Fifi Chayeb basse
On a découvert Sly Johnson à la fin des années 90 au sein du Saïan Supa Crew, collectif hip-hop révolutionnaire qui faisait exploser les limites du genre, en l’ouvrant à des styles aussi divers que le reggae, le zouk ou la bossa nova. Depuis, on a retrouvé ce vocaliste caméléon et beatboxer virtuose aux côtés de Camille, Oxmo Puccino, Erik Truffaz ou Jacky Terrasson, au fil d’une carrière à la croisée de tous les possibles musicaux. Le revoilà pour ce nouveau projet entouré de trois jazzmen, et quels jazzmen ! Laurent de Wilde, pianiste pionnier de l’électro-jazz, Philippe “Fifi” Chayeb, bassiste au groove infectieux, sans oublier l’incontournable André “Dédé” Cecarrelli, véritable monument national de la batterie, au jeu reconnaissable entre mille. Laissant une large place à l’improvisation, leur irrésistible mix de soul, funk et hip-hop ne devrait pas manquer de vous donner une irrésistible envie de danser. À bon entendeur !
19 août : Fred HERSCH Trio
Fred Hersch – piano – John Hebert – contrebasse – Eric McPherson -batterie
À soixante-trois ans, Fred Hersch passe pour la référence absolue du piano jazz, lui qui fut le professeur de Brad Mehldau et de tant d’autres. La raison ? Un toucher aux milles nuances, un sens aiguisé de l’harmonie, un talent de mélodiste consommé, une connaissance intime du répertoire des standards. Et bien sûr cette capacité à s’abandonner dans l’instant à l’improvisation, sans laquelle le jazz ne serait pas le jazz. Rescapé miraculeusement d’un long coma en 2008, il connaît depuis une spectaculaire renaissance artistique, son jeu gagnant encore en profondeur, en expressivité et en spontanéité, faisant de chacun de ses concerts une célébration de l’instant présent. Nominations aux Grammy Awards, publication d’une autobiographie : la reconnaissance sourit enfin à Fred Hersch, qui joue désormais dans les salles et les festivals les plus prestigieux, jusqu’en France où son nom a été trop longtemps ignoré : ne manquez pas l’occasion de le découvrir !
20 août : Hugh COLTMAN – Who’s Happy
Hugh Coltman – Voix – Frédéric Couderc clarinette et baryton – Jérôme Etcheberry trompette – Jerry Edwards trombone – Didier Havet soubassophone – Freddy Koella guitare – Gael Rakotondrabe piano – Raphael Chassin batterie
Sacré « Voix de l’année » lors des Victoires du Jazz 2017, Hugh Coltman fait figure d’artiste inclassable par excellence : venu du blues-rock avec le groupe The Hoax, il plaque tout pour repartir à zéro en s’installant à Paris, où il commence par signer deux albums intimistes aux couleurs folk et pop. Mais le voilà qui se frotte à la scène jazz et enregistre bientôt un hommage au crooner Nat King Cole, qui sera pour lui le disque de la consécration. Pour son dernier opus, “Who’s Happy?”, ce Britannique tellement Frenchie a cette fois mis le cap sur la Nouvelle-Orléans, berceau des musiques afro-américaines. Non pour reprendre de vieux standards comme tant d’autres, mais pour frotter son timbre de voix fêlé et son songwriting affuté à l’univers bigarré des fanfares louisianaises, dans un généreux brassage où se mêlent jazz, blues et soul aux couleurs du Sud. À goûter sur scène, sans modération aucune.