Le 7 janvier 2015, un attentat terroriste au 4e du siège du journal satirique Charlie Hebdo, à Paris, a fait des victimes, les membres de la rédaction, des policiers et deux autres personnes.
Frédéric Boisseau (responsable d’opération de maintenance de l’immeuble chez Sodexo)
Cabu,
Charb,
Honoré,
Tignous,
Wolinski,
Elsa Cayat,
Bernard Maris,
Mustapha Ourrad (huit personnes membres du journal)
Le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb
Michel Renaud, cofondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage,
Le gardien de la paix, Ahmed Merabet, est tué sur le boulevard Richard-Lenoir
Le bilan final est de douze personnes assassinées et de onze blessées, dont quatre grièvement.
Les auteurs de l’attaque deux frères, Chérif et Sa’d Kouachi, qui se sont introduits dans les locaux de Charlie Hebdo avec des fusils d’assaut ouvrent le feu sur les journalistes et le personnel.
L’attaque a été revendiquée par Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA), en représailles de la publication des caricatures de Mahomet publiées par le journal.
Parallèlement, un complice des frères Kouachi, Amedy Coulibaly, assassine sur la voie publique Clarissa Jean-Philippe, une policière municipale à Montrouge le 8 janvier puis, le lendemain, tue quatre personnes de confession juive au cours d’une prise d’otages dans une supérette casher porte de Vincennes, qui s’achève le même jour avec sa mort lors de l’assaut policier.
Ce massacre a été un choc pour le monde entier, soulevant des questions sur la liberté d’expression, le respect des croyances religieuses et la lutte contre le terrorisme.
L’attentat a provoqué une mobilisation mondiale de solidarité, symbolisée par le slogan « Je suis Charlie », qui est un symbole de la défense de la liberté d’expression et de lutte contre l’intimidation par la violence.
NI OUBLI, NI PARDON !
Voici ce que Voltaire disait dans son « Dictionnaire philosophique » …Tristement et encore dix ans après d’actualité.
« Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et qui en conséquence est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? (…)
Ce sont presque toujours les fripons qui conduisent les fanatiques, et qui mettent le poignard entre leurs mains ; ils ressemblent à ce Vieux de la montagne qui faisait, dit-on, goûter les joies du paradis à des imbéciles, et qui leur promettait une éternité de ces plaisirs dont il leur avait donné un avant-goût, à condition qu’ils iraient assassiner tous ceux qu’il leur nommerait »
NI OUBLI, NI PARDON !
Laurent di Gennaro
Il y a déjà dix ans …