Var : Retour du Grand Prix de France de Formule1 6/8

0

Alexandre Ricard Président-Directeur Général de Pernod Ricard

Alexandre Ricard, grandson of Paul Ricard and the head of French spirits and wine company Pernod-Ricard, poses during a photo session at his home in Paris on March 13, 2018. / AFP PHOTO / JOEL SAGET

« Nous allons assister au retour tant attendu du Grand Prix de France de Formule 1 sur le circuit construit par mon grand-père, Paul Ricard. Ce jour-là, nous penserons très fort à « Papi », comme nous le faisons constamment depuis son départ, en essayant de transmettre ses valeurs au-delà de notre famille. Car il nous manque. Il était un grand-père généreux et passionné, habité par une soif d’entreprendre sans limite.

Comme tous les Ricard de ma génération, je suis né en même temps que le circuit. J’ai eu le privilège de grandir dans les pas de son créateur. J’ai tellement de souvenirs imbriqués de mon grand-père et de ce lieu devenu mythique. Nous étions souvent au circuit, à côtoyer de grands pilotes, et même en dehors de toute grande manifestation sportive. On était à la maison ! « Papi » y descendait, quand, de chez lui, à la Tête-de-l’Évêque, il entendait un moteur démarrer.

Le premier pilote que l’on m’a présenté a été Jacques Lafite. J’étais tout gamin. Une année, nous étions à l’aérodrome en train de prendre un café et, à la table d’à côté, il y avait Ayrton Senna, comme si de rien n’était. Ce qui n’a pourtant pas déclenché de vocation chez moi !

J’ai également en mémoire tous les grands prix qui ont fait la légende du Paul Ricard et notamment la lutte exceptionnelle en 1988 entre Alain Prost et Ayrton Senna. Si tout cela appartient à l’histoire du circuit, de la F1 et bien plus encore, soyez certain que le rêve de mon grand-père reste plus que jamais vivant dans le cœur des 18 500 collaborateurs de notre groupe, toujours animés par cette même ambition : la première place du podium. »

 

Pascale Ricard Communications, Ricard
« En 1990, l’année du dernier Grand Prix de France F1 au Paul Ricard, « Papi » ne souhaitait pas venir au circuit. Il était fâché et peiné de perdre ce bel événement qui lui tenait tant à coeur. Alors que des ministres étaient présents, absolument rien n’était prévu pour sa venue. Finalement, il a décidé de se montrer, à une seule reprise, non pas pour les ministres, mais pour venir me voir disputer une course de célébrités au volant d’Alfa Roméo 164. Je le revois encore, debout près de ma voiture, fier comme tout.
 Les quatre meilleurs temps des essais désignaient les deux premières lignes de la grille. Le reste se faisait par tirage au sort. Je me suis élancée… en dernière ligne ! Juste avant le départ, Bernie Ecclestone est venu me voir : « si j’étais vous, à l’extinction des feux, je foncerais au milieu. » Ce que j’ai fait en fermant les yeux, et, avant le premier virage, j’avais gagné six places.

L’autre souvenir insolite de ce dernier Grand Prix de F1 était un pari
 entre Bernard Giroux et Jacques Bonnecarrère, tous deux à TF1. 
Ils avaient juré, en plein commentaire de la course à la télévision, 
de parler du circuit « Pascale Ricard. » Ce que Bernard a fait à cinq
 reprises ! Cela n’avait pas du tout plu aux organisateurs du Grand 
Prix… Mais avait fait sourire mon grand-père. »

Merci à la Famille Ricard.

Demain : Grand Prix de France de F1 : Belles histoires et faits inédits

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.