1er mai : 150 ans après la commune

1^er mai : le NPA Var appelle  à  participer aux manifestations à 10h30,  à l’appel de CGT, FSU, Solidaires, Toulon Place de la Liberté, Draguignan Sous-Préfecture. Plus nous serons nombreux plus ce 1^er mai  sera un point d’appui pour les mobilisations à venir.

150 ans après la commune : le renversement du capitalisme est toujours la seule solution !

Macron avait promis en 2020 que ce ne serait plus jamais comme avant : il n’avait pas vraiment menti, pour certains c’est encore mieux qu’avant. En 2020 une augmentation de 170 milliards d’euros pour les milliardaires français, la fortune de Bernard Arnault a quasiment doublé en un an. Bref pour certains les dividendes touchés n’ont fait qu’augmenter.

Pour les autres c’est encore plus de galère.
Les salariéEs du spectacle voient leurs droits au chomage restreints et, dans le Var, quand elles et ils manifestent leur colère en occupant le théâtre Liberté, le Préfet du Var leur envoie les flics pour les déloger.

Dans le Var comme partout en France la politique de réduction des lits et du personnel hospitalier se poursuit malgré l’épidémie. Pour l’année prochaine le nombre d’élèves dans les écoles, les collèges et lycées varois est en augmentation et Blanquer, le sinistre de l’Éducation Nationale, diminue le nombre de postes d’enseignants. Et il en est ainsi pour l’ensemble des services publics comme l’annonce Lemaire le sinistre de l’Économie.

Comme ils ont peur des mobilisations contre leurs mesures d’austérité, avec les lois sécurité globale, séparatisme et d’autres, ils se donnent les moyens de réprimer dès demain celles et ceux qui ne seraient pas dans le moule.

Quant aux menaces sur le climat liées au mode de production capitaliste, rien à attendre de ces guignols. Macron réunit une convention citoyenne dont il envoie à la trappe, dans sa loi climat, les principales recommandations. Nombreuses sont les entreprises qui, fortes d’un certain laissez faire gouvernemental, se moquent pas mal des risques pour la Terre. Ainsi celle qui, à Signes, qui prévoit l’installation future dans une carrière d’une usine de traitement des ordures ou, toujours à Signes, celle qui veut installer une usine de traitement des goudrons. Deux projets sur le territoire d’un parc naturel régional, celui de la Sainte Baume déjà menacé par la carrière de Mazaugue.

Jusqu’à quand allons-nous supporter une telle situation sans broncher, sans réagir, dès maintenant, sans attendre les changements électoraux éventuels, et sans céder aux sirènes du Rassemblement National, poison mortel du mouvement ouvrier?

Prenons nos affaires en main, mobilisons nous pour faire reculer l’offensive des patrons et de ce gouvernement. Ne laissons pas les 1% de la société décider du sort des 99%!