Toulon : Mozart vaut bien un Requiem

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Du Mystère à la Spiritualité révélée.
Conférence présentation de l’œuvre sacrée de Mozart au Foyer Campra de l’opéra de Toulon par Jean-François Principiano jeudi 18 octobre 18h Entrée libre.

Une œuvre entourée de mystère.
Le « Requiem » fait partie des œuvres écrites par Mozart à la fin de sa vie. Une œuvre tardive que le génie salzbourgeois ne pourra d’ailleurs pas terminer. (un tiers de l’œuvre seulement est de la main de Mozart avec certitude). A la demande de la veuve de l’artiste, c’est donc son ami Franz Xaver Süssmayr qui apportera ses dernières notes à cette œuvre emblématique.

Ce requiem est ainsi doublement lié à la mort, d’abord par son thème bien sûr mais aussi par les conditions de son écriture : certains voient dans ce requiem un véritable testament musical. Cette composition pleine de mystère continue ainsi d’alimenter la fascination, plus de deux siècles après la disparition de Mozart.

La mort apprivoisée.
Tout a été pensé pour que l’œuvre soit comme la mort elle-même : à la fois pathétique et terrifiante, calme et terrible. Écrite pour quatre solistes (soprano, alto, ténor et basse), un chœur et un orchestre symphonique, Mozart a retiré tous les instruments à vent aigus (flûte et hautbois), jugés trop joyeux, pour ne garder que le cor de basset, ancêtre de la clarinette, au timbre plus feutré. Grave et solennel, l’orchestre convient parfaitement à une messe des morts, et l’écriture de Mozart est elle-même sobre, voire austère : pas d’effets brillants ni de grands solos virtuoses.

La musique du chœur !
Le spectaculaire est ailleurs : le chœur a le devant de la scène et laisse éclater sa puissance. Dans le Dies Irae, moment du Jugement dernier, une formidable tempête survient : les terribles appels du chœur figurent tantôt la colère divine qui s’abat sur les hommes, tantôt des tentatives d’adoucir cette colère, tantôt des cris de terreur… Tout tremble d’angoisse, de fièvre et d’impatience. L’ultime composition de Mozart touche au sublime. Par son incomplétude même elle souligne l’universalité imparfaite de la condition humaine.

jurjen hempel

L’œuvre sera donnée les 9 et 11 novembre prochain à l’Opéra de Toulon dans une distribution internationale. Jurjen Hempel à la direction Anna Maria Sarra soprano, Yael Raanan-Vandor Contralto, Marco Ciaponi ténor, Edwin Crossley-Mercier basse. Orchestre de l’Opéra de Toulon, Chœur de l’Opéra, Chorale Kallisté, Chorale La clef des Chants. Concert commémorant le centenaire de l’Armistice de 1918

Au cours de cette séance, en collaboration avec Opéravenir et la Camerata, le cercle des amis de l’Opéra, la riche programmation des Concerts Symphoniques à l’Opéra de Toulon sera également évoquée.

Conférence et rencontre jeudi 18 octobre 18h organisée par Opéravenir Culture nouvelle.

Entrée libre. Apéritif viennois offert en fin de séance. Renseignements Elya Weismann 04 94 48 62 75 et portable 06 11 81 54 73

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