J.C. SATÀN + THE CRYPTONES + THE SPITTERS
Samedi 9 juin | 20H30
garage / Punk Entrée gratuite Concert debout
Afin de célébrer les 30 ans du mythique groupe toulonnais The Cryptones, et se mettre en jambes avant la 4ème édition du Pointu Festival, nous vous offrons une soirée explosive, entre garage, stoner et punk ! En maître de cérémonie, J.C. Satàn viendra présenter son nouvel album « Centaur Desire » (Born Bad Records).
J.C. SATÀN
Depuis plus de huit ans, J.C. Satàn écume les salles de concert, maitrisant l’art de transformer un album en machine à pulvériser les crânes, par la grâce d’un jeu de scène qui confine à la performance, et l’hystérie d’un public qui ne les lâche plus.
Elu « Meilleur groupe de rock en France » en 2015 par les Inrocks, le quintet franco-italien dépasse le carcan garage rock pour titiller un classicisme pop, tout en gardant l’impétueuse énergie des riffs noise et autres incantations punk qui lui valent sa réputation : sang de guitare et écailles de fûts, rythmique de plomb, comptines alambiquées et formules magiques hurlées dans la transe. Brutal et complexe, furieux et incantatoire, J.C. Satàn célèbre un black-garage-gospel au beau milieu d’un orage de décibels.
THE CRYPTONES
Bientôt trente ans au service de sa majesté… le Rock’n’Roll. En trois décennies et plusieurs allers-retours entre la ville et la scène, Bool, l’indétrônable leader du groupe toulonnais The Cryptones n’a jamais cessé de répandre le son qu’il aime : du garage punk 60s aussi dur que pur. Il faut remonter à la fin des années 80 pour assister à la naissance du groupe.
À cette époque, à Toulon, les bords de rade fleurent déjà bon le rock’n’roll depuis l’avènement des Shily Boys, le garage band le plus emblématique de l’histoire varoise. Les guitares fuzzent et l’alcool coule à flot. C’est l’époque où Stéphane Bernaille, ex-Trash Boy, futur Bool et chanteur des Cryptones, se délecte à la fois des riffs indélicats de ses amis toulonnais, et des no-hold-barred rock sounds d’outre-Atlantique et d’outre-Manche. Pretty Things et The Miracle Workers lui chauffent les oreilles et l’envie de scène presse le jeune mod de monter son groupe.
Il devra pourtant attendre la séparation des Shily Boys, puis celle des Melvins and Glorias pour embarquer Didier Blanc, le leader charismatique des deux groupes, dans l’aventure Cryptones. Didier met la formation sur orbite en 1989, avant de tirer sa révérence. La première version des Cryptones est composée de Didier, Louis, Gino, Marie-Julie, Bool. A partir de là, le groupe va connaître un turn-over impressionnant. La ribambelle de mélomanes qui entrent tour à tour au service de cet orchestre hors-normes, en fait sa marque de fabrique et lui confère un esprit garage punk sauvage sans cesse rafraîchi.
En 1991, un premier 45t, “Lolita” avec Jean-Luc Terrier, Régis de Groulard, Gino, Louis et Maki, immortalise la première période des Cryptones.
Dans la foulée, l’un des titres, “Wild trash girl”, sort sur la BO du film Hypnosis. Le premier album, “Teen Trash”, arrive peu après sous la presse de Music Mania Records.
Le groupe splite une première fois en 1993. Après un an de pause, Bool reprend le micro, plus indompté que jamais, accompagné de Marie-Julie, Frankie, Fifi et Spagh (Philippe). Nouveaux morceaux, tournée en France, et sortie de “Cryptone”, le deuxième album, (vinyle 25cm)… durant deux années, le groupe déroule son histoire simplement, sans s’embarrasser de littératures indigestes, avec la fuzz pour seule religion.
Une nouvelle séparation survient en 96, pour une longue période cette fois. Bool prend alors place derrière les platines dans des établissements de l’aire toulonnaise. La formation retrouve une âme en 2003 pour un troisième album. Bool, Gino, Spagh, Alex sortent “Shake, Shake” et voguent vers une tournée qui les enchante. Depuis 2014, Thierry Gonzales a repris les baguettes des Cryptones.Tête d’affiche du festival Roctopus à Tolède, en 2015, le girls and boys band aura sillonné, en trente ans, les routes de France, Italie, Espagne et Belgique, sans jamais s’assagir. Régis a fait son retour dans la formation lors du concert “Tribute to Olivier Joffrin” à l’Omega Live en 2016, où la tête d’affiche n’était autre que les Playboys, des copains de longue route.
Aujourd’hui, les cinq garçons annoncent de nouveaux projets d’enregistrements, et un grand rêve : jouer à New-York, avec les Fleshtones.
THE SPITTERS
Dans la pure lignée des groupes de punk/garage/power pop, anciens comme modernes qui les déterminent, The Spitters ont été en mesure de séduire un large public, s’accaparant rapidement quelques scènes prestigieuses par le biais d’un rock survolté, parfois criard mais incontestablement énergique.
Après la sortie d’un premier EP en 2012, s’enchaînent les albums « Crazy », « Movement » produits chez Death To Majors Records. Sillonnant les routes d’Europe, The Spitters a partagé la scène avec des groupes tels que : Jack Of Heart, kelley stoltz, Dirty Fences, Kurt Vile, Red Fang, Ryan Adams et bien d’autres encore…
Leur troisième album, « Critical Strike », implique un retour aux sources brut et dévastateur, accrocheur et sans concession. Ce dernier fera partie intégrante des prévisions 2018 du quatuor déjanté, ainsi qu’une nouvelle tournée européenne.
INFOS PRATIQUES
Espace Culturel André Malraux
100 Avenue de Lattre de Tassigny
83140 Six-Fours-les-Plages
Renseignements : 04.94.74.77.79
Réservations points de vente habituels
www.espace-malraux.fr