Musique vendredi 11 janvier à 20h30
Salle Albert Camus
Benjamin Biolay / Melvil Poupaud Songbook
Auteur-compositeur-interprète aussi prolifique que perfectionniste, Benjamin Biolay remonte sur scène pour un nouveau projet avec un complice également charmeur et ténébreux, l’acteur et musicien, Melvil Poupaud.
Benjamin Biolay et Melvil Poupaud n’ont plus besoin d’être présentés. Benjamin pour sa carrière de musicien et d’acteur et Melvil pour sa carrière d’acteur et de musicien. Enfants du siècle dernier (ils sont tous les deux nés en janvier 1973), Benjamin et Melvil ont très tôt croisé, dans des studios de musique ou sur des plateaux de cinéma, la route de quelques piliers de notre culture (Henri Salvador, Juliette Gréco, Jeanne Moreau, Michel Piccoli, Éric Rohmer, Raoul Ruiz, Catherine Deneuve…). C’est ce goût pour les rencontres et les expériences extraordinaires, entre musique et cinéma, qui a fondé leur amitié et qui les conduit aujourd’hui à partir ensemble sur les routes, avec l’envie de vous faire partager leur passion pour la musique, les textes et le spectacle.
Ils interpréteront notamment leurs chansons favorites, des chansons composées par Benjamin pour lui ou pour d’autres, ainsi que quelques surprises… Une tournée comme un road movie, une B.O. pour un buddy movie hexagonal. Vous pensiez les connaître ? Benjamin Biolay et Melvil Poupaud reviennent à l’essentiel en jouant sur scène leur Songbook idéal. Immanquable.
Cirque samedi 19 janvier à 20h30
5ès hurlants
Salle Albert Camus
Durée : 1h05
À partir de 7 ans
Avec l’art comme sacerdoce et l’échec comme préalable au succès, le quotidien des acrobates est rarement dévoilé. C’est chose faite avec 5ès hurlants.
Un spectacle de Raphaëlle Boitel
Avec Julieta Salz, Salvo Capello, Alejandro Escobedo, Loïc Leviel et Clara Henry
Et dire que cela paraît si facile… D’ordinaire, les spectacles de cirque donnent à voir une virtuosité fluide, une aisance dans l’exploit et l’impossible… possible. Mais que sait-on de la ténacité des artistes, de leur persévérance à réussir ce qu’ils ont échoué ? « Sept fois à terre, huit fois debout » nous dit un proverbe japonais. Et Raphaëlle Boitel de s’en inspirer pour sa nouvelle création.
Ils sont cinq. Cinq jeunes acrobates de nationalités différentes qui tous essaient, ratent, essaient encore et re-ratent… Ils s’observent et s’obstinent. Sur des musiques de Paganini ou dans le silence, ils glissent, chutent, se relèvent, grimpent ou s’envolent. Autant de tentatives, d’ébauches et d’efforts pour parvenir à dompter leur agrès (cerceaux, sangles, fil, jonglage…), braver le danger et réussir. Cet éternel recommencement est au cœur de ce spectacle qui donne à voir l’envers du décor. Parviendront-ils à trouver l’équilibre ? La réponse est entre leurs mains, devant nos yeux et sur la piste.
En coréalisation avec le pôle Jeune Public dans le cadre de la biennale des arts du cirque
Collaboration artistique, scénographie, régie générale et lumière Tristan Baudoin
Régie plateau Silvère Boitel et Nicolas Lourdelle (en alternance)
Régie son Stéphane Ley et Marion Laroche (en alternance)
Musique originale Arthur Bison
Aide à la création son et lumière Stéphane Ley et Hervé Frichet
Construction Silvère Boitel
Costumes Lilou Hérin
Production l’oublié(e) / si par hasard
Avec le précieux soutien de l’Académie Fratellini
Coproduction Tandem Douai-Arras / Le Grand T – Théâtre de Loire Atlantique / La Brèche – Pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie/Cherbourg-Octeville / L’Agora – Pôle National des Arts du Cirque Boulazac Aquitaine / Le Grand R – scène nationale de La Roche-sur-Yon
Accueil en résidence Le Carré Magique – Pôle National des Arts du Cirque de Lannion
Avec la collaboration et le soutien de Hervé Grizard de la corderie Clément
La Compagnie l’oublié(e) a reçu le soutien du conseil départemental de Seine-Saint-Denis pour sa résidence à l’Académie Fratellini, ainsi que le soutien de la Spedidam.
Danse du mercredi 23 au vendredi 25 janvier à 20h
Trôna
Salle Fanny Ardant
Durée : 50 min
Conception Frank Micheletti
Avec Sara Tan
Pièce pour une danseuse et deux sound designers, Trôna transcende les turbulences et rituels adolescents.
Et si Trôna était le prénom d’une colère qui cherche sa puissance ? Attention, qui s’y frotte s’y pique ! Pièce pour une danseuse et deux sound designers qui officient en direct, Trôna est une décharge électrique traversée par les courants alternatifs adolescents. Entre références piquées sur internet et turbulences propres à cet âge, Trôna décalque les images d’une jeunesse qui ne tient pas en place. Porté par la danseuse singapourienne Sara Tan, le spectacle distille une folie dansante contagieuse. Car si le gabarit est petit, les émotions sont grandes devant une telle expressivité. Colère, menace, fierté, défis… Le corps est brandi comme une arme et son visage accueille le reflet de nos affects.
Depuis vingt ans, Kubilaï Khan investigations entretient une relation étroite au territoire et à ses habitants, partout dans le monde et particulièrement à Toulon et sa région. Abordant tous les champs artistiques, cette plateforme de créations plurielles multiplie les formes inédites telles que trajets ou parcours in situ. Fidèle compagnon du Liberté, Frank Micheletti revient avec ce concert dansé incandescent. Une onde de choc à partager à tout âge.
Sound designers Marine Colard et Frank Micheletti
Création lumière Ivan Mathis
Production Kubilai Khan investigations
Avec le soutien du Liberté, scène nationale de Toulon
Coproduction (en cours)
Cirque vendredi 25 et samedi 26 janvier à 20h30
Scala
Conception et mise en scène
Yoann Bourgeois
Avec Mehdi Baki, Valérie Doucet, Damien Droin, Nicolas Fayol, Émilien Janneteau, Zoé Leduc, Florence Peyrard et Lucas Struna
Insatiable observateur du combat que mène l’homme contre la gravité, Yoann Bourgeois met en scène des acrobates soumis à des forces extérieures.
Pour le commun des mortels, le point de suspension va souvent par trois… Pour un artiste de cirque, en particulier pour un jongleur, le point de suspension est cet instant furtif où un objet lancé atteint le sommet de sa parabole juste avant la chute. Pour Yoann Bourgeois, qui cumule le fait d’être mortel, acrobate et jongleur, c’est une obsession. En quête de ce point idéal dans toutes ses créations, l’artiste se rend à l’évidence : l’homme est soumis à la même gravité que les objets. Ce qui ne l’empêche pas de lutter, bien au contraire. Ce combat est pour lui une « source inépuisable de drames ».
Avec Scala, Yoann Bourgeois radicalise sa démarche avec six interprètes qui tous sont soumis à des forces extérieures, de la première à la dernière seconde. Les acteurs-danseurs-acrobates sont uniquement mus par des « machines », objets du quotidien tels qu’un lit, une table ou une chaise associés à divers mécanismes, qui seuls produisent du mouvement et s’inscrivent dans une grande réaction en chaîne. Comment, dès lors, lutter contre l’instabilité, la force centrifuge ou la gravité ? C’est tout l’enjeu de ce spectacle singulier qui célèbre « l’homme traversé » et sa fragilité.
Coproduction Liberté
Lumières Jérémie Cusenier
Costumes Sigolène Petey
Son Antoine Garry
Conception et réalisation de machineries Yves Bouche
Conseil scénographique Bénédicte Jolys
Collaboration artistique Yurie Tsugawa
Régie générale François Hubert
Production Les Petites Heures
Coproduction Liberté, scène nationale de Toulon / Printemps des Comédiens / Théâtre de Namur, Centre Dramatique / Théâtre le Manège, Mons / La Criée, Théâtre National de Marseille / CCN2 – Centre chorégraphique national de Grenoble / Théâtre National de Nice / Théâtre de Nîmes / Célestins, Théâtre de Lyon
Danse jeudi 31 janvier à 20h30
Médian
Salle Albert Camus
Durée : 45 min
À partir de 7 ans
Conception, chorégraphie et interprétation S20 – Hiroaki Umeda
À la fois solo dansé et performance visuelle, Médian embrasse dans un même mouvement biologie, technologie et créativité humaine.
Quand on observe des cellules au microscope, que voit-on ? Ça bouge, ça frétille et ça gigote. Et si les cellules dansaient ? Partant du postulat que la danse n’est pas l’apanage des corps humains, le japonais Hiroaki Umeda a créé un solo qui entend « faire danser la chair telle une matière en mouvement ». Comprenez par là qu’afin de chorégraphier les cellules, il a minutieusement observé les atomes et les quarks, ces particules élémentaires en physique nucléaire. Techniquement, l’image et le son surgissent grâce à un processus informatique complexe, conçu en collaboration avec quatre artistes visuels et deux scientifiques en biologie et kinésiologie.
Dans un précédent spectacle, Hiroaki Umeda contrôlait lui-même depuis la scène tous les effets techniques via un smartphone. Fidèle à son univers qui allie danse et créations graphiques, visuelles et interactives, le danseur fait une nouvelle fois sensation avec Médian, point de convergence artistique entre la biologie, la technologie et la créativité humaine.
Dans le cadre de la biennale des arts numériques du Liberté
Du 31 janvier au 3 février 2019
Le Festival Numérique devient Biennale des Arts Numériques et rejoint la plateforme CHRONIQUES. CHRONIQUES est une plateforme de soutien à la production et à la diffusion d’oeuvres originales soutenue par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle accompagne la création émergente régionale et la création internationale. Elle rassemble plusieurs lieux et structures de la région et invite des acteurs nationaux et internationaux pour représenter la diversité des esthétiques contemporaines à l’ère numérique. Le Liberté poursuit ses explorations à la croisée des mondes, entre réalité sensible et réalité numérique à travers installations, spectacles, table ronde et ateliers.
Les coproducteurs de la plateforme CHRONIQUES sont : Seconde Nature, ZINC, Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, gmem-CNCM-marseille, 3 bis f – Centre d’art, Lab GAMERZ, Le Ballet Preljocaj, thecamp, EDIS – Fonds de Dotation – Avignon, ON – Arles, Le Hublot – Nice, anthea Antipolis Théâtre d’Antibes, Le Liberté, scène nationale de Toulon, Fées d’hiver – Crévoux, Biennale Némo – Paris/Île-de-France, Stereolux / Festival Scopitone – Nantes.
Production déléguée [H]ikari Production
