Une seule solution : la régie publique de l’eau !

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Quand les élu-e-s de la métropole découvrent la gestion de l’eau… Pour la France Insoumise, une seule solution : la régie publique de l’eau !

Depuis le dernier conseil métropolitain Toulon Provence Méditerranée, les élus municipaux et métropolitains semblent découvrir que la gestion de l’eau est une compétence de la métropole, et que toutes les communes ne disposent pas du même mode de gestion.

Leurs déclarations de bonnes intentions respectives seraient un brin risible si la gestion publique de l’eau – bien commun indispensable à la vie – ne relevait d’un enjeu essentiel pour nos concitoyen-ne-s.

Le droit à l’eau, c’est le droit à vivre tout simplement. Nous ne payons pas (encore !) l’oxygène contenu dans l’air que nous respirons. Pour l’eau, c’est pareil. Cela signifie cinq principes :
1-  l’eau n’est appropriable par personne, puisque c’est la propriété de toutes et tous ;
2-  l’eau doit être gérée collectivement, car tout le monde en a besoin pour vivre ;
3-  l’eau est une ressource à protéger, à préserver,car elle peut se dégrader et se raréfier;
4-  nul ne doit être privé d’eau, son accès sans réserve doit être garanti à toutes et tous quelques soit la nationalité, le niveau de revenu, le lieu de vie ;
5-  l’eau n’est pas une marchandise, elle n’a donc pas de prix.
Depuis plusieurs années, les militant-e-s de la France Insoumise s’engagent activement pour la création de régies publiques de gestion de l’eau, quand la majorité des édiles municipaux ont préféré écouter les sirènes des multinationales de l’eau comme VEOLIA, SUEZ ou La Saur.. qui se sont « engraissées » sur le dos des usagers !

Pour la France Insoumise, ce sera l’un des enjeux majeurs des prochaines municipales à l’échelle de la métropole ! Le transfert de compétences de la gestion de l’eau vers la métropole devra s’accompagner d’un changement radical du mode de gestion, avec un retour en régie publique de la gestion de l’eau !

Si l’eau doit être accessible à chacun.e sans conditions de ressources, son accès vital – pour boire, pour se laver – doit être garanti : les premiers mètres cubes peuvent être gratuits, quelque soit les revenus, et prévoir des tarifs progressifs pour en limiter le mésusage (remplissage de piscine…).

Si l’eau est une propriété collective, alors sa gestion doit être publique et citoyenne : parce que les « actifs » publics appartiennent à la collectivité, et citoyenne afin que les citoyen·ne·s, les associations et collectifs d’usager·e·s, de protection de l’environnement participent activement à la gestion, et contrôlent l’usage de la ressource.

Si l’eau n’est pas une marchandise, c’est qu’on ne fait pas de bénéfices sur le service rendu aux habitant·e·s, ni pour soi, ni pour la structure gestionnaire. L’argent économisé par une gestion plus rigoureuse (sans actionnaire, sans frais publicitaires, mais aussi sans les impôts économiques dont toute entreprise s’acquitte) dégage des marges de manœuvre pour des investissements de long terme dans les infrastructures. Ces investissements permettent d’améliorer le rendement du réseau, de réduire les fuites (parfois vertigineuses), et d’améliorer la qualité du service. Résultat : en moyenne, en régie publique, la facture d’eau baisse de 30% par rapport à la gestion privée.

Aussi, dans la campagne à venir, les militant-e-s de la France Insoumise proposeront une votation citoyenne dans la métropole Toulon Provence Méditerranée, à l’image de celle organisée en 2018 à Toulouse pour passer en régie publique de l’eau.

Pour Hyères Insoumise, Pour Toulon Insoumise
Philippe DAO

Pour Toulon Insoumise
Laura GOLYGOWSKI et Luc LEANDRI

Pour la Seyne Insoumise
Laurent RICHARD

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