Monsieur le Président de La République,
En appui de mon CV je vous propose ma lettre de motivation visant la fonction de Premier Ministre.
Il y a quelque temps vous avez décidé de dissoudre la structure représentative des actionnaires de la France, et convoqué une assemblée générale de ces actionnaires afin qu’ils élisent de nouveaux représentants.
Pas forcément une brillante réussite puisque ce nouveau conseil est très éclaté et que les diverses tendances ne peuvent s’entendre afin de faire fonctionner l’entreprise ceci au grand dam des actionnaires.
Votre tendance étant en difficultés vous avez décidé de dissoudre le conseil d’administration en demandant aux diverses tendances de vous proposer un nouveau Directeur Général charge à lui de vous proposer pour nomination son nouveau Conseil d’Administration
Constatant votre difficulté à vous voir proposer ce futur DG pouvant vous satisfaire et constatant qu’il semble que désormais vous vous en remettiez au principe de l’appel à candidature, (cf les interventions diverses dont celle de la RAF de la Mairie de Paris) c’est de fait, à une manifestation d’intérêt que je me propose de répondre .
Certes je ne sors ni de l’ENA ni de science po ; issu d’une famille très modeste mes seules humanités se sont limitées à un diplôme qui en son temps permettait de constater que l’on savait lire, écrire à la main, compter sans calculette, que l’on pouvait partir en randonnée sans GPS en sachant lire une carte d’état major, que l’on connaissait un peu l’histoire de France, la marseillaise, les départements et les chefs-lieux de canton, quelques règles de vie, de respect et de courtoisie en collectivité… Enfin la préhistoire !!
Issu du baby boom, je ne connu de mai 68 que les reportages TV étant alors, par choix, au service armé de la France sous l’autorité suprême de Charles de Gaulle puis Georges Pompidou….
Vous voudrez bien excuser ces références à de grands hommes d’État, qui ont construit ce qui depuis quarante ans est patiemment détruit par leurs successeurs (ah le peuple et la démocratie !)
Les circonstances de la vie, l’habitude du travail inculqué par ma famille, un peu d’ambitions afin de remercier mes parents, m’ont amenés à progresser depuis le salariat de base jusqu’à des responsabilités en entreprise puis création de la mienne, tout ceci m’ayant permis d’acquérir quelques compétence en matière de gestion, de finances, de ressources et rapports humains, de gestion de crise…
Ces compétences en gestion et finances du fait de ma profession d’administrateur de biens pour le compte de propriétaires ou copropriétaires dont j’étais à portée de baffes, m’ayant fait côtoyer tant les ultras riches, que l’ensemble des diverses classes de la société française, tant dans les quartiers 5 étoiles que ceux dits périphériques .
Certes si je ne fus jamais élu politiquement à part une fois au premier tour d’une élection municipale mais m’étant désisté suite aux chicaïas des diverses tendances à la fois entre socialistes mais aussi du programme commun de la gauche….
Autant dire que je connais la musique et que le concert cacophonique actuel n’est pas pour m’étonner, c’est environ 70 fois chaque année que je me présentai devant mes électeurs ou mes mandants pour me faire renouveler mon mandat, autant dire qu’il n’y avait peu de place à l’erreur ou au désintérêt porté aux mandats qu’ils me confiaient.
Alors bien sur si je suis plus proche en âge de « l’ami JOE » (Biden), je me sens tout à fait en capacité de proposer une équipe de citoyens engagés dans les diverses actions de la vie et en capacité tout autant que tous ceux qui depuis des années nous font nous enfoncer dans la dette, la perte de représentativité de la France…
Apprenant que cette année vous seriez peu présent à Brégançon, je vous propose un entretien d’embauche en ma modeste demeure bandolaise devant un verre bien frais de cet excellant breuvage local (avec modération ).
Conscient toutefois de mon outrecuidance je m’en remet à votre sagesse ( !) et vous prie de recevoir Monsieur Le Président de la République mes salutations toutes autant républicaines… avec mes respects à Madame.
Jean-Paul Jambon