Six Fours : Un festival indie et gratuit

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Pointu Festival aura lieu sur la Presqu’île du Gaou, Corniche des Îles,
83140 Six-Fours-les-Plages les 8 et 9 Juillet 2017 avec

Le Samedi 8 Juillet

RIDE
C’est le groupe qui a ouvert la voie à des groupes comme Primal Scream ou Oasis vers les sommets de l’ère Britpop. Entre 1988 et 1996, Ride s’est imposé comme le leader du mouvement shoegaze, un groupe à contre courant des musiques qui inondent alors les clubs et les ondes. « Quand nous avons commencé, le but était de se démarquer de la musique d’alors, qui fonçait tête baissée vers la dance et la techno » confiait Mark aux lecteurs des Inrocks en mars 92. Et ils trouvent la solution dans la saturation. Mais après 4 albums, les relations au sein du groupe se dégradent et le groupe se sépare en 1996.
Vingt ans plus tard, Ride se reforme sur scène et entame une tournée marquée notamment par un passage au Primavera Sound Festival. Dans la foulée, il annonce un nouvel album studio, le premier depuis plus de 20 ans et la sortie de Tarantula. Produit par Erol Alkan et mixé par Alan Moulder, « Weather Diaries » paraîtra chez Wichita Recordings le 16 juin prochain.

KURT VILE AND THE VIOLATORS
Petit à petit, Kurt Vile est devenu l’un des plus grands songwriters et guitaristes américains de notre époque. Né en 1980 dans une famille de dix enfants, il a été élevé à Philadelphie, ville de l’amour fraternel. Il commence à enregistrer dès l’âge de 14 ans et, à 17 ans, produit ses propres cassettes. Prolifique, il forme The War on Drugs en 2005 avec Adam Granduciel. Malgré le succès grandissant du groupe, Vile quitte le projet pour se concentrer sur ses travaux personnels.
En mai 2009, il signe en tant qu’artiste solo sur le label indépendant Matador Records. Il entreprend sa première tournée nationale, accompagné par The Violators. Smoke Ring for My Halo, sorti en 2011, est le premier disque de Kurt Vile à atteindre le Billboard 200, le classement des meilleures ventes d’albums aux États-Unis. Le chapitre suivant de la discographie irréprochable de Kurt Vile se révèle à l’automne 2015 avec « b’lieve i’m goin down ». Kim Gordon en est fan :  » Kurt Vile construit son propre mythe ; son album est une bouffée d’air frais dans un monde où tout devient digital ».

HANNI EL KHATIB
Dépositaire d’une recette mêlant blues, garage, folk et rock & roll crooner, le natif de San Francisco Hanni El Khatib débute dans la mode avant de se faire connaître comme auteur-compositeur-interprète. Avec un son évoquant les expérimentations vibrantes d’un Devendra Banhart aussi bien que le blues sale d’un John Spencer, Khatib entame sa carrière sur une paire de singles parus chez Stones Throw en 2010. Dès 2011, il fait les premières parties de Florence And the Machine avant la parution d’un premier album, Will the Guns Come Out, un album où il puisait à la source du rock and roll. Repéré par une critique enthousiaste, Khatib s’offre la rutilante production de Dan Auerbach (The Black Keys) pour son deuxième album, Head in the Dirt, paru en 2013.
Après un troisième album auto-produit en 2015, Hanni El Khatib est de retour en ce début 2017 avec rien moins que 5 EPs regroupés sous la bannière « Savage Times », fresque naturaliste et bigrement rock ! Hanni El Khatib livre un son unique, sorte de rock garage très sixties, teinté de soul et de blues. Décrassage auditif garanti !

THE SPITTERS
The Spitters est un groupe de punk / garage / power pop créé en 2012 par Max (guitare / chant lead) et Dorian Dorian (Mystik Motorcycles, Ali Barbare and The Grinds) à la batterie et au chant. Ils sont rapidement rejoint par Arnaud (ex Saturnians) à la guitare et Alex (Never Give Up) à la basse et au chant. C’est sous cette formation qu’ils trouveront une stabilité. C’est un quatuor qui s’adonne à pratiquer un son et des lives agressifs, mélodiques et dansants. Ils sont influencés par Jay Reatards, Black Lips, The Briefs, Pixies, The Damned…
Ils sortent leur premier EP « The Spitters » en 2012 (enregistré et autoproduit par Max et Dorian Dorian) et dans la foulée leur premier album « Crazy » (enregistré par Rondi Gordon). En 2016 le groupe est signé sur le label toulonnais Death To Majors Records et sort son deuxième album « Movement », toujours enregistré par Rondi Gordon au studio 18. Le quatuor enchaîne ensuite une tournée en France et en Europe de l’est et partage la scène avec des groupes tels que Jack Of heart, Kelley Stoltz, Dirty Fences… Leur troisième album est prévu pour septembre 2017, il s’accompagnera d’une nouvelle tournée en Europe de l’est.

Le Dimanche 9 Juillet
DINOSAUR JR.
Dinosaur Jr. est indéniablement, avec Sonic Youth, le groupe le plus influent de la scène rock indépendante. Le groupe se forme dans les années 80 dans le Massachusetts avec J Mascis (chant, guitare), Lou Barlow (basse) et Patrick Murphy dit Murph (batterie). En 1987, le trio obtient un contrat avec le mythique label grunge SST et sort You’re Living All Over Me. Après le départ de Lou Barlow, J Mascis et Murphy recrutent Don Fleming (Gumball), Jay Spiegel et Donna Dresch (ex- Screaming Trees). Cette configuration est à l’origine de deux albums emblématiques, Green Mind en 1991 et Where You Been en 1993.
En mai 2007 Dinosaur Jr. sort un album intitulé Beyond sur le label Fat Possum Records avec la formation originale J Mascis/Lou Barlow/ Murph. Le groupe retrouve son public et obtient ensuite son meilleur classement aux Etats-Unis avec Farm en 2009. Dinosaur Jr. retrouve toute sa verve créative pour I Bet on Sky en 2012. En mai dernier, le trio sort son onzième album Give a Glimpse of What Yer Not via le label indépendant Jagjaguwar.

RYAN ADAMS
Cela fait désormais plus d’une vingtaine d’années que Ryan Adams œuvre dans le paysage musical des Etats-Unis. Auteur-compositeur-interprète né en 1974, Ryan Adams s’impose sur la scène country alternative avec son groupe Whiskeytown durant la seconde moitié des années 90, livrant l’une des pièces angulaires du genre avec l’album Stranger’s Almanac en 1997. Dès 2000, il se lance dans une carrière solo et livre Heartbreaker, premier effort salué par le public et la critique.
Dès lors, Ryan Adams s’implante de disque en disque sur la scène américaine, alternant enregistrements sous son nom seul ou avec les Cardinals (Cold Roses en 2005) et multipliant les collaborations avec de prestigieux musiciens. En 2015, il publie sa relecture complète de l’album de Taylor Swift de 2014, intitulé 1989. Par le jeu du hasard et la longévité du disque de la chanteuse dans les charts américains, le 1989 version Ryan Adams se retrouve en septième position, une place devant son alter-ego. Avec Prisoner, paru en 2017, Adams inscrit un quinzième effort solo à son palmarès, faisant de lui l’un des artistes les plus prolixes de sa catégorie.

SLOWDIVE
Groupe à part de la scène anglaise de la fin des années 80, Slowdive fut rattaché d’abord à la scène shoegaze. Le son initial du groupe était plutôt proche de la dream pop de Cocteau Twins. Le quatuor avide de découvertes a su incorporer des éléments très divers dans sa musique : du dub à la techno en passant par l’ambient et la noise. Le succès viendra finalement avec l’album Souvlaki puis une collaboration avec Brian Eno. Evoluant hors des scènes formatées du brit rock, Slowdive, capable d’expérimenter tout en écrivant des petits tubes oniriques, a influencé tout un pan de l’indie rock et de la musique électronique contemporaine.
Après 22 ans d’attente, le groupe s’apprête à sortir son quatrième album (le 5 mai). Le premier extrait, Star Roving, est un pur condensé de dream-pop et de shoegaze, et nous précipite tout droit dans les années 90, celles du label Creation piloté par le tout aussi culte Alan McGee, qui sortira leurs trois albums (Just for a Day, Souvlaki et Pygmalion).

RED FANG
Du stoner, de la bière, des barbus, un peu de sludge, de la bière, du second degré, des sonorités lourdes et rocailleuses, du talent, de la bière… Bref, Red Fang ! Après un premier album sorti en 2009 et le massif « Murder the Mountains » en 2011, les américains de Portland ont tout de suite su se faire un nom sur la scène pourtant surpeuplée du stoner. C’est qu’ils ont de la ressource. Ces quatre là ne se contentent pas de la recette de base et n’hésitent pas à lorgner vers d’autres genres, du metal profond à des morceaux plus rocks voir psychédéliques. Le petit dernier, « Only Ghosts » (Relapse, 2016), en est une synthèse maîtrisée de bout à bout et une nouvelle démonstration que ces fondamentaux-là (riffs gras, groove, bière et rigolade) savent se renouveler avec brio !

EYE SCREAM, THE SOCIAL NETWORK, HELL BOTCHO, PPLC Ces talentueux DJs illumineront le festival de leur selectas pointues, pour que vous puissiez remuer vos fesses même en faisant la queue au bar !
Préparez-vous à shazamer, nos cascadeurs de l’enchaînement ont pour défi de vous surprendre !

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