Toulon : Le Théâtre Liberté en Décembre

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Les fourberies de Scapin
Théâtre
du mardi 4 au vendredi 7 décembre à 20h30
Salle Albert Camus
Durée : 1h45
Texte Molière
Mise en scène Denis Podalydès
Avec la troupe de la Comédie-Française
Comment s’affranchir des hiérarchies et venger des enfants de la violence de leurs pères ? Avec ruse, humour et panache répond Molière dans une farce devenue classique que met en scène Denis Podalydès avec la Comédie-Française.
Au milieu d’un décor somptueux de fond de cale, voilà un gredin hirsute qui jaillit de la scène comme un diablotin le ferait de sa boîte : Scapin ! Mi-valet, mi-brigand, voyou dans l’âme mais néanmoins homme de cœur, le coquin est appelé à l’aide par deux amis qui ont eu la mauvaise idée de convoler pour l’un et de tomber amoureux pour l’autre en l’absence de leurs pères respectifs. Or ces derniers – qui ont d’autres projets en tête pour leurs rejetons – reviennent plus tôt que prévu. Il faut agir, et vite ! Comment Scapin va-t-il donc débrouiller l’affaire ?
C’est un classique du répertoire que met en scène Denis Podalydès, fin connaisseur et familier de l’œuvre de Molière. Entouré d’Éric Ruf à la scénographie et de Christian Lacroix pour les costumes, il a conçu un écrin splendide à la hauteur de l’excellence de la troupe de la Comédie-Française. Le jeu est vif, enlevé, précis. Et le public rit aux éclats devant la rouerie phénoménale d’un Scapin monté sur ressorts. « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » Si la réplique est culte, gageons que personne ne la prononcera en sortant de ce spectacle hilarant, débordant d’énergie, de ruse et de scènes d’anthologie.
Scénographie Éric Ruf
Costumes Christian Lacroix
Lumières Stéphanie Daniel
Son Bernard Valléry
Maquillages Véronique Soulier-Nguyen
Collaboration artistique Leslie Menu
Production Comédie-Française

Pink Martini – Tournée de Noël
Musique
dimanche 9 décembre à 18h
Salle Albert Camus
Durée : 1h30
Piano Thomas M. Lauderdale
Chant China Forbes
Le plus français des groupes américains fait escale au Liberté pour les fêtes de fin d’année. De la musique en technicolor. Et l’élégance jazzy qui embellit la vie.
Souvenez-vous, il y a vingt ans une cascade de notes à la harpe et au piano accompagnait ce que l’on a tous fredonné un matin : « Je ne veux pas travailler… ». Pink Martini était né, auréolé d’un succès mondial dès leur premier album. Originaire de Portland, le groupe est porté par la voix de China Forbes, le piano de Thomas M. Lauderdale et une large section de cuivres et de percussions. Mêlant jazz, influence rétro, ambiance lounge et rythme latino, Pink Martini n’en finit pas de faire le tour du monde en mixant les genres, sans barrières ni frontières. Le tout en plus de vingt langues, s’il vous plait !
Dans la foulée de leur 9e album Je dis oui !, le groupe entame une tournée de Noël et fait escale au Liberté. Ils y reprennent leurs plus grands succès ainsi que les fameuses Holiday songs, les chansons de fêtes de fin d’année de tous pays (Noël, Hanoucca, Nouvel an chinois…). Délicieusement rétro, élégant et joyeux, Pink Martini est notre cadeau de Noël. Venez vous enivrer de ses rythmes chaloupés. Sans nœud pap’ exigé, avec sourires et bonheur garantis.
Production Les Visiteurs du Soir

Le promontoire du songe
Théâtre
du mercredi 12 au vendredi 14 décembre à 20h
Salle Fanny Ardant
Durée : 1h10
Texte Victor Hugo
Adaptation Philippe Berling et Ivan Dmitrieff
Mise en scène Philippe Berling
Avec Ivan Dmitrieff
Récit sensoriel pour le moins extra-terrestre, Le promontoire du songe de Victor Hugo est un hymne au rêve et à l’imagination. À découvrir les yeux grand ouverts.
En 1834, Victor Hugo observe la lune avec un télescope à l’Observatoire de Paris. D’abord, il ne voit rien si ce n’est « une espèce de trou dans l’obscur ». Mais à la faveur du lever du soleil, voilà qu’il aperçoit peu à peu des monts et reliefs, dont un volcan baptisé le
« promontoire du songe » qui déclenche en lui d’étranges visions et sensations. De cette expérience sensorielle est né un récit resté longtemps confidentiel, un hymne au rêve et à la force de l’imagination dont s’empare le metteur en scène Philippe Berling.
Voilà donc le comédien Ivan Dmitrieff, seul en scène pour être la réincarnation de Victor Hugo en chaman : l’homme qui a reçu un « coup de lune », qui disserte sur la puissance du rêve et prône la liberté des créateurs et des aventuriers de l’esprit. Dans son petit théâtre d’ombres, il a pour partenaires divers objets tels un gong chinois, un piano d’enfant, une flûte turque mais aussi un rhinocéros et… un plateau à fromages ! « Poètes, voici la loi mystérieuse : Allez au-delà » nous dit Hugo. Le promontoire du songe, coproduit par Le Liberté, est un spectacle qui nous tend la clé des songes, ce miracle qui « ouvre les yeux de l’âme »…
COPRODUCTION LIBERTÉ
Scénographie et lumière Philippe Berling
Costume Nathalie Prats
Coproduction Le Liberté, scène nationale de Toulon / La Structure / Compagnie Jubilation
Avec le soutien du conseil départemental de la Côte-d’Or, du Théâtre dans les Vignes et l’aide à la résidence du Théâtre de Semur-en-Auxois et du Théâtre Gaston-Bernard, Châtillon-sur-Seine

Odyssée
Théâtre
Jeudi 20 décembre à 20h30
Salle Albert Camus
Durée : 1h35
D’après Homère
Adaptation et mise en scène Pauline Bayle
Avec Manon Chircen, Soufian Khalil, Viktoria Kozlova, Mathilde Méry et Loïc Renard
Avec un dispositif scénique aussi minimal qu’astucieux, Pauline Bayle met en scène les chants d’Homère. Un récit épique, drôle et tragique sur l’héroïsme et l’oppression.
Avouons le tout de go, mettre en scène Homère n’est pas une mince affaire. Comment incarner les dieux, leurs pouvoirs surnaturels, les héros et leurs batailles sanglantes ? Comment restituer les 30 000 vers de ce qui pourrait être le poème fondateur de la civilisation européenne ? C’est un défi qui demande du talent et une bonne dose d’inconscience. Pauline Bayle ne manquant ni de l’un ni de l’autre, le défi est relevé. Et pas qu’un peu ! La jeune metteure en scène propose un spectacle énergique et audacieux dont le sens élevé du rythme n’altère en rien la limpidité du récit et ménage une part surprenante de comédie.
Avec cinq comédiens investis (pour une trentaine de rôles) et une économie de moyens étonnante (des chaises, des seaux, des paillettes et du faux sang, basta), elle donne vie à ces femmes et hommes qui tentent d’échapper à leurs souffrances. Si l’Iliade raconte comment on fait la guerre, l’Odyssée raconte comment on en revient. Un diptyque fait de bruits et de fureur, d’images somptueuses et de récits échevelés qui mêlent courage, colère et compassion.
Assistante à la mise en scèneIsabelle Antoine
Scénographie Pauline Bayle
Assistante scénographie Lorine Baron
Lumières Pascal Noël
Costumes Camille Aït et Élise Cribier-Delalande
Coproduction Compagnie À Tire-d’aile / MC2: Grenoble / Scène Nationale d’Albi / La Coursive, scène nationale de La Rochelle / Théâtre Sorano / Théâtre de Chartres
Avec le soutien du ministère de la Culture/Drac Île-de-France et de l’Adami

Iliade + Odyssée
Théâtre
vendredi 21 et samedi 22 décembre à 19h30
Salle Albert Camus
Durée : 3h40 avec entracte
D’après Homère
Adaptation et mise en scène Pauline Bayle
Avec Manon Chircen, Soufian Khalil, Viktoria Kozlova, Mathilde Méry et Loïc Renard
Avec un dispositif scénique aussi minimal qu’astucieux, Pauline Bayle met en scène les chants d’Homère. Un récit épique, drôle et tragique sur l’héroïsme et l’oppression.
Avouons le tout de go, mettre en scène Homère n’est pas une mince affaire. Comment incarner les dieux, leurs pouvoirs surnaturels, les héros et leurs batailles sanglantes ? Comment restituer les 30 000 vers de ce qui pourrait être le poème fondateur de la civilisation européenne ? C’est un défi qui demande du talent et une bonne dose d’inconscience. Pauline Bayle ne manquant ni de l’un ni de l’autre, le défi est relevé. Et pas qu’un peu ! La jeune metteure en scène propose un spectacle énergique et audacieux dont le sens élevé du rythme n’altère en rien la limpidité du récit et ménage une part surprenante de comédie.
Avec cinq comédiens investis (pour une trentaine de rôles) et une économie de moyens étonnante (des chaises, des seaux, des paillettes et du faux sang, basta), elle donne vie à ces femmes et hommes qui tentent d’échapper à leurs souffrances. Si l’Iliade raconte comment on fait la guerre, l’Odyssée raconte comment on en revient. Un diptyque fait de bruits et de fureur, d’images somptueuses et de récits échevelés qui mêlent courage, colère et compassion.

ILIADE
Scénographie Camille Duchemin
Lumières Pascal Noël
Costumes Camille Aït
durée 1h30
Coproduction Compagnie À Tire-d’aile / Théâtre de Belleville / Label Saison
Avec la participation artistique du Jeune théâtre national
Avec le soutien du Plateau 31 – Fabrique de Culture, du Shakirail et de Rue du Conservatoire – Association des élèves et des anciens élèves du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique

ODYSSÉE
Assistante à la mise en scène Isabelle Antoine
Scénographie Pauline Bayle
Assistante scénographie Lorine Baron
Lumières Pascal Noël
Costumes Camille Aït et Élise Cribier-Delalande
durée 1h35
Coproduction Compagnie À Tire-d’aile / MC2: Grenoble / Scène Nationale d’Albi / La Coursive, scène nationale de La Rochelle / Théâtre Sorano / Théâtre de Chartres
Avec le soutien du ministère de la Culture/Drac Île-de-France et de l’Adami

Arlequin poli par l’amour
Théâtre
lundi 31 décembre à 20h30
Salle Albert Camus
Durée : 1h30
À partir de 7 ans
Texte Marivaux
Mise en scène et scénographie Thomas Jolly
Avec Julie Bouriche, Romain Brosseau, Rémi Dessenoix, Charlotte Ravinet, Romain Tamisier et Ophélie Trichard
Quelle meilleure Saint-Sylvestre que celle passée avec une jeunesse fougueuse, musicale et festive ? Spectacle, animations et surprises vous attendent lors de cette soirée unique de réveillon. Arlequin est poli par l’amour ? Soyons polis par la fête !
Quand on est une fée amoureuse sans retour, il n’y a pas trente-six solutions : on séquestre l’être aimé. Seulement voilà, notre fée a oublié que l’amour rend aveugle et, toute éblouie par la beauté d’Arlequin, elle n’a pas mesuré à quel point ce dernier était bêta, naïf et sans esprit. D’autant qu’Arlequin, de son côté, en pince pour Silvia, la jeune bergère des environs…
Dans une esthétique foraine faite de guirlandes lumineuses, ballons blancs et serpentins en papier, Thomas Jolly insuffle une énergie rock à la célèbre comédie en un acte de Marivaux. Geste fondateur de sa compagnie en 2006, le spectacle fût recréé en 2011 avec une nouvelle génération d’acteurs plus en accord avec la jeunesse des personnages. Car si Marivaux pose l’éternelle question de choisir ou se laisser choisir en amour, il célèbre avant tout la vitalité, les maladresses et l’insolence de celles et ceux qui s’éveillent à la conscience du monde. Un spectacle populaire, vif et plein d’esprit, traversé par une irrépressible envie d’aimer et de faire la fête. Un enchantement.

RÉVEILLON AU LIBERTÉ : ANIMATIONS, SPECTACLE, DÎNER, BAL ET BULLES DE CHAMPAGNE
Regard extérieur Charline Porrone
Création lumière Thomas Jolly et Jean-François Lelong
Création costume Jane Avezou
Régie générale Jean-François Lelong
Régie son et plateau Matthieu Ponchelle et Jérôme Hardouin
Régie costume Jane Avezou
Production La Piccola Familia
Coproduction Centre Dramatique National de Normandie Rouen – Théâtre des Deux Rives
Avec le soutien de l’ODIA Normandie, Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie
Ce spectacle bénéficie d’une aide à la production de la Drac Normandie /ministère de la Culture.
La Piccola Familia est conventionnée par la Drac Normandie, la Région Normandie et la Ville de Rouen.

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