Autour des récits fascinants de Chen Jiang Hong et des flamboyantes encres qui les illustrent, le metteur en scène François Orsoni conçoit un théâtre d’images délicat et puissant.
Le sacrifice d’un jeune prince pour apaiser la vengeance d’une tigresse (Le Prince tigre) et la peinture d’un enfant comme un élan vers la vie (Le Cheval magique de Han Gan) : ces deux histoires originales très marquées par les contes chinois racontent métaphoriquement la vie de Chen Jiang Hong, formé aux Beaux-Arts de Pékin et arrivé très jeune en France, son héritage culturel et sa propre expérience de l’art comme méthode de survie. De l’intimité de son atelier aux lumières de la scène, le créateur transpose un univers qui connaît un beau succès en librairie.
« À l’échelle d’un théâtre, j’ai voulu reproduire l’intimité d’une lecture qu’on ferait à un enfant le soir au coucher » confie François Orsoni : celle-ci se déploie en effet comme un grand livre sur tout l’espace du plateau. Rétro-projections de planches, dessins à l’encre et peintures de très grands formats réalisés en direct et en ombres chinoises, musique piano-voix jouée live participent de cette spectaculaire fabrique de récits et d’images.
En coréalisation avec le PôleJeunePublic
Rencontre avec les artistes adaptée en LSF à l’issue de la représentation du 21 mai en lien avec le Théma#17 L’art en famille
