J’AIMERAIS TANT de FREDERIK MEY
J’aimerais tant
J’aimerais tant savoir t’écrire mes pensées
Pour que tu puisses mieux comprendre,
Pourquoi je suis comme je suis, pour t’expliquer
Tout ce que j’essaie d’entreprendre.
J’aimerais tant savoir t’écrire mes pensées
Pour que tu puisses mieux comprendre,
Pourquoi je suis comme je suis, pour t’expliquer
Tout ce que j’essaie d’entreprendre.
Tu viendrais feuilleter dans mes pensées
Pour constater à chaque page,
A chaque ligne, chaque image,
Que tu as déjà pensé mes pensées.
Pour constater à chaque page,
A chaque ligne, chaque image,
Que tu as déjà pensé mes pensées.
J’aimerais tant savoir t’écrire mes pensées,
Mais avant que je les écrive,
Lorsque je cherche les mots pour les exprimer,
Elles s’en vont à la dérive.
Mais avant que je les écrive,
Lorsque je cherche les mots pour les exprimer,
Elles s’en vont à la dérive.
J’aimerais tant que le temps soit comme la glace,
Que cet instant se cristallise.
J’aurais encore ce temps perdu qui ne passe
Que si je le veux à ma guise.
Que cet instant se cristallise.
J’aurais encore ce temps perdu qui ne passe
Que si je le veux à ma guise.
Peut-être que je trouverai le temps,
Lorsqu’il ne fuira plus sans cesse,
De réaliser les promesses,
Que je t’ai faites il y a bien longtemps.
Lorsqu’il ne fuira plus sans cesse,
De réaliser les promesses,
Que je t’ai faites il y a bien longtemps.
J’aimerais tant que le temps soit comme la glace.
Mais en prononçant ces paroles,
En rêvant de retenir cet instant, hélas,
Un peu de notre temps s’envole.
Mais en prononçant ces paroles,
En rêvant de retenir cet instant, hélas,
Un peu de notre temps s’envole.
J’aimerais tant que mon amour soit un château
Avec ton nom pour seul emblême,
Avec des tours plus hautes que le vol d’oiseau
Pour que tu voies combien je t’aime.
Avec ton nom pour seul emblême,
Avec des tours plus hautes que le vol d’oiseau
Pour que tu voies combien je t’aime.
Tu serais seule à en avoir la clé,
Les grilles et les portes secrètes,
Les caves et les oubliettes
S’ouvriraient et fermeraient à ton gré.
Les grilles et les portes secrètes,
Les caves et les oubliettes
S’ouvriraient et fermeraient à ton gré.
J’aimerais tant que mon amour soit un château
Pour pouvoir mieux te le décrire;
Mais si mon amour n’a ni donjon, ni créneaux,
J’aimerais au moins te le dire.
Pour pouvoir mieux te le décrire;
Mais si mon amour n’a ni donjon, ni créneaux,
J’aimerais au moins te le dire.