Le progrès humain et technique a toujours été accompagné d’une réduction du temps de travail. Le recul de l’âge à la retraite est perçu avec justesse comme une régression, un vol de notre temps libre, dans un contexte où les inégalités de richesse sont de plus en plus criantes.
La finance accélère le temps en bousculant l’évolution naturelle des choses, elle est le commerce du temps, un commerce qu’une caste financiarisée s’est accaparée.
Par notre consumérisme, nous profitons de cette accélération du temps au détriment des générations futures, mais nous en sommes aussi victimes car les richesses se concentrent de plus en plus entre les mains de la caste financiarisée.
Cette richesse accumulée par une poignée d’individus s’est au cours du temps transformée en un pouvoir politique et médiatique redoutable contre les intérêts du peuple.
Cette réforme des retraites, si elle passe définitivement, marquerait une victoire de plus des « voleurs du temps », cette caste financiarisée pour laquelle le pantin Macron œuvre.
Cette grille de lecture par « le vol du temps » n’est pas commune. Certains peuvent motiver la bataille qu’ils mènent par d’autres prismes. Une chose est sûre, le peuple de France n’est pas dupe, et il le fait savoir à cette caste mondialisée qui se croyait jusqu’ici intouchable.
5 actifs pour 1 retraité en 1950 et 1,4 actifs pour 1 retraité en 2050 Argument irrecevable : Un travailleur est presque 8 fois plus productif aujourd’hui qu’en 1950 !
C’est le paramètre majeur. La différence de productivité dans les années 50 a considérablement augmenté en comparaison à aujourd’hui.
Anice Lajnef
